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non, de M. Ch. de Bré et de Mgr Goddard. 3' Que M. Ch. de Bré, aujourd'hui rédacteur au Galignanis Messenger, est l'auteur d'un livre intitulé: Le Roman du Prince Impérial, publié par Savine, 12, rue des Pyramides, à Paris, livre dans lequel l'auteur lui-même prouve que la vérité ne se trouve pas;

4° Que c'est M. Clifford Millage, aujourd'hui tuteur de l'enfant et aussi Mgr Goddard qui a présenté M. de Bré à M. Savine;

5- Qu'un chapitre a manqué à l'ouvrage de M. de Bré.

Ces faits curieux une fois bien établis, l'Umpireader, à qui d'ailleurs le dernier mot est resté, déclara que les pièces et documents gardés par le solicitor de Londres contenaient peut être encore l'acte de naissance de l'enfant et l'acte de mariage de la mère; qu'en tout cas, il était surprenant qu'après avoir présenté M. de Bré à M. Savine pour publier un livre complet, M. Clifford Millage ait exigé que la vérité ne fût pas dans ce livre et que manquassent les documents promis à l'éditeur et annoncés dans le Journal de la Librairie. Pour conclure, l'Umpireader ajoutait, en parlant de la copie des actes de mariage et de naissance : « Leur publication sera faite le jour où celui qu'on appelle le Prince Victor viendra en France agir en vertu d'un testament qui est nul ».

en

Ce qu'il y a de plus amusant dans tout cela, c'est que, jouant avec son adversaire comme un chat avec la souris, l'Umpireader, prit souvent plaisir à citer, sans indiquer la source, des passages du livre de M. de Bré, passages que M. St-John Brenon, le solicitor de Londres, s'empressait de démentir sans prendre garde aux conséquences de ses démentis. N'était-il pas piquant, en effet, de voir M. de Bré contesté par M. St-John Brenon, alors qu'entre ces deux messieurs avait existé le trait-d'union Clifford Millage?

Si vous le désirez, je vous ferai tenir la collection de l'Umpire et alors la vraie vérité vous sera connue dans tous ses dé

tails.

Aujourd'hui, certaines personnes ont autant d'intérêt à cacher la vérité qu'elles en ont eu à faire semblant de vouloir la dire avant la fameuse publication du livre incomplet de M.de Bré; vous pouvez donc être certain que l'histoire qu'on vous a contée ne vaut pas mieux que celle contenue dans ce livre. Elle est habilement con

çue, mais pas encore assez pour qu'en n'en voie pas les ficelles et les contradictions.

Ainsi, par exemple, l'« aimable et distingué confrère » qui vous a renseigné, qui se dit tuteur de l'enfant assure que cetenfant a d'abord été élevé chez une

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miss Martin, ensuite chez une dame Husson à Bercy; or, le solicitor St-John Brenon, a positivement déclaré dans l'Umpire que l'enfant a d'abord été élevé au château de Sans-Souci, à Bellevue, près Paris, par Mme la marquise d'Oyley, nièce,par son mariage,du dentiste de l'impératrice. Votre confrère assure que la mère de l'enfant « disparut mystérieusement d'Angleterre peu de jours après le drame du Zoulouland»; or,le « drame » remonte au milieu de juin 1879, et comme, toujours d'après votre confrère, l'enfant n'a aujourd'hui que 14 ans 112, il se trouverait que sa mère aurait confié à la soidisant miss Martin un enfant qui n'était pas né!

Votre aimable confrère, qui doit se trouver très gêné depuis la polémique de l'Umpire, dit encore que la mère ne connut le nom du père de son enfant qu'en voyant le portrait du Prince publié par la presse londonienne lors de sa mort; or, le solicitor aux documents, M. St-John Brenon, affirme, dans une lettre du 20 mai 1894, que miss Watkins connut le nom du Prince lors du mariage du duc de Norfolk en 1877, mariage auquel le Prince assistait parmi les invités, et M. de Bré,affirme la même chose dans son livre (pages 240 et suivantcs).

Je n'en finirais pas s'il me fallait relever toutes les erreurs de votre confrère qui aurait dû tâcher, avant de vous causer, de concilier ce qu'il allait dire avec les déclarations de l'homme de M. Clifford Millage

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M. de Bré et celles du solicitor de Londres, M. St-John Brenon.

