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après avoir raconté l'anecdote tragique que l'on connaît, ajoute :

Il n'y a rien de vrai en cela, mais seulement des choses qui ont donné cours à cette fiction. Je l'ai demandé franchement à M. de la Trappe, non pas grossièrement l'amour et beaucoup moins le bonheur, mais le fait et voilà ce que j'ai ai appris,

Mad. de Montbazon mourut de la rougeole en fort peu de jours; M. de Rancé était auprès d'elle, ne la quitta point, lui fit recevoir les sacrements et fut présent à sa mort.La vérité est que, très touché et tiraillé entre Dieu et le monde, méditant déjà depuis quelque temps une retraite, les réflexions que cette mort si prompte firent faire à son cœur achevèrent de le déterminer, et peu après il s'en alla en sa maison de Veret en Touraine qui fut le commencement de sa séparation du monde.

D. R.

Le chevalier de Montreuil (LI, 503, 644,704, 752). La fille du chevalier de Montreuil, dont on a déjà parlé LĮ, 744, s'est alliée, en 1797, avec CésarConcorde du Puy de Parnay, dont postérité, naguère représentée par le comte du Puy de Parnay, marquis de Quiqueran de Beaujeu, au château du Breuil-sous-Laon. G. P. LE LIEUR D'AVOST.

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du nombre des fabricants d'ouvrages pour distribution de prix. J. G. WIGG.

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Non pas publiciste le droit public et la politique lui sont complètement étrangers, mais éducateur, c'est la qualité dont il se réclame, à chacune de ses préfaces, de 1779 à 1829: « Consacré par état et par goût à l'éducation des jeunes gens (1779), ce n'est pas après avoir passé trente-cinq ans de ma vie avec un petit nombre d'enfants... que je pouvais oublier à la fin de ma carrière » etc, etc. (1809). Membre du Musée de Paris, il avait publié, dès 1779, en Avignon, un ouvrage élémentaire, et il lut, en assemblée publique, rue Dauphine (1785), un Mémoire sur l'Origine et les Progrès de la Langue françoise c'est en partie, la préface du Lycée de la Jeunesse, « en cours » (1809), le manuel, j'allais dire la garantie de la maison! La IV édition, Paris, Boulland 1823, était « ornée du portrait de l'auteur. »

Aux huit ou neuf ouvrages cités par Quérard (VI, 348) il convient d'ajouter, sous réserve de double emploi, une traduction flamande :

Des Geschiedenis Van Frankryk, Amsterdam Doormans, 1811, in-12;

Le Tableau de la France, précis des mœurs, lois et usages, à l'exemple de Voltaire dans le Siècle de Louis XIV;

Les Pensées de Delille et de Ducis, à la suite de la Morale des Poètes (2o édition).

Par une exception rare en l'espèce, son œuvre la plus personnelle est anonyme; elle parut à Londres et à Paris, 1785, un vol. in-12, sous le titre :

Observations critiques sur le prospectus d'un ouvrage (du chev. de Sausseuil à l'occasion du Discours de M. le comte de Rivarol sur l'Universalité de la Langue française; viendraient ensuite :

Le Lycée ou les Etudes réparées, à l'usage des jeunes gens de l'un et de l'autre sexe (sic) Paris 1786, 2 vol. in-12;

L'Histoire-anecdote de la monarchie françoise, en collaboration avec C. de Méry, Paris 1825-29, 5 vol. in-8°.

Dans la Morale des Poètes, 1809, 1812, 1823, 2 vol. l'auteur a repris une tradition qui va de Ch. Lancelot, Epigrammatum Dilectus, Parisiis, 1659 (Yc 7531) à Fumagalli Chi l'ha detto, Milano, 1899, (8° Z, 15 203,) en passant par Ed. Fournier l'Esprit des autres et Lorédan Larchey

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'Esprit de tout le monde : c'est l'art de l'érudition commode et de l'esprit pénible, en honneur dans le Monde où l'on s'ennuie.

