Bélisaire, suivi de mélanges en prose et en versVerdière, 1825 - 204 ãä ÇáÕÝÍÇÊ |
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ÇáÕÝÍÉ 13
... sensible . Vous savez avec quel zèle et quel amour je l'ai servi . Je l'aime encore , et je le plains d'être assiégé par des méchants qui déshonorent sa vieillesse . Mais toute ma constance in'a aban- donné , quand j'ai appris qu'il ...
... sensible . Vous savez avec quel zèle et quel amour je l'ai servi . Je l'aime encore , et je le plains d'être assiégé par des méchants qui déshonorent sa vieillesse . Mais toute ma constance in'a aban- donné , quand j'ai appris qu'il ...
ÇáÕÝÍÉ 25
... sensible pour son malheur et pour le mien . Mais le ciel soit loué ! mes deux enfants sont morts en combattant.pour la patrie . Ces der- nières paroles du héros achevèrent de déchirer l'ame du jeune homme qui l'écoutait . On servit un ...
... sensible pour son malheur et pour le mien . Mais le ciel soit loué ! mes deux enfants sont morts en combattant.pour la patrie . Ces der- nières paroles du héros achevèrent de déchirer l'ame du jeune homme qui l'écoutait . On servit un ...
ÇáÕÝÍÉ 27
... sensible , un scélérat , un forcené ! c'est alors que je serais digne de tous les maux que l'on m'a faits . Pour soulager ton père et nourrir tes enfants , tu as abandonné la défense de ta patrie ; et pour un vieillard expirant , à qui ...
... sensible , un scélérat , un forcené ! c'est alors que je serais digne de tous les maux que l'on m'a faits . Pour soulager ton père et nourrir tes enfants , tu as abandonné la défense de ta patrie ; et pour un vieillard expirant , à qui ...
ÇáÕÝÍÉ 32
... sensible d'Eudoxe fut déchirée entre un père accusé , détenu dans les fers , livré en proie à ses ennemis , et une mère dont la vie , empoi- sonnée par le chagrin , n'annonçait plus qu'une mort lente . Les jours , les plus beaux jours ...
... sensible d'Eudoxe fut déchirée entre un père accusé , détenu dans les fers , livré en proie à ses ennemis , et une mère dont la vie , empoi- sonnée par le chagrin , n'annonçait plus qu'une mort lente . Les jours , les plus beaux jours ...
ÇáÕÝÍÉ 37
... sensible Eudoxe ; et , pourvu qu'on nous laisse ici un peu de terre à cultiver , nous ne serons pas plus à plaindre que tous ces villageois que je vois dans les champs . O ciel ! la fille de Bélisaire , s'écria le jeune homme , serait ...
... sensible Eudoxe ; et , pourvu qu'on nous laisse ici un peu de terre à cultiver , nous ne serons pas plus à plaindre que tous ces villageois que je vois dans les champs . O ciel ! la fille de Bélisaire , s'écria le jeune homme , serait ...
