صور الصفحة
PDF
النشر الإلكتروني

It has always struck us as a singular defect in all the writers who have spoken of those scenes of decisive violence in the early history of the French revolution, such as the 14th of July and this of the 6th of October, that they do not so much as attempt to explain by what instigation they were brought aboutor by whom the plan of operations was formed, and the means for carrying it into execution provided. That there was concert and preparation in the business, is sufficiently apparent from the magnitude and suddenness of the assemblage, and the skill and systematic perseverance with which they set about accomplishing their purposes. Yet we know as little, at this hour, of the plotters and authors of the mischief, as we do of the Porteous mob. Mad. de S. contents herself with saying, that these dreadful scenes signalized l'avenement des Jacobins;' but seems to exculpate all the known leaders of that party from any actual concern in the transaction;—and yet it was that transaction that subverted the monarchy.

Then came the abolition of titles of nobility-the institution of a constitutional clergy--and the federation of 14th July 1790. In spite of the storms and showers of blood which we have already noticed, the political horizon, it seems, still looked bright in the eyes of France. The following picture is lively-and is among the traits which history does not usually preserve-and which, what she does preserve, certainly would not enable future ages to conjecture.

Les étrangers ne sauroient concevoir le charme et l'éclat tant vanté de la société de Paris, s'ils n'ont vu la France que depuis vingt ans; mais on peut dire avec vérité, que jamais cette société n'a été aussi brillante et aussi sérieuse tout ensemble, que pendant les trois ou quatre premières années de la révolution, à compter de 1788 jusqu'à la fin de 1791. Comme les affaires politiques étoient encore entre les mains de la première classe, toute la vigueur de la liberté et toute la grâce de la politesse ancienne se réunissoient dans les mêmes personnes. Les hommes du tiers état, distingués par leurs lumières et leurs talens, se joignoient à ces gentilshommes plus fiers de leur propre mérite que des priviléges de leur corps; et les plus hautes questions que l'ordre social ait jamais fait naître étoient traitées par les esprits les plus capables de les entendre et de les discuter.

Ce qui nuit aux agrémens de la société en Angleterre, ce sont les occupations et les intérêts d'un état depuis long-temps représentatif. Ce qui rendoit au contraire la société françoise un peu superficielle, c'étoient les loisirs de la monarchie. Mais tout à coup la force de la liberté vint se mêler à l'élégance de l'aristocratie; dans aucun pays ni dans aucun temps, l'art de parler sous toutes ses formes n'a été aussi rémarquable que dans les premières années de la révolution.

L'assemblée constituante, comme je l'ai déjà dit, ne suspendit

pas un seul jour la liberté de la presse. Ainsi ceux qui souffroient de se trouver constamment en minorité dans l'assemblée, avoient au moins la satisfaction de se moquer de tout le parti contraire. Leurs journaux faisoient de spirituels calembours sur les circonstances les plus importantes; c'étoit l'histoire du monde changée en commérage. Tel est partout le caractère de l'aristocratie des cours. C'est la dernière fois, hélas! que l'esprit françoise se soit montré dans tout son éclat, c'est la dernière fois, et à quelques égards aussi la première, que la société de Paris ait pu donner l'idée de cette communication des esprits supérieurs entre eux, la plus noble jouissance dont la nature humaine soit capable. Ceux qui ont vécu dans ce temps ne sauroient s'empêcher d'avouer qu'on n'a jamais vu ni tant de vie ni tant d'esprit nulle part; l'on peut juger, par la foule d'hommes de talens que les circonstances développèrent alors, ce que seroient les François s'ils étoient appelés à se mêler des affaires publiques dans la route tracée par une constitution sage et sincère.' I. 383-386.

Very soon after the federation, the King entered into secret communications with Mirabeau, and expected by his means, and those of M. Bouillé and his army, to emancipate himself from the bondage in which he was held. The plan was, to retire to Campiegne; and there, by the help of the army, to purify the Assembly, and restore the royal authority. Mad. de S. says, that Mirabeau insisted for a constitution like that of England; but, as an armed force was avowedly the organ by which he was to act, one may be permitted to doubt, whether he could seriously expect this to be granted. In the mean time, the policy of the King was to agree to every thing; and, as this appeared to M. Necker, who was not in the secret, to be an unjusti fiable abandonment of himself and the country, he tendered his resignation, and was allowed to retire-and then followed the death of Mirabeau, and shortly after the flight and apprehension of the King-the revision of the constitution-and the dissolution of the constituent assembly, with a self-denying ordinance, declaring, that none of its members should be capable of being elected into the next legislature.

