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ÇáÕÝÍÉ 467 - Pour réparer des ans l'irréparable outrage : " Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi. Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille." En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser, Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de...þ
ÇáÕÝÍÉ 340 - Là pour nous enchanter tout est mis en usage; Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre...þ
ÇáÕÝÍÉ 461 - Cependant sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide: L'onde approche, se brise et vomit à nos yeux Parmi des flots d'écume un monstre furieux...þ
ÇáÕÝÍÉ 341 - N'offrent rien qu'Astaroth, Belzébuth, Lucifer. De la foi d'un chrétien les mystères terribles D'ornements égayés ne sont point susceptibles. L'Evangile à l'esprit n'offre de tous côtés Que pénitence à faire et tourments mérités ; Et de vos fictions le mélange coupable Même à ses vérités donne l'air de la Fable.þ
ÇáÕÝÍÉ 341 - Que Neptune en courroux, s'élevant sur la mer, D'un mot calme les flots, mette la paix dans l'air, Délivre les vaisseaux, des syrtes les arrache, C'est là ce qui surprend, frappe, saisit, attache.þ
ÇáÕÝÍÉ 271 - Au milieu des clartés d'un feu pur et durable, Dieu mit , avant les temps, son trône inébranlable. Le ciel est sous ses pieds; de mille astres divers Le cours , toujours réglé , l'annonce à l'univers. La puissance, l'amour, avec l'intelligence, Unis et divisés , composent son essence.þ
ÇáÕÝÍÉ 292 - Un auteur quelquefois trop plein de son objet Jamais sans l'épuiser n'abandonne un sujet. S'il rencontre un palais, il m'en dépeint la face; II me promène après de terrasse en terrasse ; Ici s'offre un perron ; là règne un corridor ; Là ce balcon s'enferme en un balustre d'or. Il compte des plafonds les ronds et les ovales ; « Ce ne sont que festons, ce ne sont qu'astragales.þ
ÇáÕÝÍÉ 326 - Ils n'ont point besoin d'autre châtiment de leurs fautes que leurs fautes mêmes : ils les voient sans cesse dans toute leur énormité ; elles se présentent à eux comme des spectres horribles ; elles les poursuivent.þ
ÇáÕÝÍÉ 268 - Heureux qui, dans ses vers, sait, d'une voix légère, Passer du grave au doux, du plaisant au sévère!þ
ÇáÕÝÍÉ 42 - Un pédant, enivré de sa vaine science, Tout hérissé de grec, tout bouffi d'arrogance, Et qui de mille auteurs, retenus mot pour mot, Dans sa tête entassés, n'a souvent fait qu'un sot, Croit qu'un livre fait tout, et que sans Aristote La raison ne voit goutte et le bon sens radote.þ

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