XVIIe siècle; lettres, sciences et arts, France, 1590-1700: ouvrage illustré de 17 chromolithographies et de 300 gravures sur bois (dont 16 tirées hors texte) d'après les monuments de l'art de l'époque

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Firmin-Didot et cie, 1882 - 581 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

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ÇáÕÝÍÉ 218 - C'est moins un livre que des matériaux pour orner un livre. On lut avidement ce petit recueil ; il accoutuma à penser et à renfermer ses pensées dans un tour vif, précis, et délicat.þ
ÇáÕÝÍÉ 294 - Bourdaloue fût connu. Ses discours, soutenus d'une action noble et touchante, les premiers qu'on eût encore entendus à la cour qui approchassent du sublime, eurent un si grand succès, que le roi fit écrire, en son nom, à son père, intendant de Soissons, pour le féliciter d'avoir un tel fils.þ
ÇáÕÝÍÉ 397 - Un bourgeois aime les bâtiments; il se fait bâtir un hôtel si beau, si riche et si orné, qu'il est inhabitable. Le maître, honteux de s'y loger, ne pouvant peut-être se résoudre à le louer à un prince ou à un homme d'affaires, se retire au galetas, où il achève sa vie, pendant que l'enfilade et les planchers de rapport sont en proie aux Anglais et aux Allemands qui voyagent, et qui viennent là du Palais-Royal, du palais L...þ
ÇáÕÝÍÉ 252 - Lisez-le, et dites si Anacréon a su badiner avec plus de grâce ; si Horace a paré la philosophie et la morale d'ornements poétiques plus variés et plus attrayants; si Térence a peint les mœurs des hommes avec plus de naturel et de vérité ; si Virgile enfin a été plus touchant et plus harmonieux.þ
ÇáÕÝÍÉ 260 - ... d'affaires sérieuses, importantes et tragiques, et incontinent après de choses communes, vaines et comiques, c'est ignorer la condition de la vie des hommes, de qui les jours et les heures sont bien souvent entrecoupés de ris et de larmes, de contentement et d'affliction, selon qu'ils sont agités de la bonne ou de la mauvaise fortune.þ
ÇáÕÝÍÉ 109 - ... ils en parlent comme d'un âge d'or, durant lequel avec toute l'innocence et toute la liberté des premiers siècles, sans bruit et sans pompe, et sans autres lois que celles de l'amitié, ils goûtaient ensemble tout ce que la société des esprits et la vie raisonnable ont de plus doux et de plus charmant.þ
ÇáÕÝÍÉ 121 - Messieurs de l'Académie peuvent faire ce qu'il leur plaira puisque vous m'écrivez que Monseigneur serait bien aise d'en voir leur jugement, et que cela doit divertir son Eminence, je n'ai rien à dire...þ
ÇáÕÝÍÉ 119 - A la charge que ceux de ladite Assemblée et Académie, ne connoîtront que de l'ornement, embellissement et augmentation de la langue françoise, et des livres qui seront par eux faits, et par autres personnes qui le désireront et voudront.þ
ÇáÕÝÍÉ 258 - Théâtre françois, tombé depuis tant d'années. Il estoit plein de facilité, et de doctrine, et quoy qu'en veuillent dire ses envieux, il est certain que c'estoit un grand homme et s'il eust aussi bien travaillé par divertissement que par nécessité , ses ouvrages auroient sans doute esté inimitables : mais il avoit trop de part à la pauvreté de ceux de sa profession, et c'est ce qui produit l'ignorance de nostre siècle, et le mépris de la vertu.þ
ÇáÕÝÍÉ 278 - Il serait au-dessus de tous les tragiques de l'antiquité, s'il n'avait été fort au-dessous de lui en quelques-unes de ses pièces. Il est si admirable dans les belles qu'il ne se laisse pas souffrir ailleurs médiocre. Ce qui n'est pas excellent en lui me semble mauvais ; moins pour être mal que pour n'avoir pas la perfection qu'il a su donner à d'autres choses. Ce n'est pas assez à Corneille de nous plaire légèrement; il est obligé de nous toucher. S'il ne ravit nos esprits, ils emploieront...þ

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