A LA MÊME LIBRAIRIE. PRINCIPAUX OUVRAGES DE M.. LÉLÚT. Qu'est-ce que la Phrénologie? ou Essai sur la signification et la valeur des systèmes de Psychologie en général et de celui de Gall en particulier. Paris, 1836, un vol. in-8. Du Démon de Socrate, spécimen d'une application de la Science psychologique à celle de l'histoire. Première édition, Paris, 1836. Inductions sur la valeur des altérations de l'Encéphale dans le délire aigu et dans la folie. Paris, 1836, in-8 de 111 pages. De l'organe phrénologique de la destruction chez les animaux. Paris, 1838, in-8 de 90 pages, avec une planche. Rejet de l'organologie phrénologique de Gall et de ses successeurs. Paris, 1843, un vol. in-8, avec planches. L'Amulette de Pascal, pour servir à l'histoire des hallucinations. Paris, 1846, un vol. in-8. De la Santé du Peuple, petit traité. Paris, 1849, in-18. De l'Egalité, petit traité. Paris, 1849, in-18. Mémoire sur le Sommeil, les Songes et le Somnambulisme. Paris, 1852, in-8. Mémoire sur la Déportation, suivi de considérations sur l'emprisonnement cellulaire. Paris, 1853, in-8. Lettre sur l'emprisonnement cellulaire ou individuel. Paris, 1855, in-8. CORBEIL, imprimerie de CRÉTÉ. DU DÉMON DE SOCRATE SPECIMEN D'UNE APPLICATION DE LA SCIENCE PSYCHOLOGIQUE A CELLE DE L'HISTOIRE Louis François PAR L. F. LÉLUT MEMBRE DE L'INSTITUT NOUVELLE ÉDITION REVUE, CORRIGÉE ET AUGMENTÉE D'UNE PRÉFACE A PARIS CHEZ J. B. BAILLIERE LIBRAIRE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DE MÉDECINE RUE HAUTEFEUILLE, 19. A LONDRES, CHEZ H. BAILLIÈRE, 219, REGENT STREET. A MADRID, CHEZ C. BAILLY-BAILLIERE, CALLE DEL PRINCIPE, 11. 1856 PRÉFACE DE LA DEUXIÈME ÉDITION. Lorsque je publiai, il y a vingt ans, le livre dont je donne ici une seconde édition, il y a deux choses que je ne mettais pas plus en doute l'une que l'autre la première, que sur le sujet de ce livre, la démonstration et l'explication du fait du Démon de Socrate, j'avais trouvé, et je disais la vérité; la seconde, que cette vérité, telle que je l'exposais, et avec son cortége de preuves, ne pouvait manquer d'apparaître à tous aussi claire, aussi éclatante, qu'elle m'était apparue à moi-même. La première de ces persuasions est encore, et plus que jamais, la mienne, et cette préface a pour objet d'en témoigner une fois de plus. Quant à la seconde, elle constituait, je l'avoue, une illusion bien naïve, et que je n'ai pas tardé à perdre. Quel était, en effet, le but de l'ouvrage qu'on va |