There is an admirable chapter on the emigration of 1791that emigration, in the spirit of party and of bon ton, which at once exasperated and strengthened the party who ought to have been opposed, and irretrievably injured a cause which was worse than deserted, when foreigners were called in to support it. Mad. de S. is decidedly of opinion, that the Nobles should have staid, and resisted what was wrong, or submitted to it.

Mais

ils ont trouvé plus simple d'invoquer la gendarmerie Européenne, afin de mettre Paris a raison. The fate of the country, which ought to have been their only concern, was always a secondary object, in their eyes, to the triumph of their

[ocr errors]

own opinions- ils l'ont voulu comme un jaloux sa maitresse⚫ fidelle au morte, '--and seem rather to have considered themselves as allied to all the other nobles of Europe, than as countrymen to the people of France.

The constituent assembly made more laws in two years than the English parliament had done in two hundred. The succeeding assembly made as many-with this difference, that while the . former aimed, for the most part, at general reformation, the last were all personal and vindictive. The speculative republicans were for some time the leaders of this industrious body;-and Mad. de S., in describing their tone and temper while in power, has given a picture of the political tractability of her countrymen, which could scarcely have been endured from a stranger.

Aucun argument, aucune inquiétude n'étoient écoutés par ses chefs; ils répondoient aux observations de la sagesse, et de la sagesse désintéressée, par un sourire moqueur, symptôme de l'aridité qui résulte de l'amour-propre: on s'épuisoit à leur rappeler les circonstances, et à leur en déduire les causes; on passoit tour à tour de la théorie à l'expérience, et de l'expérience à la théorie, pour leur en montrer l'identité; et, s'ils consentoient à répondre, ils nioient les faits les plus authentiques, et combattoient les observations les plus évidentes, en y opposant quelques maximes communes, bien qu'exprimées avec éloquence. Ils se regardoient entre eux, comme s'ils avoient été seuls dignes de s'entendre, et s'encourageoient par l'idée que tout étoit pusillanimité dans la résistance à leur manière de voir. Tels sont les signes de l'esprit de parti chez les François : le dédain pour leurs adversaires en est la base, et le dédain s'oppose toujours à la connoissance de la vérité.'-' Mais dans les débats politiques, she adds, où la masse d'une nation prend part, il n'y a que la voix des évenemens qui soit entendue; les argumens n'inspirent que le désir de leur répondre.'

The King, who seemed for a time to have resigned himself to his fate, was roused at last to refuse his assent to certain brutal decrees against the recusant priests-and his palace and his person were immediately invaded by a brutal mob-and he was soon after compelled with all his family to assist at the anniversary of the 14th July, where, except the plaudits of a few children, every thing was dark and menacing. The following few lines appear to us excessively touching.

Il falloit le caractère de Louis XVI, ce caractère de martyr qu'il n'a jamais démenti, pour supporter ainsi une pareille situation. Sa manière de marcher, sa contenance avoient quelque chose de particulier; dans d'autres occasions, on auroit pu lui souhaiter plus de gran deur; mais il suffisoit dans ce moment de rester en tout le même pour paroître sublime. Je suivis de loin sa tête poudrée au milieu de ces têtes à cheveux noirs; son habit, encore brodé comme jadis, ressortoit à côté du costume des gens du peuple qui se pressoient autour

de lui. Quand il monta les degrés de l'autel, on crut voir la victime sainte, s'offraat volontairement en sacrifice. Il redescendit; et, traversant de nouveau les rangs en désordre, il revint s'asseoir auprès de la reine et de ses enfans. Depuis ce jour, le peuple ne l'a plus revu que sur l'échafaud.' 'II. 54, 55.

His

Soon after, the alues entered France; the King refused to take. shelter in the army of M. de la Fayette at Compiegne. palace was stormed, and his guards butchered, on the 10th of August. He was committed to the Temple, arraigned, and executed; and the reign of terror, with all its unspeakable atrocities, ensued.

