» Il est à remarquer que si l'évêque souhaite officier ce jour-la et dre la grand'messe, on la célèbre avec la même solennité que les six jour auxquels il doit tout l'office, qui sont les fêtes de Pâques, Pentecôte,» Médard, S. Eloi d'été, l'Assomption de la Vierge et la Nativité de Notre Seigneur. En ces six jours seuls et celui de son entrée, deux chanoines, revêtus de chapes, chantent au bas des degrés du sanctuaire, et imme diatement avant que le sous-diacre commence l'épitre, ce qu'on appar Laudes. Elles commencent par Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat, qui ne se chantent dans l'église de Noyon qu'aux six jours c dessus nommés. Le chœur y répond. On prie par des acclamations pour pape, pour l'évêque de Noyon, pour le roi, pour la reine, pour les juges et pour les armées. Pendant ces acclamations, l'évêque, la mitre en tête est assis dans un fauteuil placé sur le marchepied et adossé à l'autel. S la fin, les deux chanoines montent et s'avancent au milieu du sanctuaire Ils font une inclination à l'évêque, auquel on met en ce moment la cross à la main, et ils chantent ce qui suit : » Le chantre Te pastorem; le choeur répond: Deus elegit. Le chantre Istá sede; le choeur: Te conservet. Le chantre: Annos vita; le chaur Deus multiplicet. Le chantre : Feliciter, feliciter, feliciter, tempora mah habeas, tempora multa habeas, tempora multa habeas, multos annos. » En ce même jour d'entrée, et toutes les fois que l'évêque officiant da donner la bénédiction pontificale, après la division de l'hostie, et avad la de mettre la particule dans le calice, laquelle il met alors sur tène, sans dire Pax Domini, etc., le diacre annonce cette bénédiction Pour cet effet, étant à la droite dn prélat et à demi-tourné vers le peu il dit: Præparate vos ad benedictionem, et n'ajoute point et Humiliate u comme il se pratique en d'autres églises. » Dissertation sur le Noviodunum Suessionum de César, dans laquelle on réfute Sanson et les écrivains qui ont adopté son opinion sur Noyon. Etymologie de Noviodunum et de Noviomagus. qui appartenait la ville de ce nom, étendent leur domination géographiquement contre lui que Noyon faisait partie du Sois- sonnais, et non du Vermandois. CHAP. V. - Colliette, auteur hostile à Noyon, prouve involontai- rement par l'histoire que cette ville faisait partie, non du Ver- 19 CHAP. VIII. - Continuation du sentiment de Sanson. Guerre des Belges. - Sanson se trompe sur la position du camp de César. CHAP. XI. Dispositions de Cesar pour livrer bataille aux Belges. Elle n'a pas lieu. Ils sont battus sur les bords de l'Aisne CHAP. XII. - Jules Cèsar arrive devant Noviodunum. 1 livre assaut à la ville et échoue. Nouvelles dispositions de César : la ville se rend. Il traite avec les chefs de la nation, reçoit leur soumission et se dirige vers Bratuspantium. Recherches et description de l'enceinte de Noviodunum. CHAP. Jer. -Manière dont étaient construites les murailles des places-fortes gauloises. Moins de 350 ans après César, les Romains reconstruisent celle de Noviodunum, qui devient le cheflieu des Lètes, établis à Contraginum (Condren). Ces Lètes paraissent avoir été ceux qui ont fait prévaloir le nom de Noviomagus sur celui de Noviodunum. CHAP. II. - Forme, dimension et description de l'enceinte gallo- CHAP. III. — Visite archéologique de l'enceinte gallo-romaine. tion. Tour Roland. · Epaisseur de la muraille gallo-romaine. -Sa descripEtait flanquée de tours rondes. Porte Lutetia Parisiorum, dite du Chastel. CHAP. V. La muraille gallo-romaine de Noviodunum recèle des CHAP. VII. Porte Augusta Veromanduorum. Autres débris d'anciennes constructions. - Découverte de deux bas-reliefs. Porte Corbaut.. CHAP. VIII. Fin de la visite archéologique de l'enceinte gallo- romaine. Pages 52 61 65 2o PARTIE. -- HISTOIRE DES ANCIENS COUVENTS ET DE LA CITADELLE, OU NOYON ASSIÉGÉ, PRIS ET REPRIS PAR HENRI IV ET LES LIGUEURS. CHAP. II. Histoire de l'abbaye de Saint-Eloi. CHAP. IV. Suite de la Ligue et des Ligueurs noyonnais. Mort de Henri III. Avénement de Henri IV au trône de France. 124 CHAP. V. - Henri IV investit Noyon. Cause du siége. Etat de Pages 128 la place. Sa description. De Rieux s'y jette pour la secourir. CHAP. VI. — Le maréchal de Biron campe près de la rivière d'Oise dans l'intention de commencer l'attaque par l'abbaye de S.-Elol. Soins du gouverneur. — La ville reçoit à grand'peine un faible secours. Défaite d'un autre. - Tentative du vicomte de Tavannes pour y jeter du monde. - Il est battu et fait prisonnier. Le duc d'Aumale essaie une nouvelle tentative. — Il est mis en déroute. CHAP. VII. Le roi fait attaquer d'abord l'abbaye de S.-Eloi et CHAP. X. Excursion du roi à Ham. — Siège du château de Pierre- du roi. Levée du siége de Pierre-Fonds. Retour du roi. Fin tragique du capitaine de Rieux. 133 139 147 153 160 CHAP. XI. Histoire de l'abbaye de S.-Barthélemi et du couvent 166 178 CHAP. XIII. Demolition de l'abbaye de S.-Eloi. Construction de la citadelle. - Place d'armes ajoutée à la ville. -- Rue NeuveS.-Eloi.- Abbaye de S.-Etienne et église paroissiale de S.-Elot. -Morlaincourt. CHAP. XIV. - La peste se déclare après la prise de la ville. — Detresse du clergé, Il ordonne des prières et fait des processions 191 pour le rétablissement de la paix dans le royaume. Fanatisme de quelques-uns de ses membres. Les Ligueurs essaient de se rendre maîtres de Noyon par surprise, mais ils échouent. CHAP. XV. Le comte de Mansfeld et le duc de Mayenne assiégent Noyon. Tous les efforts de l'attaque se portent derrière l'HôtelDieu. - Belle défense du gouverneur. Le roi tardant à le secourir, il se voit contraint de capituler après un violent assaut, et refuse le pillage à ses soldats. Incidents survenus durant le siége. L'armée se débande, et Mayenne ne peut tenir sa promesse aux Parisiens. -- CHAP. XVI. Nouvel exemple du fanatisme des membres du cha- CHAP. XVII. Amiens se soumet sans condition. Les habitants CHAP. XVIII. - Démolition de la citadelle. Les religieux bénédictins de S.-Elot rentrent dans leur ancien domaine et font reconstruire un couvent provisoire. — Ils transigent avec les habitants et s'établissent en ville. - Nouvelle abbaye. Sa magnificence. Sa ruine. Cours ou promenade publique. et Sarazin. Pages 213 218 Calvin 231 3o PARTIE. - CATHÉDRALE, CLOÎTRE ET BATIMENTS CLAUSTRAUX DE NOYON. Description critique et historique de la cathédrale de Noyon, de son cloitre et de ses batiments claustraux, où l'on démontre que la durée de la période assignée jusqu'ici aux monuments de transition, est en contradiction avec les faits dans l'ancienne France proprement dite. CHAP. Ier. 241 266 Evêques qui y furent |