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armées armées de Condé assez beau Bélisaire besoin bonheur bonté Bulgares carac caractère Charès charme choses ciel cœur courage crime Cyrus d'être demande devoir Dieu digne dignité dit-il doit donner douleur doux esprits état Eudoxe eût faible faiblesse fille force fortune François Ier Gélimer gens gloire goût grandeur Grandisson guerre héros heureux Homère honte j'ai jamais jeune homme juste Justinien l'ame l'amour l'art l'autre l'éloquence l'empereur l'Énéide l'État l'homme l'innocence l'opinion l'orgueil l'un laisse larmes lois Lucain lui-même luxe main malheur maux ment mérite merveilleux mœurs monde morale multitude n'en Narsès nature naturel passions patrie penser père peuple philosophie plaisir poésie prince Princesse de Clèves qu'un Quinte-Curce règne Régulus rendre reux rien rois roman romanesque Rome s'il sage sagesse Saint-Preux Scythes semble sensible sentiment serait seul siècle souverain talents Thrace Tibère tion Totila Trajan tyrans vanité vérité vertu vertueux vice vieillard Voilà Xénophon yeux
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ÇáÕÝÍÉ 8 - Il avait défendu à son conducteur de le nommer sur la route ; mais l'air de noblesse répandu sur son visage et dans toute sa personne suffisait pour intéresser. Arrivé le soir dans un village, son guide s'arrêta à la porte d'une maison qui , quoique simple , avait quelque apparence. Le maître du logis rentrait avec sa bêche à la main. Le port , les traits de ce vieillard fixèrent son attention. Il lui demanda ce qu'il était. « Je suis un vieux soldat, répondit Bélisaire.þ
ÇáÕÝÍÉ 99 - C'est toujours même note et pareil entretien. On dit qu'on est inconsolable : On le dit; mais il n'en est rien, Comme on verra par cette fable, Ou plutôt par la vérité.þ
ÇáÕÝÍÉ 55 - ... un général. . Dans le régiment de Champagne , un officier demande, pour un coup de main, douze hommes de bonne volonté : tout le corps reste immobile, et personne ne répond. Trois fois la même demande , et trois fois le même silence. Eh quoi, dit l'officier , l'on ne m'entend point ! L'on vous entend, s'écrie une voix ; mais qu'appelez-vous douze hommes de. bonne volonté ? Nous le sommes tous ; vous n'avez qu'à choisir.þ
ÇáÕÝÍÉ 23 - L'homme de lettres que vous remplacez , pacifique, indulgent, modeste, ou du moins attentif à ne pas rendre pénible aux autres l'opinion qu'il avait de lui-même , s'était annoncé par des talents heureux qui, sans trop alarmer l'envie , gagnaient l'estime, et quelquefois dérobaient l'admiration.þ
ÇáÕÝÍÉ 187 - ... miroir il a tout répété. Mais l'art jamais n'a su peindre la flamme : Le sentiment est le seul don de l'âme Que le travail n'a jamais imité. J'entends Boileau monter sa voix flexible A tous les tons , ingénieux , flatteur, Peintre correct, bon plaisant, fin moqueur, Même léger dans sa gaité pénible; Mais je ne vois jamais Boileau sensible. Jamais un vers n'est parti de son cœur.þ
ÇáÕÝÍÉ 190 - Quelle chaleur, quelle âme tu répands! La cour, la ville , et le peuple et le monde , Tu fais de tout une étude profonde , Et nous rions toujours à nos dépens. Le jaloux rit d'un sot qui lui ressemble; Le médecin se moque de Purgon ; L'avare pleure et sourit tout ensemble , D'avoir payé pour entendre Harpagon.þ
ÇáÕÝÍÉ 193 - Le héros voit la mort il- la prend pour la gloire. Prodigue de sa vie , il songe à sa mémoire. L'airain tonne ; son cœur n'en est point effrayé : II entend la louange , et son sang est payé. . N'allons point cependant , complices de l'envie , A qui met à ce prix son repos et sa vie , Reproche un salaire , hélas ! trop mérité, Et rendre ingrats son siècle et la postérité.þ
ÇáÕÝÍÉ 127 - ... pour elle un Artamène, un Tiridate ou un Céladon. Ce fut cet amour romanesque , raffiné jusqu'au ridicule, qui infatua les précieuses. Molière fit tomber à la fois la secte et la doctrine. Il fut en France pour l'amour romanesque , ce que Michel Cervantes avait été en Espagne pour la chevalerie...þ
ÇáÕÝÍÉ 186 - T'ont couronné de lauriers et de Oeurs. Et qui jamais offrit à l'harmonie Un champ plus vaste , un plus riche trésor ? En créant l'art , ton cœur fut ton génie. En vain ta gloire en naissant fut ternie; Elle renaît plus radieuse encor. Dans tes tableaux quelle noble magie ! Dans tes beaux vers quelle douce énergie ! Si le français , par Racine embelli , Lui doit la grâce unie à la noblesse , II tient de toi , par ton style amolli , Un tour liant et nombreux sans faiblesse.þ
ÇáÕÝÍÉ 39 - N'eft-il pas permis à ceux qui vivent dans les bois , d'ignorer qui tu es , & d'où tu viens...þ