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Le Prétre, après avoir essuyé avec du coton l'onction qu'il vient de faire sur la tête de l'enfant, lui met le chrémeau ou voile blanc, en disant :

N. Accipe vestem candidam, quam immaculatam perferas antè tribunal Domini nostri Jesu Christi, ut habeas vitam æternam. R. Amen.

Puis il présente le cierge allumé au parrain et à la marraine, et dit en s'adressant à l'enfant :

N. Accipe lampadem ardentem, et irreprehensibilis custodi Baptismum tuum : serva Dei mandata; ut, cùm Dominus venerit ad nuptias, possis occurrere ei unà cum omnibus Sanctis, in aulâ cœlesti, habeasque vitam æternam. R. Amen.

Le Prêtre aura soin de recueillir le coton dont il se sera servi pour essuyer les onctions, afin de le faire brûler et d'en jeter les cendres dans la piscine des fonts; après quoi il se lavera les mains sur la piscine, fermera les fonts et remettra les vases des saintes huiles avec décence dans le lieu où il les aura pris.

On porte ensuite l'enfant devant l'un des autels, si c'est l'usage; et la sage-femme le tenant sur ses bras, le Prêtre pose le bout de son étole sur l'enfant, et récite l'évangile de Saint Jean.

y. Dominus vobiscum; R. Et cum spiritu tuo.

Initium sancti Evangelii secundùm Joannem. R. Gloria tibi, Domine.

In principio erat Verbum, et Verbum erat apud Deum, et Deus erat Verbum. Hoc erat in

principio apud Deum. Omnia per ipsum facta sunt, et sine ipso factum est nihil quod factum est. In ipso vita erat, et vita erat lux hominum; et lux in tenebris lucet, et tenebræ eam non comprehenderunt. Fuit homo missus à Deo, cui nomen erat Joannes. Hic venit in testimonium, ut testimonium perhiberet de lumine, ut omnes crederent per illum. Non erat ille lux, sed ut testimonium perhiberet de lumine. Erat lux vera quæ illuminat omnem hominem venientem in hunc mundum. In mundo erat, et mundus per ipsum factus est, et mundus eum non cognovit. In propria venit, et sui eum non receperunt. Quotquot autem receperunt eum, dedit eis potestatem filios Dei fieri, his qui credunt in nomine ejus, qui non ex sanguinibus, neque ex voluntate carnis, neque ex voluntate viri, sed ex Deo nati sunt: (il fait une inclination) ET VERBUM CARO FACTUM EST, et habitavit in nobis ; et vidimus gloriam ejus, gloriam quasi Unigeniti à Patre, plenum gratiæ et veritatis. R. Deo gratias.

Il óte son étole de dessus l'enfant, et la lui fait baiser, en disant :

Benedictio Dei omnipotentis, Patris†, et Filii, et Spiritûs Sancti, descendat super te, et maneat semper. R. Amen.

Le Prêtre pourra adresser l'exhortation suivante au parrain et à la marraine.

Exhortation.

Cet enfant était, il n'y a qu'un moment, l'héritier malheureux du premier des pécheurs. Souillé de son péché, privé de tous les dons de la grâce, il n'avait aucun droit à l'héritage céleste. Purifié maintenant dans les eaux salutaires du Baptême, ce même enfant est devenu, par les mérites du Sauveur, le fils adoptif de Dieu, le frère et le cohéritier de J. C., le temple vivant de l'Esprit Saint; et déjà l'Eglise a inscrit son nom parmi les noms de ceux qui sont appelés à régner éternellement dans le Ciel. C'est donc un enfant de grâce et de bénédiction que nous vous rendons; recevez-le comme un dépôt sacré que la Religion vous confie, et ne négligez rien pour qu'il conserve précieusement le trésor inestimable de la grâce dont il vient d'être enrichi. C'est l'obligation principale que vous venez de contracter vis-à-vis de l'Eglise, en le tenant sur les fonts du Baptême. Dieu lui-même, qui a reçu dans son temple les sermens que vous avez prononcés au nom de cet enfant, lui en demandera compte un jour. Puisse-t-il, aidé par vos conseils, et surtout par vos bons exemples, les garder religieusement jusqu'à la fin de sa vie, et mériter, ainsi que vous, le bonheur éternel destiné aux véritables enfans de Dieu!

Il ajoutera, si la prudence le permet:

Nous devons vous avertir que vous venez de contracter une affinité spirituelle avec cet enfant, avec ses père et mère, et qu'en vertu de cette alliance, vous ne pourriez désormais vous unir par le mariage à aucune de ces personnes, sans avoir obtenu de l'Eglise la dispense de cet empêchement.

Nous devons vous avertir aussi, conformément aux ordonnances du diocèse, que pour ne point exposer les jours de cet enfant, il est défendu aux parens de le faire coucher dans leur lit, jusqu'à ce qu'il ait atteint l'âge d'un an accompli.

Avant de congédier les assistans, le Prétre inscrira l'acte de Baptême sur les deux registres, suivant la formule prescrite à la fin du Rituel, no 1 et suivans, et le fera signer de suite par le parrain et la marraine.

III. MANIÈRE D'ADMINISTRER LE BAPTÊME A PLUSIEURS

ENFANS A LA FOIS.

Quand on présentera à la fois plusieurs enfans au Baptême, le prêtre répétera pour chacun en particulier les cérémonies suivantes, savoir : la demande de leurs noms, le souffle sur le visage, le signe de la Croix sur le front et sur la poitrine, le signe de la Croix sur les oreilles et les narines avec de la salive, les interrogations sur le renoncement à satan, à ses œuvres et à ses pompes, l'onction de l'huile des catéchumènes, les interrogations sur la foi et le symbole, l'action même du Baptême, l'onction du saint-chrême, la tradition du vêtement appelé

chrémeau et du cierge allumé, et les prières ou formules qui accompagnent ces actions.

Toutes les autres prières se diront pour tous en commun, en observant de mettre ces prières au pluriel, et de les accorder avec le sexe des enfans.

IV. MANIÈRE D'ADMINISTRER LE BAPTÊME LORSQU'IL Y

A DANGER DE MORT.

I. Si un enfant en danger de mort ne pouvait être apporté à l'église, il faudrait le baptiser à la maison par un simple ondoiement, prendre pour cela de l'eau naturelle à défaut d'eau bénite, et la verser sur sa tête par trois fois, ou du moins une fois, en forme de croix, en disant distinctement et avec attention :

Ego te baptizo in nomine Patris †, et Filiit, et Spiritûs +Sancti. Ou bien en français: Je te baptise au nom du Père †, et du Fils †, et du Saint Esprit..

La personne qui aura ainsi baptisé un enfant, en avertira sur-le-champ le Curé, qui en dressera un acte suivant la formule qui se trouve à la fin de ce volume, no 5. Si l'enfant survit, on l'apportera au plus tôt à l'église pour lui suppléer les cérémonies, ainsi qu'il est marqué dans l'article VI.

2. Si le danger de mort se manifeste lorsque l'enfant est déjà à l'église, et qu'on n'ait pas le temps de le baptiser avec les prières et les cérémonies accoutumées, le Prêtre omettra tout ce qui précède la forme du Baptême, et demandera au parrain et à la marraine :

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