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reth soumis à ses parens, et nous donna dans cette vie obscure l'exemple de toutes les vertus.

Pendant sa prédication, il rendit la vue aux aveugles, l'ouie aux sourds, la parole aux muets, ressuscita des morts, et passa sur la terre en faisant du bien. Il voulut ensuite mourir sur une croix pour expier nos péchés.

Le corps de J. C., quand il fut détaché de la croix, fut mis dans un tombeau.

Son ame descendit aux Limbes pour en retirer les ames des Justes morts avant lui, et les faire entrer avec lui dans le Ciel.

Le jour de Pâques, trois jours après sa mort, J. C. ressuscita par sa propre puissance, c'est-àdire qu'il sortit vivant du tombeau.

Le jour de l'Ascension, quarante jours après Pâques, J. C. monta au Ciel, où, comme Dieu, il est égal à son père, et, comme homme, il est élevé au-dessus de toutes les créatures.

Le jour de la Pentecôte, dix jours après l'Ascension, J.C. envoya le Saint-Esprit aux Apôtres, qui étaient ses premiers disciples.

IV. Le Saint-Esprit est la troisième personne de la très-sainte Trinité: il est partout, parce qu'il est Dieu; mais il demeure plus particulièrement dans le Ciel et dans l'ame de ceux qui sont exempts du péché mortel.

Avant de recevoir le Saint-Esprit, les Apôtres étaient des hommes faibles, timides et ignorans : quand ils eurent reçu le Saint-Esprit, ils devin

rent courageux et capables de convertir l'univers. Ce sont les Apôtres qui ont établi l'Eglise, c'est-à-dire la société des fidèles dont J. C. est le chef invisible, et le Pape le chef visible, et qui doit durer jusqu'à la fin du monde, malgré les

efforts de ses ennemis.

L'Eglise est Une, Sainte, Catholique et Apostolique; tels sont les caractères qui distinguent l'Eglise romaine des sectes chrétiennes, et la rendront toujours visible.

Le Saint-Esprit assiste, éclaire et dirige le Pape et les Evêques successeurs des Apôtres dans le gouvernement de l'Eglise ; c'est pour cela que l'Eglise ne peut jamais tomber dans l'erreur, et que nous devons croire ce qu'elle nous enseigne, et pratiquer ce qu'elle nous commande.

Il n'y a ni sainteté ni rémission des péchés, ni par conséquent de salut à espérer hors de l'Eglise catholique.

L'Eglise est composée de plusieurs membres qui ne font pourtant qu'un seul corps: quelquesuns de ces membres sont déjà dans le Ciel, où ils prient pour nous; d'autres souffrent les peines du purgatoire ; d'autres vivent encore sur la terre : mais tous les membres de l'Eglise sont unis par une communication admirable de mérites et de grâces; c'est ce qu'on appelle la communion des Saints.

V. Au moment de la mort, nous paraissons tous devant J. C. pour être examinés et jugés

selon nos œuvres. J. C. donne le Paradis à ceux qui ont été fidèles à observer les commandemens de Dieu et de l'Eglise.

Ceux qui meurent en état de péché mortel, sont condamnés aux peines de l'enfer, qui sont horribles et éternelles.

Ceux qui meurent exempts de péché mortel, mais qui n'ont pas assez fait pénitence de leurs fautes, vont en purgatoire.

Nous pouvons soulager les ames du purgatoire par nos prières, nos aumônes et autres bonnes mais surtout par le saint sacrifice de la messe et par les indulgences.

œuvres,

La religion, la charité, la justice, la reconnaissance et notre propre intérêt nous font un devoir de ne pas oublier les ames du purgatoire.

A la fin du monde, tous les morts ressusciteront, et tous les hommes seront cités devant le tribunal de J. C. pour recevoir, en corps et en ame, la récompense ou la punition qu'ils auront méritée. Les pécheurs seront condamnés à des supplices éternels, et les justes jouiront pendant toute l'éternité du bonheur du Paradis.

S II.

Ce que nous devons faire et ce que nous devons éviter.

Pour avoir part au bonheur du Paradis, il faut vivre et mourir chrétiennement, c'est-à-dire il

faut éviter le péché, pratiquer la vertu, obéir à Dieu et à l'Eglise.

I. On appelle péché toute désobéissance à la loi de Dieu: il y a sept péchés principaux qu'on nomme capitaux, parce que chacun d'eux est le principe de plusieurs autres. Ces péchés sont : l'orgueil, l'avarice, l'impureté, l'envie, la gourmandise, la colère et la paresse.

On appelle vertu en général, toute habitude louable qui nous donne la facilité de faire le bien. Les vertus purement humaines ne suffisent pas pour gagner le Ciel; il faut qu'elles soient chrétiennes, c'est-à-dire inspirées et soutenues par le secours du Saint-Esprit. Parmi ces vertus chrétiennes, il y en a trois principales qu'on appelle théologales, parce que Dieu est leur objet immédiat; ce sont : la Foi, l'Espérance et la Charité. Par la Foi, nous croyons tout ce que Dieu nous a révélé; par l'Espérance, nous attendons les biens qu'il nous a promis; et par la Charité, nous aimons Dieu pour lui-même par-dessus toutes choses, et le prochain comme nous-mêmes pour l'amour de Dieu. Nous n'aimons véritablement Dieu qu'autant que nous observons ses Commandemens et ceux de l'Eglise.

II. Dieu nous ordonne principalement :

1o De l'aimer et de l'adorer lui seul, d'éviter le sacrilège, la superstition et l'abus des grâces qui nous conduit à l'impénitence finale.

2o De sanctifier son nom, et de ne pas le profaner par des blasphêmes, des imprécations et des parjures.

3o D'employer le dimanche en œuvres de religion, et de nous abstenir d'œuvres serviles en ce saint jour.

4o D'avoir du respect et de la soumission pour nos parens, et pour nos supérieurs spirituels et temporels.

Dieu nous défend principalement :

1o De tuer, blesser ou frapper injustement personne, de chercher à nous venger, de donner mauvais exemple.

2o Toutes les actions, les regards, les paroles, les désirs, les pensées contraires à la pureté; l'intempérance, la lecture et la conservation des mauvais livres, et la fréquentation des mauvaises compagnies.

3o De prendre ou retenir injustement le bien d'autrui, de causer aucun dommage au prochain dans sa personne, dans sa réputation ou dans ses biens, et même d'avoir aucun désir injuste du bien d'autrui.

4° De porter faux témoignage, de mentir, de calomnier, de médire, de juger ou soupçonner témérairement, de se livrer à des violences et d'intenter des procès injustes.

Enfin, Dieu nous prescrit de réparer le dommage injustement causé au prochain, et de donner l'aumône suivant nos facultés.

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