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som du fixième mois de l'année Égyptienne. Il répondoir au mois Sébat des Juifs, & au mois Péritius des Macédopiens.

MECHMAS, Mechmas, ville appellée auffi Machmas. Voyez Machmas.

MĚCHNEDÉBAI, Mechnedebai, Maxajvaboù, (a) un des Prêtres, qui, au retour de la captivité de Babylone, se séparerent des femmes étrangeres, qu'ils avoient époufées contre la loi du Seigneur.

MÉCIA, Macia, nom d'une tribu Romaine. Cette tribu étoit la vingt-huitième. TiteLive dit que ce fut l'an de Rome 421, fous le Confulat d'Aulus Cornélius Coffus Arvina & de Cn. Domitius Calvinus, que la tribu Mécia fut ajoutée avec la tribu Scaptia, en faveur des habitans de Lanuvium, des Ariciniens, des Nomantains & des Pédains, à qui on avoit un peu auparavant donné le droit de bourgeoifie. On lui donna le nom de Mécia, d'un châreau qui étoit près de Lanuvium, & qui s'appelloit Mécium. Ceux qui écrivent Métia, écrivent mal. Voyez Tribu.

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MÉCIANUS, Macianus (6) fils d'Avidius Caffius, s'engagea dans la rébellion de fon pere, qui l'envoya en Egypte, pour s'affurer l'obéiffance de cette province. Mais, Avidius Caffius ayant été tué après un

(a) Efdr. L. 1. c. 10. v. 40. (b) Crév. Hift. des Emp. Tom. IV.

règne de quelques mois, Mécianus eut le même fort que fon pere. On lui ôta la vie à Alexandrie.

MÉCILIUS [Sp. ], (c) Sp. Macilius, étoit Tribun du peuple, l'an de Rome 339, & 413 avant Jefus Chrift. Il avoit été élevé à cette Magiftrature en fon absence, & c'étoit la quatrième fois qu'on l'y élevoit.

De concert avec Sp. Mérilius fon Collegue, il publia cette année une loi qui ordonnoit que les terres qu'on avoit prifes fur les ennemis, feroient partagées également entre les citoyens. Ce décret ruinoit de fond en comble la plupart des Nobles. Car, Rome ayant été bâtie dans une terre étrangere elle ne poffédoit rien qui n'eûr été conquis par les armes ; & les Grands s'étoient emparés de tous ces biens, excepté quelques portions qui avoient été vendues ou affignées aux Plébeiens par autorité publique. Ainfi, le partage qu'on propofoit alloit exciter une affreufe difcorde entre le Sénat & le

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jeune des Sénateurs, prit la parole, & leur propofa un expédient que fon bifayeul Appius Claudius avoit autrefois enfeigné & fait pratiquer aux Sénareurs, & qui étoit le feul moyen de rendre inutile toute la puiffance, & d'éluder tous les deffeins des Tribuns du peuple. C'étoit d'engager quelqu'un de ces Magiftrats à s'oppofer à fes Collegues. Tout le monde approuva cet avis.

On chargea donc les Sénateurs qui avoient quelque liaifon avec les Tribuns, de leur parler, & de les engager à s'opposer à leurs confreres. Les plus confidérables commencerent, auffitôt que le Sénat eut été congédié, à aborder ces Magiftrats avec beaucoup de civilité & de témoignages de bienveillance; & à force de les preffer par de bonnes raifons, & de les flatter par l'efpoir des récompenfes, en leur faifant entendre qu'ils obligeroient chaque Sénateur en particulier, & tout l'ordre en général, ils perfuaderent à fix d'entr'eux de s'oppofer à la loi que propofoient leurs Collegues. Et le lendemain, lorfque de concert avec eux, on eut parlé à l'affemblée de la fédition, que les deux Tribuns vouloient exciter parmi le peuple, par l'appas trompeur d'une largeffe qui ne pouvoit avoir que des fuites pernicieufes, les premiers de l'ordre déclarerent qu'ils ne

voyoient point d'autre rémede au mal préfent, que celui que les Tribuns eux-mêmes y pourroient apporter; que la République près de fuccomber avoit recours à leur puiffance, comme feroit un particulier fans protection & fans appui ; qu'il feroit glorieux pour ces Magiftrats, de faire fervir leur crédit & leur autorité, non à maltraiter le Sénat & à femer la difcorde entre les différens ordres de la République, mais à s'oppofer aux prétentions injuftes de leurs Collegues. Ces remontrances furent fuivies du murmure de tous les Sénateurs, qui de leurs places imploroient d'un confentement unanime le fecours des Tribuns. Alors, on fit faire filence, & ceux que le crédit des Grands avoit gagnés, déclarerent qu'ils étoient prêts à s'oppofer à la loi que leurs Collegues avoient propofée, & qu'ils jugeoient pernicieufe au falut de la République. Le Sénat remercia les oppofans; & les partifans de la loi, après les avoir traités dans l'affemblée du peuple de traîtres & d'efclaves des Confuls & des Patriciens, & les avoir accablés d'autres injures auffi atroces, fe défifterent de leur entreprife.