Comme continuateur de Le Ragois (1687) pendant et après l'Empire, il eut le redoutable privilège de rétablir pour les manuels scolaires les chaînons de la légitimité, et de ce chef, c'est à lui que reviennent pour une bonne part, les vociférations du choeur dans les Tombeurs de Loriquet. On sait que bien avant l'explosion de la rue Saint-Nicaise, Bonaparte devait disparaître dans un complot royaliste qui faisait du vainqueur de l'Armée d'Italie, « un grand-connétable, un dictateur, le premier homme de la monarchie, avec une fortune immense, des dignités, des titres flatteurs ; » Bertin d'Antilly expliqua à plusieurs reprises (1797) la nécessité et l'économie du projet, qui plus tard, prit corps dans l'esprit des foules et les rancunes des demi-solde, dans la boutade du « Marquis de Bonaparte généralissime des armées du Roy ».L'histoire vaut qu'on y revienne et M. Homais ne se soucie déjà plus d'aller en appel.

Dans les éditions de 1812 à 1822, << totalement revues et corrigées » l'entête, à côté d'autres nouveautés, annonce une Chronologie poétique des Rois de France ». A ce titre, elle a sa rubrique à l'Intermédiaire: Ouvrages sérieux (!) mis en vers. Signés du Proviseur, ces alexandrins sont plutôt frustes. Voici pour l'émigration:

L'humanité, les mœurs et le culte proscrits Ainsi que la province ont déserté Paris.

et les tenants de « Louis XVII échappé du Temple» chercheraient en vain un témoignage dans le distique suivant : Pauvre enfant,il avait les vertus de son père

Mais un destin cruel le ravit à la terre.

Les Encyclopédies et les Recueils sont naturellement muets sur la biographie ; à défaut, la présentation de Gavarni suffirait: elle tient dans deux lignes... POËNSIN-DUCREST.

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mariée à Frédéric Millon de Montherland, dont 19 Aline, mariée à M. le Clerq et mère de Maurice le Clercq: 2o Alphonse; 3° Charles; 4° Marie, mariée à Charles de Salaignac, dont Marthe de Salaignac, mariée à Léon de Lascoste-Lareymondie (5 enfants).

C'est par cette dernière famille, fixée, je crois, à Niort, qu'on pourrait compléter les dates de cette filiation. O. B. S.

* * *

Faudoas. J'ignore si cette illustre famille gasconne existe encore, je sais seument qu'il y a vingt-cinq à trente ans, vivait à Toulouse la marquise de Villeneuve, née de Faudoas Barbazan.

Armes parti; au 1 d'azur, à la croix d'or; au 2,de France; cette deuxième partition concédée, par le roi Charles VII, au chevalier sans reproche Arnaud-Guilhem de Barbazan, qui mourut des suites des blessures par lui reçues à Bulgnéville et dont le corps faveur insigne ! inhumé en l'abbaye Saint-Denis. Histoire généalogique de Faudoas parue en 1724, in-4°.

fut,

A. S..E.

P. S. D'après l'Etat présent de la noblesse par Bachelin Deflorenne, en 1884 Guy de Faudoas-Barbazan, comte d'Averton, vivait au château de Cabanes par Saint-Andéol (Isère).

A. S.

Pader d'Assezan (Ll, 728, 870). Né à Toulouse en 1654, le jeune Pader remporta trois fois le prix des jeux floraux et se fit recevoir avocat dans sa ville natale.

Il vint à Paris porteur d'une tragédie d'Agamemnon qu'il fit représenter sur le théâtre de Guénégaud, le 12 mars 1680, puis retourna à Toulouse avant de donner au même théâtre sa tragédie d'Antigone (1686). Ce sont les deux seules pièces données sous son nom sur le théâtre français.

Pader d'Assezan exerça son métier d'avocat à Toulouse jusqu'à sa mort arrivée en 1695 ou 1696. Il était fils d'un peintre-graveur et poète Hilaire Pader, né à Toulouse en 1607, agréé à l'Académie de peinture, le 3 mai 1659, reçu académicien le 6 décembre suivant et mort le 14 août 1677.