Vous aurez remarqué aussi que votre confrère assure que miss Watkins était mariée à un Walter Kelly, mais que celui-ci a soin de mourir en 1879.Ouvrez le Roman du Prince Impérial, vous trouverez quatre billets du Prince dont un est signé Walter Lewis, c'est-à-dire Walter Louis; ensuite, demandez à voir l'original de ce dernier billet si quelqu'un a ajouté le nom Walter à la signature du Prince, vous saurez quel a été le but du livre paru incomplet. De plus, ouvrez ce livre à la page 240, vous trouverez qu'« à l'époque de sa liaison avec le Prince,soit pour cause accidentelle, soit pour tout autre cause, miss Watkins était libre ».

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73 .... Si votre confrère est réellement le tuteur du fils de Napoléon IV,il me reste une chose à lui demander: La raison du livre incomplet de M. de Bré et la raison de l'annonce complète du Journal de la Librairie, le motif de la publication de quatre billets sans importance et le motif de la non-publication des importants documents gardés, sur l'ordre du tuteur, par le fameux solicitor de Londres ?

Espérant que vous voudrez bien, dans l'intérêt de la vraie vérité, accorder l'hospitalité de vos colonnes aux lignes qui précèdent et dont je prends toute la responsabilité, je vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de mes sentiments distingués. J. D'ANDERLECHT.

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Poudre et imprimerie connues des Romains (L, 891,996; LI, 939). — Rapprocher des observations de M.Eugène Grécourt, cette réflexion de Cornarmond, rapportée par Schvermans dans son ouvrage sur les Sigles figulins de l'époque romaine (Bruxelles, 1867, p. 21), au sujet des poinçons employés par les potiers pour signer ou marquer leurs œuvres : « On est surpris en les examinant que l'invention de l'imprimerie ait tardé aussi longtemps à surgir de l'esprit de l'homme, car chaque sceau représente, une petite planche d'imprimeur dont les lettres sont fixes, au lieu d'être mobiles et de pouvoir se placer à volonté ». Il est à remarquer, ajoute l'auteur, que parfois comme si ces poinçons avaient été clichés sur des lettres mobiles, ils présentent des transpositions analogues à nos « coquilles » d'imprimerie... Il existe des sigles à lettres incuses, et par conséquent imprimées à l'aide de Pi. R. poinçons en reliefs,

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nue, est une des bases du principal et immortel ouvrage Principi di una Scienza nuova d'intorno alla natura delle Nazioni un vol. in-12,qu'il publia à Naples vers la fin de 1725, chez Felice Mosca, qui a eu un très grand nombre de réimpressions en Italie et qui a été traduit en plusieurs langues. Dans le livre IV de cet ouvrage, Vico, en se fondant à la fois sur la philologie et la philosophie, soutient que les nations, conduites par une main providentielle, s'élèvent continuellement dans les orbites qui leur sont assignées et, arrivées au sommet, elles déclinent pour s'élever de nouveau.

Cela fait que les nations, arrivées au sommet, corrompues par le luxe et la mollesse des mœurs tombent sous le pouvoir d'autres nations plus vigoureuses et meilleures et dépérissent, rongées par les plaies civiles; les villes se transforment en forêts, où les hommes vivent comme des bêtes et s'enfoncent toujours plus, pour de longs siècles, dans la barbarie, jusqu'au jour où les nations reprennent le cours ascendant et renaissent, comme le Phénix, de leurs propres ruines. Il n'y a donc pas évolution, mais retour (ricorso), c'est-à-dire recommencement; il n'y a pas une continuité de formes ascendantes, mais un cercle fatal et fixe de développement historique, intellectuel et moral, qui oblige l'homme, dans tout le temps et dans tout l'espace, à refaire le même chemin, d'abord sous l'aiguillon d'un besoin inconscient, ensuite sous l'empire des lois.