We must pass over much of what is most interesting in the bock before us; for we find, that the most rapid sketch we can trace, would draw us into great length. Med. de S. thinks that the war was nearly unavoidable on the part of England: and, after a brief character of our Fox and Pitt, she says,

Il n'est pas nécessaire de décider entre ces deux grands hommes, et personne n'oseroit se croire capable d'un tel jugement. Mais la pensée salutaire qui doit résulter des discussions sublimes dont le parlement anglois a été le théâtre, c'est que le parti ministériel a toujours eu raison, quand il a combattu le jacobinisme et le despotisme militaire; mais toujours tort et grand tort, quand il s'est fait l'ennemi des principes libéraux en France. Les membres de l'opposition, au contraire, ont dévié des nobles fonctions qui leur sont attribuées, quand ils ont défendu les hommes dont les forfaits perdoient la cause de l'espèce humaine; et cette même opposition a bien mérite de l'avenir, quand elle a soutenu la généreuse élite des amis de la liberte qui, depuis vingt-cinq ans, se dévoue à la haine des deux partis en France, et qui n'est forte que d'une grande alliance, celle de la vérité.' II. 105, 106.

Il pouvoit être avantageux toutefois à l'Angleterre que M. Pitt fût le chef de l'état dans la crise la plus dangereuse où ce pays se soit trouvé; mais il ne l'étoit pas moins q'un esprit aussi étendu que celui de M. Fox soudit les principes malgré les circonstances, et sût préserver les dieux pénates des amis de ia berté, au milieu de l'incendie. Ce n'est point pour contenter les deux partis que je les Loue ainsi tous les deux, quoiqu'ils aient soutenu des opinions trèsopposées. Le contraire en France devroit peut-être avoir lieu; les factions diverses y sont presque toujours également blamables; mais dans un pays libre, les partisans du ministère et les membres de l'opposition peuvent avoir tous raison à leur manière, et ils font souvent chacun du bien selon l'époque; ce qui importe seulement, c'est de ne pas prolonger le pouvoir acquis par la lutte, après que le danger est passé.' II. 113.

There is an excellent chapter on the excesses of the parties and the people of France at this period; which she refers to

the sudden exasperation of those principles of natural hostility by which the high and the low are always in some degree actuated, and which are only kept from breaking out by the mutual concessions which the law, in ordinary times, exacts from both parties. The law was now annihilated in that country, and the natural antipathies were called into uncontrolled activity; the intolerance of one party having no longer any check but the intolerance of the other.

Une sorte de fureur s'est emparée des pauvres en présence des riches, et les distinctions nobiliaires ajoutant à la jalousie qu'inspire Ja propriété, le peuple a été fier de sa multitude; et tout ce qui fait la puissance et l'éclat de la minorité, ne lui a paru qu'une usurpation. Les germes de ce sentiment ont existé dans tous les temps; mais on n'a senti trembler la société humaine dans ses fondemens qu'à l'époque de la terreur en France: on ne doit point s'étonner si cet abominable fléau a laissé de profondes traces dans les esprits, et la seule réflexion qu'on puisse se permettre, et que le reste de cet ouvrage, j'espère, confirmera, c'est que le remède aux passions populaires n'est pas dans le despotisme, mais dans le règne de la loi.

Les querelles des patriciens et des plébéiens, la guerre des esclaves, celle des paysans, celle qui dure encore entre les nobles et les bourgeois, toutes ont eu également pour origine la difficulté de maintenir la société humaine, sans désordre et sans injustice. Les hommes ne pourroient exister aujourd'hui ni séparés, ni réunis, si le respect de la loi ne s'établissoit pas dans les têtes: tous les crimes naîtroient de la société même qui doit les prévenir. Le pouvoir abstrait des gouvernemens représentatifs n'irrite en rien l'orgueil des hommes, et c'est par cette institution que doivent s'éteindre les flambeaux des furies. Ils se sont allumés dans un pays où tout étoit amour-propre, et l'amour-propre irrité, chez le peuple, ne ressemble point à nos nuances fugitives; c'est le besoin de donner la mort.

'Des massacres, non moins affreux que ceux de la terreur, ont été commis au nom de la religion; la race humaine s'est épuisée pendant plusieurs siècles en efforts inutiles pour contraindre tous les hommes à la même croyance. Un tel but ne pouvoit être atteint, et l'idée la plus simple, la tolérance, telle que Guillaume Penn l'a professée, a banni pour toujours, du nord de l'Amérique, le fanatisme dont le midi à été l'affreux théâtre. Il en est de même du fanatisme politique; la liberté seule peut le calmer. Après un certain temps, quelques vérités ne seront plus contestées, et l'on parlera des vieilles institutions comme des anciens systèmes de physique, entièrement effacés par l'évidence des faits.' II. 115–118.

We can afford to say nothing of the Directory, or of the suc cesses of the national army; but it is impossible to pass quite over the 18th Fructidor (4th September) 1797, when the majority of the Directory sent General Augereau with an armed force to disperse the legislative bodies, and arrest certain of their mem

« السابقةمتابعة »