MÉCISTÉE, Mecifteus, (a) M›x oreùs, l'un des compagnons d'Ajax, etoit fils d'Échius. Il fut tué par Polydamas au siege de Troie.

(4) Homer. Iliad. L. VIII, v. 333. L. XV. v. 339.

MÉCISTÉE,

MÉCISTÉE, Mecifteus, (a) MAKIGTEUs, fut pere d'Euryale, un des Capitaines Grecs qui allerent au fiege de Troie. MECIUS, Macius, (b) Poëte Grec, qui a été inconnu à Voffius.

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L'Epitome de Strabon porre Mécyperne; & Diodore de Sicile lit Mécyberne. Les Olynthiens, fuivant ce dernier en fon douzieme livre, entreprirent le fiege de cette ville l'an 419 avant Jefus-Chrift. Ils en chafferent les Athéniens qui y étoient en garnison, & se mirent en leur place. Diodore de Sicile parle encore de la même ville au feizième livre,

(a) Homer. Iliad. L. Vl. v. 28. (b) Mém. de l'Acad. des Infcript. & Bell. Lett. Tom. II. p. 265.

(c) Cicer. Orat. pro L. Flacc. c. 36. (d) Plin. Tom. I. pag. 2o2. Herod. 1. VII c. 122. Strab. pag. 330. Diod. Sicul. p. 325, 538. Pomp. Mel. p. 107. Tom. XXVIII.

où il nous apprend qu'elle com ba au pouvoir de Philippe, pere d'Alexandre le Grand, par la trahifon de quelques-uns de fes habitans.

MÉCYBERNÉENS, Mecybernai, Muveprator, les habi. tans de Mécyberne. Voyez Mé. cyberne.

MÉCYPERNE, Mecyperna, Muxúдex Voyez Mécyberne,

MÉDABA, Medaba, (e) Mudala, ville fituée au delà du Jourdain, dans la Tribu de Ruben, dans la partie méridionale du partage de cette Tribu, Eufebe dit qu'elle n'étoit pas loin d'Héfébon, ou de Chefbon. Ifaïe l'attribue à Moab, parce que les Moabites la prirent fur les Ifraëlites. Jofephe & quelques autres l'attribuent aux Arabes, parce qu'en effer les Arabes s'en rendirent maîtres fur la fin de la Monarchie des Juifs. Les habitans de Médaba ayant tué Jean furnommé Gaddis, frere de Judas Maccabée, comme il alloit au païs des Nabathéens, bientôt après Simon & Jonathas fes freres vengerent fa mort fur les fils de Jambri, qui menoient une fille de Médaba en la maison d'un homme de qualité du païs, qui l'avoit époufée. Alexandre Jannée, roi des Juifs, la prit fur les Arabes. Eufebe & Saint JéThucyd. pag. 356, 371.

(e) Jofu. c. 3. v. 9, 16. Reg. L, 11, c. 1o. v. 4. & feq. Paral. L. 1. c. 19. v, 4. & feq. Ifai. c. 15. v. 2. Maccab. L. 1, c. 9. v. 36. Jofeph. de Antiq. Judaïc. 428, 469.

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rôme mettent Cariathaïm à dix mille de Médaba, vers l'occident de cette ville. Ptolémée place cette ville de Médaba à peu près à distance égale de Pétra & de Bozra.

Après l'infulte qu'Hanon, roi des Ammonites, avoit faite aux Ambaffadeurs de David, il comprit bien que ce Prince ne manqueroit pas de tirer vengeance d'un tel outrage, & qu'ainfi il devoit le préparer à la guerre. Il envoya donc mille talens pour lever des troupes chez fes voisins; il tira vingt mille hommes de Rohob & de Soba, mille hommes de Maaca, & douze mille d'Iftob; il fit auffi venir de la Méfopotamie un grand nombre de chariots de guerre. Les Paralipomenes en mettent trente deux mille; mais, ce nombre eft fi exceffif, qu'il eft visible qu'il y a faute en cet endroit.