G. UZIELLI,

Les tambours ce qu'on a dit pour et contre eux (LI,889, 967; LII, 19). Le tambour Morio.-Chers tambours, va-t-on vous supprimer ? C'était ce qu'on avait déjà médité, il y a vingt-cinq ans. Un décret avait même édicté cette mesure, mais comme le fait jurait par trop avec l'usage, on est revenu sur cette mesure et voilà, paraît-il, que c'est à recommencer. Ceux qui tiennent pourl'euphonie exhibent un argument. A les entendre, le tambour, primitivement mis en œuvre par les peuplades du Nord, serait un instrument barbare.Eh! messieurs, est-ce que la guerre n'est pas l'acte de la plus insensée et de la plus exécrable des barbaries? Mais voyez donc ce qui se passe journellement

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sous nos yeux ! L'art militaire, c'està-dire celui qui a pour objet de faire tuer méthodiquement, sur un champ de bataille, cent mille hommes par cent mille hommes, n'est-il pas, dans l'état de notre civilisation, le premier et le plus honoré des arts? N'est-il pas celui pour lequel on bâtit les plus belles Ecoles, le même auquel on sacrifie le plus de temps, de savoir, d'argent et de forces vitales? Oui, sans doute, et, en dépit des cris de réprobation poussés par la philosophie moderne, c'est celui des arts que notre brillante société cultive avec le plus de sollicitude et auquel s'adressent de préférence les jeunes gens de distinction, parce qu'ils y voient une source de noblesse.

Très bien, mais descendons de ces hauteurs et ramenons, s'il vous plait,la question à sa simplicité native: au tambour.

Le tambour, Michel Montaigne l'a célébré en rappelant ce Ziska, du pays de Bohème, qui léguait la peau de son ventre pour en recouvrir une caisse favorable à la propagande d'une hérésie. Catherine II l'aimait, parce qu'elle voyait que ses sons faisaient taire le commérage des camps,et Napoléon le favorisait en ce qu'il trouvait en lui un auxilaire propice aux glorieuses tueries qu'il commandait. L'Intermédiaire a même cité les paroles que le rude soldat a prononcées à ce sujet. Mais puisque nous en sommes à ce chapitre, je demande à rapporter ici un trait des plus curieux, un épisode de guerre, négligé à tort par les historiens et qui, je crois, ne manquera pas d'intéresser nos lecteurs.

Au milieu du plus terrible des hivers, après cet incendiede Moscou qui dérangeait tous ses calculs, Napoléon avait visiblement perdula tête; c'est ce que note Chateaubriand dans les Mémoires d'outre-tombe. Dès les premières heures, enveloppé dans sa redingote à fourrure, il se jeta sur son traîneau, en laissant à ses maréchaux, notamment à Ney et à Davoust, le soin de guider la Grande Armée à travers les brouillards, la neige, la famine, les hordes de cosaques et le vol des vautours. Il avait à regagner la France au plus vite, d'abord afin de réfréner les suites de la conspiration du général Malet et, en second lieu, pour y rassembler les débris de son autorité défaillante. On sait qu'à la nouvelle du désastre, les Autrichiens, es Bavarois, les Prussiens, embrigadés

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de force sous les aigles, commencèrent

se débander. Chemin faisant, en longeant l'Europe mutinée, le vaincu faisait feu de tout son génie, ayant de contrée en contrée, une résistance nouvelle à réduire. En un certain canton de l'Allemagne, je ne saurais dire lequel, il eut à évoluer dans une place de très peu d'étendue, mais qu'il lui importait de sauvegarder. Par son ordre, cette citadelle devait être évacuée par nos troupes, mais temporairement. On n'y laissa donc qu'un soldat, et ce seul soldat était un tambour.

Ecoute bien, dit un chef à cette unité, tu vas rester seul ici. Ce ne sera que pour peu de temps, car nous viendrons te rejoindre. En attendant, tu battras la charge sans relâche. Tu seras toujours en mouvement, allant et venant, pour aller et revenir ici de manière à faire accroire aux assiégeants que la garnison n'est pas pas sortie. Comprend-tu ?

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- Je comprends, mon colonel.

Sur ce, la place ayant été évacuée, le tambour se mit en devoir d'exécuter sa

consigne. Il n'avait aucun moyen de défense et risquait d'être passé au fil de l'épée, si l'ennemi se présentait; mais il ne se déferra pas. Animé d'une énergie sans pareille, tout en faisant le tour de l'esplanade, il se mit à jouer de ses baguettes sur sa peau d'âne avec une bravoure d'un superbe stoïcisme. Bref, il multipliait si bien les rrra et les fla que les Autrichiens, croyant que la garnison n'était pas sortie, prirent peur et se hâtèrent de déguerpir.