Un collaborateur toulousain ne pour

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rait-il contrôler et compléter ces différentes dates et nous donner en même temps les prénoms de Pader d'Assezan?

GEORGES MONVAL.

Gilbert Primros, chirurgien, 1589 (LI,782; LII,86). Primerose (Gilbert) écossais d'origine, sortit de sa patrie, on ignore pour quel motif, et vint s'établir en France, où nous le trouvons dès 1601, desservant l'église de Mirambeau. Appelé à Bordeaux cette même année, son changement ne fut pas agréé par le synode national de Gergeau, mais il le fut par celui de Gap en 1603. Il remplit donc à Bordeaux les fonctions de son ministère ; quatre ans après, rappelé par l'Eglise d'Edimbourg, il resta néanmoins en France, sur les instances du synode national de La Rochelle. En 1621, le gouvernement de Louis XIII le bannit de Bordeaux,et en 1623, l'expulsa du royaume malgré les instances du synode. national de Charenton.

Il se retira à Londres, devint pasteur de l'Eglise française, puis chapelain du roi, chanoine de Windsor et évêque d'Ely. Il mourut en 1642.

La France proteslante de Haag, dont nous résumons le récit, donne la liste des écrits du pasteur Gilbert Primerose.

Il laissa quatre fils: David, Jacques, Etienne et Jean.

David, né à Saint-Jean-d'Angély, en 1601 ou 1602, fut théologien comme son père, qu'il remplaça comme pasteur de l'Eglise française de Londres. Il vivait encore en 1674. Son fils Jacques mourut avant lui, à Paris, en 1071, et fut enterré dans le cimetière des Saints-Pères. MM. Haag donnent aussi la liste des ouvrages de David Primerose.

Jacques Primerose, second fils de Gilbert, fut un médecin distingué, et exerça d'abord à Paris, puis en Angleterre, où il s'établit à Hull. Il mourut en 1660. Voir aussi, dans La France protestante, le catalogue de ses écrits.

Etienne et Jean Primerose, 3me et 4me fils de Gilbert, n'ont laissé aucun souvenir intéressant. V. A. T.

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naire de Bobigny, a écrit une histoire de ce village. A. S... Y.

Il est triste de penser que cette question: Qui était Patrice Salin? est précisément posée dans une Revue dont il fut l'un des premiers abonnés et à laquelle il collabora pendant plus de trente ans sous les anagrammes de Nalis, Nilas, Aslin, etc. (1).

Fils d'un employé supérieur de la Monnaie, M. Alphonse Salin, vaudevilliste et chansonnier, membre du Caveau, Patrice Salin était d'origine normande par sa mère, une demoiselle Mondain de Saint-Hymer, près de Pont l'Evêque.

Quoiqu'il fût cousin de mon père, je n'ai connu Patrice Salin qu'aux approches de sa quarantième année. Il publiait alors Saint-Sulpice de Favières et me fit bientôt collaborer à son Histoire de Chilly-Mazarin. Il était non pas président, mais secrétaire de section au Conseil d'Etat, et quand il prit sa retraite avec la croix de chevalier de la Légion d'honneur, il partagea son temps entre Tours où il collaborait à une feuille locale et son château de Rosnay à Rochecorbon, ne conservant à Paris qu'un pied à terre rue des Saints

Pères.

Il est mort à Tours, le jeudi saint de 1899, laissant une précieuse collection de faïences, verreries, tableaux, meubles anciens, gravures et livres, qui doit être malheureusement dispersée. Il avait longtemps collaboré à plusieurs journaux, notamment au Bulletin du Bouquiniste d'Aubry et fait la chronique théâtrale dans une Revue de Modes.

