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nommés lors du Concordat sont-ils dans ce cas? Un bref suffit-il donc pour un évêque? Dans le cas d'affirmative, pourquoi le faire suivre de bulles?

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Cte DE S-SAUD.

Claude-Louis Rousseau, évêque d'Orléans, est inhumé dans le cimetière de Blois. Son monument est composé d'une pierre debout, au sommet arrondi. Sur la face se lit cette inscription:

ICI REPOSE

CLAUDE-LOUIS ROUSSEAU
ÉVÊQUE D'ORLÉANS

BARON DE L'EMPIRE

MEMBRE DE LA LÉGION D'HONNEUR

PRÉCÉDEMMENT

ÉVÊQUE DE COUTANCES
ABBÉ DE LURE

VICAIRE GÉNÉRAL D'ALBY
CHANOINE DE L'ÉGLISE DE CHARTRES
PREDICATEUR DES ROIS
LOUIS XV ET LOUIS XVI
NÉ A PARIS LE 2 NOVEMBRE 1735
ET MORT A BLOIS DANS LE COURS DE
SES VISITES PASTORALES LE 7 OCTOBRE
1810

Cette inscription est surmontée d'un écu tiercé en pal, au 1er de sinople au coq de...; au 2° de... à trois abeilles de...; au 3 de sanguine, au chef de gueules chargé d'une croix alaisée de...

Ce chef est évidemment le franc-quartier des barons évêques; mais ici, tel qu'il est figuré, il occupe tout au plus la place d'un canton. Quant à la sanguine, représentée par des traits diagonaux croisés, c'est un émail si rare que je me demande si le sculpteur ou le dessinateur ne se sont pas trompés et n'ont pas voulu figurer plutôt le sable, ce qu'ils auraient dû faire par des traits croisés verticaux et horizontaux. Je reconnais pourtant que le sable est rare dans les armoiries de l'Empire.

L'écu, placé sur un manteau, est couronné de la toque à trois plumes avec lambrequins, surmontée du chapeau d'évêque avec ses cordons et houppes, et accompagnée de la crosse et de la mître. Au bas de l'écu pend la croix de la Légion d'honneur, fort mal dessinée.

Suivant le contour du sommet du monument est gravé ce texte :

In pace sit locus ejus et habitatio ejus in Sion (Psalm. 75).

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La femme de Bernardin de SaintPierre, Félicité Didot (L; LI, 986; LII, 304). Sans vouloir marcher dans les plates-bandes des deux confrères auxquels M. César Birotteau fait allusion dans le dernier article indiqué dans la rubrique ci-dessus, il est bien permis, je pense, de relever l'épithète de déséquilibré qu'il applique à B. de Saint-Pierre. Déséquilibré l'auteur de Paul et Virginie! de la Chaumière indienne ! de la Mort de Socrate ! Il serait à désirer qu'il y en eût beaucoup de cette envergure.

M. César Birotteau jette négligemment dans le même sac, B. de Saint-Pierre, «<le bonhomme » comme il l'appelle (et que je qualifie avec Mlle de Lespinasse d'homme bon et doux); et les parents de Félicité Didot. Il y a là une confusion qu'il importe de dissiper: B. de Saint-Pierre eut,

l'occasion de la succession de son beaupère Pierre-François Didot, des démêlés avec Léger Didot, son beau-frère; mais les autres membres de la famille, ainsi que Mme veuve Didot, étaient du côté de B.de Saint-Pierre, qui d'ailleurs gagna son procès. COMAGÈNE.

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Vers 1588, Antoine Sézille, greffier en chef du grenier à sel, qui eut beaucoup à souffrir pour n'avoir pas voulu entrer dans la Ligue.

1632. Compte rendu à un évêque [Henri de Baradat], par Antoine Sézille, recepveur des décimes du diocèse. »

1735. « Claude Sézille, échevin de la ville de Noyon » qui paraît à l'entrée du nouvel évêque « Monsieur de la Cropte » [de Bourzac].

1753-1755. Guillaume Sézille, fils de François Sézille, greffier de l'élection, noté dans un Etat fiscal de la ville.