Cette retraite opérée, les nôtres revinrent, suivant la promesse faite et l'on félicita le brave tapin en question. Soit dit avec ou sans jeu de mots, une telle prouesse ne pouvait que faire du bruit, si bien que l'affaire arriva jusqu'à l'empereur. Napoléon, ainsi qu'on le sait, avait du goût pour ces sortes de scènes. Il éprouva le désir de voir le tambour et le fit appeler au bivouac :

-Comment t'appelles-tu ?

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Sire, je me me nomme Morio.

Eh bien, tu viens de te conduire en héros, [En même temps, détachant sa croix de sa poitrine,il la lui tendit].Je te nomme chevalier de la Légion d'honneur et je te fais baron, avec promesse de majorat.

Dès le jour même, les deux brevets furent signés. Il était chevalier et baron.

77 Quant au majorat, la rapidité des événements et la tournure sinistre que prenait la fortune de l'empire firent qu'il n'en devait plus être question.

Ce que je viens de raconter est l'exacte vérité. Tous les habitants de la ville de Bourges ont connu le héros de cette histoire. Sur la fin du règne de Charles X, étant alors un enfant, (je venais d'entrer en quatrième), j'ai pu voir de près l'extambour des armées impériales. Le baron Morio était un petit bout d'homme, pas plus haut que ça, comme on dit dans le peuple. Très mal vu des Bourbons à cause de la ferveur de ses opinions bonapartistes, il était pauvre, mais il portait son indigence avec fierté. Il va sans dire que le ruban rouge, si peu prodigué, ne quittait pas son habit. Il exerçait la profession de teinturier pour vivre. Le jour où il me fut donné de le voir, il était sur le seuil de şa modeste boutique, les mains noircies par la teinture. Je crois qu'il était italien d'origine, peut-être corse, mais pour sûr il avait le cœur bien français.

Un enfant du peuple, un petit tambour se faisant ouvrier, un tel petit homme décoré et baron, la foule offusquée par un spectacle si nouveau, n'en revenait pas. Si elle eût été à même d'interroger notre histoire en remontant à quarante ans en deçà, elle en aurait bien'vu d'autres. Par exemple, elle eût entrevu le fils d'un aubergiste du Quercy devenu roi et faisant souche de princes. Mais suis-je assez simple! elle aurait salué un autre teinturier, celui-là de Lectoure, fait maréchal de France et duc, et devenant le semis d'une tribu de nobles.

Ah! cette Démocratie française, que d'aristocrates elle s'est amusé à faire ! Que de dédaigneux aussi, de leur point de départ plébéien et combien d'ingrats!

Le baron Morio, cela va sans dire, faisait cause commune avec les libéraux, les napoléoniens et les républicains du pays, car tous ces éléments-là, issus de 89, formaient la Vache à Colas.

Où, quand et comment a fini ce petit baron? C'est ce que j'ignore. En écrivant ces lignes au courant de la plume, je n'ai eu que deux choses en vue : la première ça été de démontrer l'utilité stratégique du tambour; la seconde, d'ajouter un nom à la liste des héros inconnus.

PHILIBERT AUDEBRAND.

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Seigneur de la Grange-Batelière (LI, 667, 860, 910, 973). Bruyères-leChâtel fut érigé en marquisat par lettres d'août 1676, enregistrées le 4 septembre 1676,en faveur de Jean-Louis Lepinette le Mairat, conseiller au Parlement de Paris (Tablettes historiques, généalogiques, etc., IV partie. p. 160), décédé en 1713, sans alliance, qui était issu du mariage contracté en 1631,entre Jean-Louis Lepinette le Mairat, seigneur de Bruyères-le-Châtel, depuis 1641, et Charlotte Lesné (Laisné ?) fille d'Albert, maître des comptes et de Catherine Passart. Ce marquisat était possédé au XVIIIe siècle par un descendant d'Antoine (frère aîné du premier marquis de Bruyères) dont je ne connais que deux filles, la comtesse de Gibertés et ia marquise de Morard (La Chesnaye des Bois. Dictionnaire de la noblesse, XI, 885).

