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religieuses en particulier, les punir de leurs fautes, même par la privation de leurs offices, Elle pouvait aussi suspendre de leurs fonctions ou de leurs bénéfices les clercs qui lui étaient soumis; mais dans ce cas cette peine n'avait pas force de censure, et ceux qui la violaient n'encouraient pas l'irrégularité. Elle ne pou-, vait ni bénir solennellement, ni voiler ses religieuses, ni prêcher publiquement, ni se choisir un confesseur sans la permission de son supérieur, parce qu'elle n'était pas du nombre des prélats, auxquels seuls ce droit apparte

nait.

ABDIAS. Le quatrième des douze petits prophètes, vivait du temps de Jérémie, pendant la captivité des Juifs, vers l'an 588 avant l'ère chrétienne.

ABÉCÉDAIRES. (Hist. eccles.) Branche d'anabaptistes qui prétendaient que pour être sauvé il faut ne savoir ni lire ni écrire. Que les protestants viennent donc maintenant accuser l'Église catholique de favoriser l'igno

rance.

ABJURATION, Abjurer. (Théologie.) Nous n'avons point à nous occuper ici de l'abjuration politique, civile ou féodale. Nous ne de vons parler que de l'abjuration religieuse. Dans l'espèce, c'est un acte quelquefois public et solennel, très-souvent privé, par lequel on renonce à la religion dans laquelle on avait vécu jusqu'alors, ou à une doctrine condamnée par l'Église. Passer de l'erreur à la vérité est abjurer; renoncer à la vérité pour embrasser l'erreur est apostasier. I existe une erreur parmi les gens du monde peu instruits de la science de la religion; c'est que l'abjuration est un acte honteux, parce que souvent on peut y être entraîné par l'ambition, l'intérêt ou autres motifs purement humains. Les protestants ont beaucoup contribué à répandre cette phrase erronée: Un honnête homme ne doit jamais changer de religion. Mais alors qu'étaient donc non-seule ment leurs pères, mais aussi les apôtres de leur prétendue réforme ? Mais pourquoi donc cette propagande si active de la part de toutes les sectes du protestantisme? Avoueraient ils que tous leurs convertis à la prétendue réforme ne sont que des malhonnêtes gens, des aventuriers et des gens sans ressource? Quelle est la véritable raison de cette maxime trop légèrement répétée qu'un honnête homme doit rester attaché à la religion de ses pères? C'est l'indifférence absolue pour toutes les religions; c'est cette erreur qu'on peut se sauver dans toutes les religions, ce qui suppose autant de vérités que de sectes, et enlève au vrai son essence, l'unité. Il n'en est point de la vérité, verbe de Dieu, comme de la parole de l'homme. Ce qui est vrai dans un lieu ne peut être faux dans un autre; l'homme se trompe dans son appréciation, il prend son. vent le mensonge pour la vérité; mais en conclure qu'elle est multiple parce que l'homme est dans l'erreur, ce serait prétendre qu'une

porte peut en même temps être ouverte et fermée.

Dire qu'un honnête homme doit rester dans la religion de ses pères, c'est exiger qu'un fils,demeure dans le manoir paternel malgré sa conviction que cette habitation est nuisible à sa santé et l'expose par ses émana. tions et son humidité glaciale à une mort certaine. Lire sur la matière: Mémoires de Sully, livre V, sur l'abjuration de Henri IV. -Vie de Turenne, Bossuet, Exposition de la doctrine de l'Église catholique.

ABLÉGAT. Vicaire du légat. Voir ce mot et NONCE.