1764. Jacques-Antoine Sézille reçu licencié en l'un et l'autre droit en l'Université de Paris.

1772. Histoire des sièges de Novon durant la Ligue par le chanoine Claude Sé

zille.

1790. Un « Césille » maire.

1807. Un marché fait avec les Cavillier de Carrépuits pour des cloches, a pour négociateurs entre autres Charles-Dominique Sézille d'Armancourt. L'une des cloches portera : « J'ai été nommée Sophie-Charlotte par M. Charles-Dominique Sézille d'Armancourt, propriétaire et ancien président du grenier à sel de Noyon >> marié, ajoutera une autre cloche, avec <<< dame Marie-Valentine Méniolle de Cizancourt >>>.

1830. Une nouvelle cloche, bénite du temps du curé et chanoine Saturne, garde ces noms Clément Baltazar Sézille de Biarre, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, maire de cette ville; dame Philippine - Anne - Pélagie Canongettes de Canecaude épouse de M. Charles-Antoine-Valentin Sézille Canongettes, chevalier de l'ordre royal de la Légion d'honneur; ancien maire de cette ville: Marie-Pierre-Charles Sézille des Essarts ;... François Marie-Raymond Méniolle de Cizancourt, chevalier de l'Ordre royal de la Légion d'honneur, marguilliers, etc. »

J'ai connu plus d'un des derniers nomniés et me rappelle comme en eux la religion et un grand amour de leur pays se confondaient pour le plus grand avantage de l'Eglise et des pauvres. Le nom des Sézille continue à garder sa place d'honneur dans l'armée et les arts.

Il se trouve parmi mes notes, une copie d'une généalogie qui remonte jusqu'au

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milieu du xv° siècle, mais sans documents à l'appui.

ELEEM. de Cant.

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Armoiries à déterminer : à trois merlettes (LII, 278). Notre confrère J. O. A. aurait pu trouver, même dans la première édition de l'Armorial de Guigard, le chevron accompagné de deux tours qui lui est inconnu. P. 252, article Guignard de Bellevue: ... sur le tout, d'azur,au chevron d'argent, accompagné de deux tours de même, qui est Guignard. La seconde édition dudit Armorial du bibliophile donne les armes cherchées (t. II, p. 249) Guignard de Saint-Priest (François), pair de France, né à Grenoble le 12 mars 1735, mort le 26 février 1821. Ecartele au i et 4 d'argent, à trois merlettes de sable (Guignard); aux 2 et 3 d'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef de deux tours d'or, maçonnées de sable (Saint-Priest). Rietstap (article Guignard, comtes de Saint-Priest) donne la même indication.

Mais il faut remarquer que Rietstap et la 2° édition de Guigard se trompent. Le chevron accompagné de deux tours est Guignard et les trois merlettes sont SaintPriest. On doit donc lire ainsi : 1 et 4, Saint-Priest; 2 et 3, Guignard. Dans sa Ire édition, Guigard n'avait pas commis cette erreur; il en avait commis une autre en faisant d'argent les tours qui sont d'or, maçonnées de sable.

Sur la famille Guignard de Saint-Priest, consulter Guy Allard, Dictionnaire du Dauphiné et Rivoire de la Bâtie, Armorial du Dauphiné.

Les armes anciennes des Richard de Saint-Priest étaient, parait-il, d'azur, à trois quintefeuilles d'argent. On les retrouve dans le blason de Guignard de Bellevue, prévôt des marchands à Lyon en 1654, rapporté dans la re édition de Guigard.

Enfin, c'est évidemment encore par erreur qu'en dépit de son texte explicatif, Guigard, dans sa 2e édition, donne le dessin des armes de Guignard (qu'il appelle à tort Saint-Priest) avec trois tours. Maintenant, comment expliquer cette interversion des quartiers qui a trompé Guigard et Rietstap? Je crois qu'il ne faut pas y voir autre chose qu'une bé

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vue du graveur chargé de fabriquer le fer en question. MÉJANES.

