Marcel Schwob et son tempsB. Grasset, 1927 - 294 ãä ÇáÕÝÍÇÊ |
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ÇáÕÝÍÉ 13
... savait que les nuques raides des hommes d'Israël n'avaient point plié sous la tente , ni dans les fermes fortifiées des montagnes de Judée . Ce Cahun entendait bien descendre des gens d'épée de Juda , des archers et des frondeurs de ...
... savait que les nuques raides des hommes d'Israël n'avaient point plié sous la tente , ni dans les fermes fortifiées des montagnes de Judée . Ce Cahun entendait bien descendre des gens d'épée de Juda , des archers et des frondeurs de ...
ÇáÕÝÍÉ 15
... savait reconnaître qu'il devait à cette femme forte , les difficultés que ses parents avaient eu à surmonter à leurs débuts , les grands sacrifices matériels qu'ils s'imposèrent pour donner à leurs enfants gouvernantes anglaises et ...
... savait reconnaître qu'il devait à cette femme forte , les difficultés que ses parents avaient eu à surmonter à leurs débuts , les grands sacrifices matériels qu'ils s'imposèrent pour donner à leurs enfants gouvernantes anglaises et ...
ÇáÕÝÍÉ 22
... savait infiniment de choses , en particulier le vieux Turc . Mais son imagination ne le portait pas seulement à écrire l'histoire et l'émigration des conquérants asiatiques . Il donnait à sa science une forme plus imaginative , mais au ...
... savait infiniment de choses , en particulier le vieux Turc . Mais son imagination ne le portait pas seulement à écrire l'histoire et l'émigration des conquérants asiatiques . Il donnait à sa science une forme plus imaginative , mais au ...
ÇáÕÝÍÉ 49
... savait à fond . Mais déjà , il donne à son étude un caractère général , une portée philosophique et sociale : « La science du philologue ressemble beaucoup à celle du naturaliste ... Les mots sont des phénomènes et appar- tiennent tous ...
... savait à fond . Mais déjà , il donne à son étude un caractère général , une portée philosophique et sociale : « La science du philologue ressemble beaucoup à celle du naturaliste ... Les mots sont des phénomènes et appar- tiennent tous ...
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... savait qu'il y avait en Verlaine un honnête homme , un citoyen , un patriote qui dit : « Moi , j'ai donné de la gloire à la France » , et voudrait être décoré ( 3 ) . Il sut l'admirer et l'aimer , tandis qu'il marchait dans sa ...
... savait qu'il y avait en Verlaine un honnête homme , un citoyen , un patriote qui dit : « Moi , j'ai donné de la gloire à la France » , et voudrait être décoré ( 3 ) . Il sut l'admirer et l'aimer , tandis qu'il marchait dans sa ...
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ÇáÕÝÍÉ 271 - L'esclavage où je me trouvais en Amérique m'était très pénible, et je me suis peint sous les traits d'un jeune gaillard qui vend sa femme pour recouvrer sa liberté. J'ai fait du désir perfide et multiforme de la liberté une actrice américaine, en lui opposant l'épouse légitime en qui j'ai voulu incarner la «passion de servir».þ
ÇáÕÝÍÉ 87 - Alors je baissai la tête et je m'en allai vers la nuit pluvieuse dans la ville inconnue. De sa vie JE ne sais pas où Monelle me prit par la main. Mais je pense que ce fut dans une soirée d'automne, quand la pluie est déjà froide. — Viens jouer avec nous, dit-elle. Monelle portait dans son tablier des vieilles poupées et des volants dont les plumes étaient fripées et les galons ternis. Sa figure était pâle et ses yeux riaient. — Viens jouer, dit-elle. Nous ne travaillons plus, nous jouons....þ
ÇáÕÝÍÉ 128 - Voici un petit livre tout blanc, tout tremblant, tout balbutiant. Il a l'odeur assoupie des chambres paisibles où l'on se souvient d'avoir joué, enfant, pendant les longues après-midi d'été. Toutes les petites filles y sont coloriées comme dans les livres d'images, et elles ont des noms semblables à des sanglots puérils. Toutes les petites maisons y sont de vieilles petites maisons de village, où de bonnes lampes brûlent la nuit ; et toutes leurs petites...þ
ÇáÕÝÍÉ 74 - Le cœur de l'homme est double; l'égoïsme y balance la charité; la personne y est le contre-poids des masses; la conservation de l'être compte avec le sacrifice aux autres; les pôles du cœur sont au fond du moi et au fond de l'humanité. Ainsi l'âme va d'un extrême à l'autre, de l'expansion de sa propre vie à l'expansion de la vie de tous. Mais il ya une route à faire pour arriver à la 121 pitié, et voici comment on pourrait en marquer les étapes.þ
ÇáÕÝÍÉ 119 - Reclus; je bâtirai sur cette île une église des Nouveaux Innocents et j'y instituerai douze prébendaires. Et tu me rendras les corps de mes enfants, mer innocente et consacrée; tu les porteras vers les grèves de l'île; et les prébendaires les déposeront dans les cryptes du temple; et ils allumeront, audessus, d'éternelles lampes où brûleront de saintes huiles, et ils montreront aux voyageurs pieux tous ces petits ossements blancs étendus dans la nuit.þ
ÇáÕÝÍÉ 76 - ... routiers italiens à la face pestiférée et des routiers français avec des faux visages, des galériens heaumes de rouge, des jeunes filles subitement vieillies dans un miroir, et une singulière foule de lépreux, d'embaumeuses, d'eunuques, d'assassins, de démoniaques et de pirates, entre lesquels je prie le lecteur de penser que je n'ai aucune préférence, étant certain qu'ils ne sont point si divers. Et afin de le montrer plus clairement je n'ai pris nulle garde à leur mascarade pour...þ
ÇáÕÝÍÉ 73 - Alors le roman sera peut-être un roman d'aventures dans le sens le plus large du mot, le roman des crises du monde intérieur et du monde extérieur, l'histoire des émotions de l'individu et des masses, soit que les hommes cherchent du nouveau dans leur cœur, dans l'histoire, dans la conquête de la terre et des choses, ou dans l'évolution sociale.þ
ÇáÕÝÍÉ 121 - II naquit en des jours où des baladins vêtus de robes vertes faisaient passer de jeunes porcs dressés à travers des cercles de feu, où des portiers barbus, à tunique cerise, écossaient des pois dans un plat d'argent, devant les mosaïques galantes à l'entrée des villas, où les affranchis, pleins de sesterces, briguaient dans les villes de province les fonctions municipales, où des récitateurs chantaient au dessert des poèmes épiques, où le langage était tout farci de mots d'ergastule...þ
ÇáÕÝÍÉ 82 - ... renaîtrait serait le même. Ne joue pas avec les morts et ne caresse point leurs visages. Ne ris pas d'eux et ne pleure pas sur eux : oublie-les. Ne te fie pas aux choses passées. Ne t'occupe point à construire de beaux cercueils pour les moments passés : songe à tuer les moments qui viendront. Aie de la méfiance pour tous les cadavres. N'embrasse pas les morts : car ils étouffent les vivants. Aie pour les choses mortes le respect qu'on doit aux pierres à bâtir. Ne souille pas tes mains...þ
ÇáÕÝÍÉ 71 - Nous étions arrivés dans un temps extraordinaire où les romanciers nous avaient montré toutes les faces de la vie humaine et tous les dessous des pensées. On était lassé de bien des sentiments avant de les avoir éprouvés...þ