Patrice Salin fut un des fondateurs de l'Union centrale des Arts décoratifs et de la Société de Propagation des Livres d'art. Il était lié avec nombre d'artistes et de gens de lettres: Philippe Burty, Edouard Fournier, Jacquemart, Morand, Ulysse de Blois, Butiaux, Carl Fichot, les comédiens Laroche, Grenier, Roger, Fréville, Poulet, etc. Il était propriétaire d'une maison de la rue de Condé (n° 8) que George Sand habita en 1848.

GEORGES MONVAL.

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Robert Surcouf était-il descendant, par alliance, de DuguayTrouin? (LII, 49). - En introduisant

son instance devant le conseil d'Etat, M. le baron Surcouf a fourni toutes les pièces établissant la parenté de Surcouf avec l'illustre Duguay-Trouin.

Il n'y a pas une lacune dans l'exposé du rattachement des Surcouf aux Trouin par les Porcon.

Madame de Thuisy (XLV; XLVI ; XLVII; L; LI, 987). — Voici une réponse partielle à la question posée par le con frère P. du G.

Eugène-Marie-Joseph Goujon de Thuisy, marquis de Thuisy, secrétaire d'ambassade, capitaine de mobiles, conseiller général de l'Oise, né le 10 avril 1836, a épousé, le 20 octobre 1857, Marie-Marthe Clérel de Tocqueville (fille de LouisEdouard de Cl., vicomte de Tocqueville et d'Alexandrine-Denise Ollivier), dont :

1) Laure-Marie Goujon de Thuisy, née en 1858, qui épousa, le 22 novembre 1887, Bruno-Esprit-Marie, comte de La Bourdonnaye - Blossac, son cousin germain, fils de Léon-Marie-Esprit-Gaston, comte de la Bourdonnaye-Blossac et de Marie-Clotilde Clérel de Tocqueville.

2) Geneviève-Marie Goujon de Thuisy. 3) François-Henri Goujon de Thuisy, sous-lieutenant d'infanterie de marine, né le 1 novembre 1861, tué dans un combat, au Tonkin, le 4 février 1887. 4) Gaston Goujon de Thui sy.

G. P. LE LIEUR D'AVOST.

Armoiries de familles de Guyenne

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Matha.

(LI, 779, 867, 918; LII, 80).Il ne doit pas y avoir eu une famille portant le nom de Matha ou Mathas.

Matha, petite ville du département de la Charente-Inférieure, était autrefois l'une des quatre baronnies de Saintonge, et dans les « Rôles saintongeois » de M. Th. de Brémond d'Ars; Niort, 1869, on lit : •

Extrait du greffe de la Sénéchaussée de Xainetonge du dixiesme jour de juing mil cinq cent cinquante-trois. Archiers.

Le baron de Mathas (fera) deux hommes

d'armes.

François de Montberon, baron d'Archiac et de Matha, frère de Jean Montberon, seigneur de Thors (Thors, commune du canton de

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Matha) avait épousé Marie-Jeanne de Montpezat, dont Jaquette de Montberon qui porta la terre de Matha à André de Bourdeille (sénéchal de Périgord) son mari en 1558.

E. R. F.

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Jeton en cuivre (LI, 614). Il faut lire :

<< François Raymbauld de la Foucherie, << écuyer, maire perpétuel d'Angers ». La figure de l'avers représente l'Abondance.

Ce jeton, qui porte la date de 1696, aura sans doute été frappé lors de l'anoblissement de François Raymbauld par l'édit de 1696, ou bien il se rapporte à son administration qui avait ramené l'abondance. ANNONA RESTITVTA.

Un jeton de 1701, porte également les armes de Fr. Raymbauld, maire d'Angers, et au revers la façade du Collège; il se rapporte probablement à l'inauguration de cet établissement.

L'Armorial du Jetonphile de J. Florange ne donne aucun coefficient de rareté au premier de ces jetons, dont le prix n'est alors supérieur à 1 franc que s'il est dans un très bon état de conservation.

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à joindre à un exemplaire de ce livre ré- | j'ai eu la bonne fortune de pouvoir me la puté. procurer.