Officier de la grande louveterie (LII, 162, 298).Voir, Lebas Dictionnaire de la France; Block, Dictionnaire d'administration; Belaize, Dictionnaire de la vie pratique; Larousse...

Block rapporte les lois, règlements et décrets afférents à la louveterie; Larousse décrit l'uniforme des officiers et piqueurs et le harnachement du cheval. Dans le volume II des planches de l'Encyclopédie méthodique sont les armoiries de M. de Grossolles Flamarens, grand louvetier, accompagnées des emblêmes de sa charge deux têtes de loup, de face.

A. S.. E.

Ouvrages sérieux mis en vers (T. G., 665; XXXV à XL; XLII; XLIV à XLIX ; L ; LI; LII, 148, 308). — Je ne suis pas loin de croire que je viens de trouver un des plus anciens ouvrages sérieux mis en vers. C'est dans le catalogue 97 de la librairie H. Foucault, n° 3153 Dictionnaire analytique, etc. de la coutume de Normandie, avec supplément et l'ancien coutumier en vers (fait en 1280 et attribué à Richard Dourbault) par Houard. Rouen 1780-1782. Une note ajoute Le Dictionnaire de droit normand est très intéressant pour l'étude des anciennes lois françaises et anglaises. Le Coutumier en vers de 110 pages est très précieux pour l'étude de la langue et de la poésie (!) françaises au x111° siècle. »

Un coutumier en vers françois du XIIIe siècle. Trouvera-t-on plus sérieux et plus vieux ? Ch. Moncelet avait bien raison de perdre son temps à lire des catalogues. E. GRAVE.

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L'article 53 (invalidité de la promesse de mariage):

Di futuro imeneo la mutuale Promission non obbliga a contrarlo Della legge in virtù, nè ad eseguire Cio che si fosse convenuto, quando Adempiuta non sia tale promessa. Voilà les articles que tous les nouveaux mariés entendent à la Mairie (130-132): 130. 1 coniugi dovran vivere insieme

E fedeltà prestarsi ed assistenza. 131. Siede il marito di famiglia a cap:

Della civil condizion di lui La consorte è partecipe, il cognome Ne assume e ovunque di fissar suoi lari Egli creda opportun, seguirlo deve. 132. Ed al marito poi dovere incombe

D'esser l'usbergo della sua consorte,
Seco tenerla e quanto di sua vita
Ai bisogni fia d'uopo anco fornirle
Entro i confini delle sue sostanze ;
E il suo compagno à sostentar tenuta
E' la consorte se costui non abbia
Sufficienti mezzi.....

Le public a fait bon accueil à ce livre, qui a déjà atteint la 2e édition, ce qui n'est pas banal pour un Code Civil versifié ! Baron ALBERT LUMBROSO.

Inscriptions des cadrans solaires (T. G., 158, 377; XLVI à XLVIII; LI; LII, 98, 318, 377, 479). - Dans la maison de V. Hugo (Hauteville-House) à Guernesey, se trouvait une horloge flamande monumentale, à combinaisons, carillonnant à chaque heure et au bas de laquelle le poète avait fait placer le distique suivant : Toutes laissent leur trace au corps comme à l'esprit.]

Toutes blessent, hélas ! la dernière guérit.

C'est la traduction de l'inscription latine que l'Intermédiaire a déjà publiée : Omnes vulnerant, ultima necat.

TH. COURTAUX.

La fontaine d'huile (LI; LII, 23, 213, 431). Le détail signalé par N. H. relativement au miracle de la fontaine d'huile qui se serait passé dans l'hospice des vieux soldats à Rome, complète ma réponse précédente. Cet hospice, sorte de caserne pour invalides, dite taberna meritoria, fut abandonné par Alexandre Sévère, et le pape Calixte 1er construisit une église devenue Sancta Maria inTranstevere. B. P.

