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MEMBRES HONORAIRES.

MESSIEURS:

1. Baron d'INGELMUNSTER, à Ingelmunster.

2. P. BUYCK, architecte-voyer de la Flandre-Occidentale. 3. J. CLOEDT, à Bruxelles.

4. WALLAYS, peintre d'histoire, à Bruges.

5. WITTOUCK, chirurgien, à Hulste.

6. M. DIEGERICK, à Ypres.

7. SNELLAERT, docteur en médecine, à Gand.

8. MARCHAL, conservateur des manuscrits à la bibliothèque royale, à Bruxelles.

9. Baron DE WESTREENEN DE TIELLAND, conseiller d'État de S. M. le roi des Pays-Bas.

10. D. Lors, major de la gendarmerie belge, chevalier de la légion d'honneur.

11. H. PIERS, membre de la société royale des antiquaires de France, etc. à Lille.

12. L. A. WARNKOENIG, professeur à l'université de Fribourg et conseiller aulique du grand-duc de Bade.

18. ADDISON, littérateur, à Londres.

14. GODEFROY, a Paris.

15. Le Dr DE WOLF, littérateur, à Gand.

MEMBRES HONORAIRES.

16. E. JONNAERT, pharmacien, à Gand.
17. MESSIAEN, archiviste de la ville d'Ypres.
18. DE BRAUWER-VANDER GHOTE, à Bruges.

19. DE COENE, Sous-archiviste de la province, à Bruges.

20. COPPIETERS, docteur en médecine, à Ypres.

21. P. VERTE, docteur en médecine et en chirurgie, à Bruges. 22. C. R. HERMANS, recteur des classes latines et archiviste de la ville de Bois-le-Duc, bibliothécaire de la société des beaux-arts du Brabant septentrional, etc.

NOTICE

SUR UN

TOMBEAU TROUVÉ A HARLEBEKE,

LE 3 AOUT 1845.

Chargés, il y a deux ans, de faire des fouilles à Harlebeke, à la recherche des tombeaux des anciens forestiers de Flandre, qu'une vieille tradition disait devoir exister dans cette localité, nous ne pûmes rester étrangers à de nouvelles fouilles faites il y a quelques semaines par d'autres personnes et dans le même but que nous nous étions proposé.

Une lettre, en date du 2 août 1845, fut adressée par M. le Ministre d'État, Gouverneur de la Flandre occidentale, à la régence d'Harlebeke, pour l'inviter à vouloir autoriser MM. De Corte, ancien professeur d'histoire, Verstraete, propriétaire et rédacteur du Nouvelliste, et De Busscher, entrepreneur, à faire des fouilles au cime

tière d'Harlebeke, dans un endroit, où, lors de la démolition de l'ancienne église en 1769, il parait que l'on avait découvert des tombeaux, qu'on fit passer pour ceux des forestiers de Flandre.

Les fouilles furent faites la nuit du 3 au 4 août et eurent pour résultat la découverte de tombeaux dont un seul était en grande partie conservé et que nous avons visité à notre

tour.

Le Nouvelliste, de Bruges, fut le premier à annoncer la découverte, et les autres journaux de répéter que les tombeaux des forestiers venaient d'étre découverts. Cependant la dispute continue et l'on a beau dire « que cette découverte doit confirmer ou détruire à tout jamais la tradition d'après laquelle les tombeaux des plus anciens sou verains de notre pays subsisteraient encore à Harlebeke, » la question n'est pas avancée d'un pouce, car le tombeau trouvé ne date que d'environ cinq siècles. En voici les preuves.

Un tombeau sans date, sans inscription aucune, doit être envisagé pour son ancienneté d'après la matière dont il est construit, d'après sa forme et les objets qu'on y trouve. Le tombeau découvert à Harlebeke a la forme rectangulaire, il a 2,10 mètres de longueur, sur une largeur de 0,88 et une profondeur de 1,20 mètres; il est construit en briques rouges, posées de champ, dont les dimensions sont : 0,24 centimètres de longueur, 0,12 centimètres de largeur et 0,06 d'épaisseur. Le ciment se compose de mi-chaux et mi-sable; une couche de gros badigeon d'un millimètre d'épaisseur et de même matière revêt tout l'intérieur qui est peint à fresque.

Ces données suffisent, pour prouver que le tombeau en question n'est pas très-ancien. Avant le x siècle, les sépultures chrétiennes de notre pays avaient la forme

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