Je commence, Monsieur, par vous avouer sans façon que je n'ai point gardé le secret dont vous m'avez fait confidence. Le Chefd'œuvre de l'Inconnu était trop généralement applaudi, pour en cacher plus longtemps l'auteur. On avait déjà, vous le savez, ouvert à demi le rideau, je n'ai fait qu'achever en ajoutant au nom de Themiseuil, celui de Saint-Hyacinthe. Bien des gens charmés de l'agréable lecture que vous leur avez permise en ont fait leurs remerciements à M. de Fontenelle, persuadés que c'était une production de son esprit. Lui content de sa gloire n'a eu garde d'usurper celle d'autrui. Mais le croiriez-vous, Monsieur, on m'a fait l'honneur de m'attribuer l'ouvrage,moi qui n'ai pas la conscience moins raide que M. de Fontenelle, et qui d'ailleurs étais mieux instruit de la vérité, que lui? Je n'ai point hésité à désabuser le public. J'ai démasqué le faux Mathanasius, et substitué à une laide figure, un beau portrait. Vous n'avez qu'à voir, ma dernière lettre à M. de Sallenge pour reconnaître si je vous ai bien peint. Ne craignez au reste, Monsieur, nulle mauvaise suite de la facilité que j'ai eue à vous déclarer. Bien loin de vous avoir nui, je vous assure que si vous étiez actuellement à Paris, tous nos beaux esprits vous feraient la cour, et qu'il ne tiendrait qu'à vous de remplir l'une des deux places qui vaquent présentement à l'Académie. Rien ne serait plus capable de me consoler de la mort du grand cardinal d'Estrées, mon patron, que de vous voir revêtu de sa qualité d'Académicien.

Paris, le 2 janvier 1715

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Elle est en deux volumes, sans gravures, et date de 1788. Les Liaisons Dangereuses y sont précédées de la correspondance de Laclos et de Mme Riccoboni (que j'ai donnée en appendice dans mon ouvrage) et de ces fameuses poésies fugitives.

J'y ai retrouvé celles que j'avais citées d'après l'Almanach des Muses et les manuscrits de la Bibliothèque nationale. Il s'en trouve quelques autres fort agréables, cette chanson par exemple, que je me fais un plaisir de vous adresser :

L'amour lui-même a créé ma bergère :
Mais un enfant à tout ne peut songer
Trop occupé de la former pour plaire,
Il ne la fit pas pour aimer.

Il lui donna beauté, grâce touchante,
Dons précieux faits pour être adorés ;
Mais elle n'eut qu'une âme indifférente,
Par qui ces dons sont déparés.
De mille feux son regard étincelle,
Et de l'amour c'est encore une erreur;
Il les mit tous dans les yeux de la belle,
Et n'en garda pas pour son cœur.
Laisse à ses yeux leur douceur naturelle,
Et dans son cœur, Amour, place tes feux :
Glicère ainsi ne sera pas moins belle,

Et je serai moins malheureux. Ne semble-t-il pas entendre le chevalier Danceny soupirer,sa guitare en main, aux pieds de Cécile Volanges?

E. DARD.

Les œuvres du comte d'Orsay (LII, 111). M. le comte G. de Contades, qui fut un homme de grand charme et un écrivain de tact, publia, en 1890, un Ouvrage savant, agréable et demeuré peu connu Le comte d'Orsay, Physiologie d'un roi de la mode, (in-12 de v-161 pages et portrait, impr. Quentin). M. J.-B. y trouverait avec toute l'histoire élégante et douloureuse de cette personnalité singulière, des détails sur l'activité artistique du comte d'Orsay il eut surtout l'art de se moquer avec aisance de ses contemporains et particulièrement des huissiers, et de tourner des cravates. Sa vocation de sculpteur je ne sache pas qu'il ait jamais peint avait été déterminée par l'effondrement de sa fortune, et c'est en France qu'il vint l'exercer. L'ameublement nouveau de son atelier, un grand hall anglais

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