D'ailleurs Marguerite Laisné, dame de Manceau et de Bruyères-le-Châtel, épouse Pierre Maupeou, anobli en 1586. Cette terre de Bruyères fut érigée en vicomté par lettres de septembre 1657, registrées le 4 du même mois, en faveur de René de Maupeou leur petit-fils (Tablettes historiques, généalogiques, etc., IV partie, p. 348) dont la postérité la possédait encore à la fin du XVIIe siècle.

Y a-t-il eu deux terres du même nom, ou s'agit-il du démembrement de la même terre dont chaque partie aurait conservé le nom originaire ?

G. P. LE LIEUR D'AVOST.

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79 blement, à son origine, une fondation [ pieuse des la Trémoille, qui en avaient parsemé toute la contrée. C'est ainsi qu'Audebert de la Trémoille avait jeté, vers la fin du XI° siècle, à Villesalem, les fondements d'une des plus belles églises romanes qu'aient possédées nos provinces du centre. Villesalem fut, à partir de ce moment jusqu'en 1789, une importante succursale de Fontevrault (manuscrit de Dom Fonteneau, t. LXXXI, lib. de Poitiers).

Mais pour Fontmorond, je n'émets qu'une supposition, la basant toutefois. sur ce qui suit :

Moreri, en donnant la généalogie des la Trémoille, établit, presque à l'origine de cette grande famille, une bifurcation en donnant à une des deux branches, le nom de la Trémoille Fontmorond. Quant à la branche qui reçut de Louis XI l'apanage de Thouars et qui donna à la France les grands capitaines que l'on sait, elle conserva peu de propriétés dans le pays qui fut son berceau. Elle y avait seulement la suzeraineté sur de nombreux domaines et une juridiction absolue sur un territoire restreint. A partir de Gui VI, qui vivait en 1343 et qui fut inhumé, ainsi que son épouse Radegonde Guenaud, à l'abbaye de la Colombe, les la Tremoille ne séjournèrent plus guère dans le pays, dont ils tinrent toujours cependant à porter le nom. Dans un de leurs budgets, il est dit à propos de la Trémouille « la << plus petite terre de nos dits seigneurs, << mais à laquelle ils tiennent, pour ce << qu'elle est de leur nom ». Nulle part on ne trouve plus ce nom ayant un lien quelconque avec celui de Fontmorond.

Le prieuré de Saint-Antoine de Fontmorond dépendit alternativement des abbayes de Saint-Louis et de Fontgombaud.

Maintenant, faut-il voir un rapport entre les trois taus des armes de Fontmorond, et le quadruple tau en forme de croix, qui sert de monogramme aux la Trémoille d'à-présent, et qu'ils emploient souvent au lieu du timbre armorié ?...

Je pense qu'il n'y a là qu'une simple coïncidence.., et j'ai toujours cru voir dans ce monogramme, les quatre lettres initiales de Trémoille, Thouars, Talmont, Tarente. M. A. B.

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Armoiries de familles de Guyenne (LI, 779, 867, 918). Mathat ou Malba. M. de Barrau, dans son ouvrage sur les familles du Rouergue, cite une famille de Mathat qui finit avec Raymond de Mathat, lequel testa le 21 mai 1774, ne laissant de sa femme Marie-Anne de Neuvéglise que sept filles :

1o Marie-Anne, femme de Bernard de Girou, lieutenant-colonel de cavalerie; 2o Etiennette morte fille; 3° Françoise, mariée à M. Disols de la Cassanhé; 4° Marie, mariée, à M. Rouvellot de Cussac; 5° Catherine-Christine, mariée le 26 février 1764, à M. de Patris de Cougonne; 6" N., femme de M. Benoit de Saint-Geniez ; 7° N., femme de M. Rogéry.

Madame Patris, née Mathat, cut un fils, directeur des haras de Rodez, ancien officier de l'armée des princes, chevalier de Saint-Louis, qui épousa Augustine de Cassan-Floyrac,et en eut une fille unique, mariée en 1833, avec Jean-Joseph de Cassan Floyrac, son cousin germain, chef de sa maison, dont le représentant actuel, Arthémon-Jean-Henri de Cassan Floyrac, a épousé, en 1867, Mlle Amelot, sans postérité. Vicomte DE Varaize.

Famille Marcotte. Je trouve dans l'Armorial de Picardie, généralité de Soissons, publié d'après les registres manuscrits de la Bibliothèque nationale, par Borel

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