eux

David, informé de ces préparatifs, envoya contre Joab à la tête de toutes fes meilleures troupes. Les Ammonites ne jugerent pas à propos de fe laiffer affiéger, ni auffi de s'expofer en rafe campagne ; ils rangerent leurs troupes en bataille fous les murs de la ville de Médaba; & les troupes auxiliaires camperent féparément dans la plaine. Joab fépara fon armée en deux; il en donna la moitié à conimander à Abifaï fon frere, pour combattre les Ammonites; & il fe mit à la tête de l'autre moitié pour atta

(4) Antiq. expliq. par D. Bern, de

quer les Syriens & les autres troupes étrangeres. Il dit à fon frere: Si les Syriens ont de » l'avantage fur moi, vous vien» drez à mon fecours ; & fi les >> Ammonites en ont fur vous

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j'irai vous fecourir. « Joab commença l'attaque, & tomba fur les Syriens avec tant de vigueur, qu'il les rompit & les mit en fuite. Les Ammonites, voyant la déroute des Syriens, prirent auffi la fuite, & rentrerent en défordre dans Médaba.

MÉDAD, Medad, Mw♪a♪. Voyez Eldad.

MÉDAILLES, Numifmata, (a) piece de métal où font repréfentés les têtes ou portraits des Princes & des perfonnes illuftres d'un côté, & quelques figures ou emblêmes de l'autre côté, qu'on nomme le revers. Les Médaillons font de grandes Médailles.

Ceux qui font curieux de l'Antiquité, ont toujours fait grande eftime de ces pieces, qui nous apprennent plufieurs chofes, dont on ne peut avoir aucune connoiffance les par livres. Parmi les Romains, Varron avoit recherché les portraits de tous les hommes illuftres, qui s'étoient fignalés depuis la fondation de Rome. Cicéron recherchoit auffi les Médailles avec empreffement; & Jules Céfar, qui avoit autant d'inclination pour les fciences, que pour les armes, fe plaifoit à Montf. Tom. II. pag. 163. & fuiw.

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voir les portraits des grands hommes, gravés fur ces fortes de monumens. Enfin, les Médailles ne fervent pas feulement à fatisfaire la curiofité, mais apprennent encore des points importans de l'Hiftoi

re, dont elles font des monumens authentiques & irréprochables.

I. Le goût pour les Médailles antiques prit faveur en Europe à la renaiffance des beaux arts. Pétrarque, qui a tant contribué à retirer les lettres de la barbarie où elles étoient plongées, rechercha les Médailles avec un grand empreffement; & s'en étant procuré quelques unes, il crur les devoir offrir à l'Empereur Charles IV, comme un préfent digne d'un grand Prince.

Dans le fiecle fuivant, Alphonfe, roi de Naples & d'Arragon, plus célebre encore par fon amour pour les lettres que par les victoires, fit une fuite de Médailles affez confidérable pour ce tems-là. A l'exemple de ce Monarque, Antoine, Cardinal de Saint Marc, eut la curiofité de former à Rome un cabinet de Médailles Impériales.

Cofme de Médicis commençoit dans le même - tems à Florence cet immenfe recueil de manufcrits, de ftatues, de basreliefs, de marbres, de pierres gravées & de Médailles antiques, qui fut enfuite continué avec la même ardeur par Pierre de Médicis fon fils, & par Lau

rent fon petit-fils. Les encouragemens & les fecours, que les Sçavans reçurent de la maifon de Médicis, contribuerent infiniment aux progrès rapides, que les lettres firent en Italie. Depuis la fin du XVe fiecle, le goût de l'Antique & l'étude des Médailles s'y font perpétués, & les cabinets s'y font multipliés & perfectionnés.

L'Allemagne connut les Médailles dans le feizieme fiecle; Maximilien en raffembla beaucoup, & infpira par fon exemple aux Allemands l'amour pour ces précieux reftes d'Antiquité. Nous trouvons les effais de leur goût pour ces monumens, dans le livre de Jean Xuttichius, fur la vie des Empereurs & des Céfars, enrichie de leurs por traits tirés des Médailles antiques. Ce livre fut publié en 1525, réimprimé en 1534, & augmenté trois ans après de 42 Médailles Confulaires gravées en bois.

Budé fut le premier ent France, qui né pour l'étude de l'Antiquité, fit une petite collection de Médailles d'or & d'argent, avant même que d'écrire fur les monnoies des Anciens. Il fut imité par Jean Grollier, Guillaume du Choul & quelques autres. Les progrès, que cette fcience a faits enfuite dans ce royaume, font trop connus pour qu'il foit née ceffaire de nous y arrêter.

Le goût des Médailles prit la plus grande faveur dans les païs bas, lorfque Goltzius vint

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