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« La Présidente » de Baudelaire (LII, 394, 479). J'ignore sur quels indices A. B. X. étaie sa supposition, mais je suis en mesure de lui affirmer que les sept lettres de Baudelaire, publiées par moi dans le Livre moderne du 10 novembre 1891 et reproduites aussitôt par le regretté Marcel Schwob dans l'Echo de Paris, étaient bien adressées à Mme Sabatier : j'ai entre les mains la lettre du statuaire Ernest Christophe, annonçant à Malassis qu'il tenait, avec l'autorisation de la destinataire, les originaux à sa disposition.

Aux documents allégués à diverses reprises dans l'Intermédiaire sur l'amie de Th. Gautier, de Flaubert, etc., il faut ajouter aujourd'hui quelques pages discrètes et charmantes de Mme Judith Gautier, dans le Second rang du Collier.

MAURICE TOURNEUX.

Signatures parlantes (LII, 221,432, 488). Dans une étude sur les Signatures parlantes dans les contrats notariés (XVI-XVIIe siècles) (Niort, chez Clouzot. La Rochelle, chez Faucher), M. Georges Musset étudie diverses formes de signatures. Il remarque qu'à côté des gens instruits qui signent d'une main ferme, un certain nombre emploient des signatures figurées, des signatures parlantes. Il a classé ces signatures en quatre séries:

1° les monogrammes et sicles, figures compliquées dans lesquelles on retrouve la combinaison, en tout ou partie, des

540 différentes lettres qui composent le nom du signataire.

2o les représentations d'objets rappelant le nom du signataire.

3o les représentations d'objets rappelant la profession de l'individu.

4° les figures indéterminées qui constituent la marque habituelle, commerciale, individuelle ou autre, de celui qui l'appose.

M. Georges Musset, dans les premières de ces signatures, voit un vestige de la marque de fabrique, dans certaines professions, obligées.

Quant aux signatures rappelant le nom du signataire, c'est un jeu d'esprit facilement explicable; ce qui est plus explicable encore,et plus commun,c'est l'apposition de l'outil symbolique de la profession.

La planche que nous donnons, d'après M. Georges Musset, fera mieux comprendre ce qu'étaient à cette époque les signatures parlantes.

53. Signature de Pierre Girault, de La Rochelle. (Raymond, 2 février 1581) (n. s.)

54. Une pelle de four. Signature de Pierre Auchier, marchand boulanger (Do, 2 février 1581) (n. s.)

55. Signature de Yvon Daurange, breton maître et pilote d'une barque. (D, 24 mars 1581).

56. Signature de Mathurin Levieulx, maître charpentier de navire (D:, 1581, passim).

57. Une ancre. Signature de Jean Paris, marinier de La Rochelle. (D', 4 septembre 1581).

et

58. Un mât avec flammes, vergues cordages. Signature de Jean Campion, capitaine de navire, lieutenant de La Suzanne de La Rochelle (D', 1581, passim.) 59. Signature de Pierre Hardy, marchand coutelier. (D, 11 mai 1581).

60. Signature de Thomas Hervé, chand écossais. (D', 22 avril 1581).

mar

61 et 62. Signature de Jean Jumel et Guillaume Gausselin, mariniers du Hable de Grâce (Le Havre). (Naudin, 1584). La figure 61 représente un gouvernail.

63 et 67. Signature de Bernard Bayle, marinier du Langon, en la rivière de Bordeaux, qui a « signé et marqué ». D., 1584).

64. Une demoiselle. Signature d'Antoine Favreau, recouvreur de maison à La Jarne en Aunis. (D, 18 juin 1584.

65. Signature ou marque marchande de Jacques Daniel, marinier de Morbien (Morbihan), en Bretagne; Daniel signe d'ailleurs à côté de la marque.

66. Une pelle de four accompagnant la signature de Jacques Crespeau, marchand boulanger à La Rochelle. (D, 1584, passim).

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68. Signature de Pierre Regnault, laboureur à Puilboreau près de La Rochelle. (D, 13 novembre 1584).

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maître et bourgeois en partie du Jacques, et de Guillaume Morisse, contre-maître de ladite barque. (D', 30 juin 1584).

71 Signature ou marque marchande de Jean Barrault, marinier, du Broil près Marennes (D, 16 juin et 9 août 1584).

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