ABLUTION. ( Liturgie). Ce mot a plusieurs acceptions dans la liturgie catholique. Le baptême, l'aspersion de l'eau bénite, le lavement des pieds, celui des autels dans la semaine sainte, le lavement des mains à la messe après l'offertoire sont autant d'ablutions. Nous ne parlerons dans cet article que de celles qui ont lieu après la communion. Le mot ablution est maintenant en usage dans la llturgie pour désigner le vin et l'eau reçus par le prêtre dans le calice et sur ses doigts pour les purifier. Aussitôt après la communion du précieux sang, le célébrant présente le calice au servant de messe en disant ces paroles : Quod ore sumpsimus, etc. Pendant que le prêtre récite ces paroles, le servant lui verse du vin dans le calice. A proprement parler, cette première ablution n'est que celle de la coupe. L'ablution réelle des mains du prêtre n'a lieu qu'après qu'il a pris le vin et qu'il présente le calice au servant. Il étend sur l'ouverture du calice le pouce et l'index de chaque main, les seuls doigts avec lesquels il soit permis de toucher la sainte Eucharistic, et prononce les paroles suivantes : Corpus tuum, Domine, quod sumpsi, etc. Daus les dix premiers siècles de l'Église, on jetait dans la piscine le vin et l'eau des ablutions; mais déjà vers 1200 des prêtres guidés par un sen. timent respectueux jugèrent convenable de prendre les ablutions, et en 1212 nous voyons le pape Innocent III écrire à l'évêque de Maguelonne que le prêtre doit faire une ablution avec du vin et le prendre, à moins qu'il ne dise encore le même jour une autre messe, ce que nous observons encore actuellement. Il faut donc distinguer encore deux ablutions, celle du calice et celle des doigts. Au monastère de Citeaux, les ablutions se faisaient de la manière suivante: le prêtre prenait du vin dans le calice, et y purifiait ses doigts; puis, laissant le calice sur l'autel, il allait se laver les doigts à la piscine avec de l'eau. A son retour à l'autel, il buvait le vin, et après en avoir pris une seconde fois dans le calice, il le buvait parcillement. Cet usage nous a conduits probablement à l'usage actuel, qui consiste à mettre deux fois du vin dans le calice. Il est encore d'usage dans certaines Églises de distribuer du vin aux communiants; un auteur moderne avance que

cela n'a plus lieu qu'après les premières communions, et cependant nous avons vu dans plusieurs Églises d'Allemagne le diacre et quelquefois un acolyte suivre le prêtre à la communion en tenant dans la main droite un calice rempli de vin dout il donnait à boire à chaque communiant; dans la gauche, une serviette qu'il lui présentait pour s'essuyer.

Dans le rit de l'Église de Milan on place de distance en distance, sur la balustrade de la table de communion, des verres d'eau dont les communiants boivent quelques gorgées après la réception de la sainte Eucharistie. Cet usage est facultatif, et rien n'oblige les fidèles; nous avons vu plusieurs s'en dispenser.

ABNÉGATION. (Morale.) Renoncement à soi-même, à ce que l'on possède, à ses plaisirs, ses intérêts, ses opinions, en un mot à tout ce qui n'est pas Dieu. Cette vertu chrẻtienne n'est point de précepte, mais seulement de conseil; elle n'est même permise qu'à ceux qui sont entièrement libres des liens de la société, qui n'ont ni vieux parents ayant besoin d'eux, ni femme ni enfants. Affranchi de ses biens, un chrétien qui marche à la perfection trouvera dans l'abnégation la seule voie peut-être d'arriver à un calme parfait. Pour être vraie, l'abnégation ne consiste pas seulement à renoncer à ce que l'on possède, mais aussi à soi-même, à reconnaître que l'on n'est qu'un humble instrument dans la main de Dieu. Saint Paulin, répondant à lévêque Sévère, qui le louait dans une lettre d'avoir distribué tous ses biens aux pauvres, Ini disait que c'était très-peu de chose de mépriser les richesses et d'y renoncer si on ne renonçait aussi à soi-même, et qu'il ne faut pas toujours croire que celui qui s'est dépouille spontanément de ses biens ait brise tous les liens qui nous attachent aux choses de la terre. Il parle ensuite des conditions de la pauvreté évangélique et des périls et des tentations de la vie spirituelle. Une autre vertu chrétienne est plus facile aux gens du monde; c'est le détachement des biens du monde, ne les regardant que comme un dépôt confié par Dieu lui-même et dont il nous demandera compte. Être pauvre d'esprit, comme le dit Notre-Seigneur.

ABREVIATION. ( Chancellerie.) Notes ou caractères qui suppléent les lettres que l'on retranche pour abréger dans le style des expéditions de la chancellerie romaine. Ces expéditions sont écrites sans ce et sans æ, sans points et sans virgules. Les pièces écrites autrement sont évidemment suspectes. Comme on peut se trouver dans le cas de recevoir de ces expéditions, nous avons cru devoir en douner ici les abréviations.

Aa, anno. An, anima.

A

Au de ca, auri de camera.
Ab, abbas.

Abs, absolutio.
Abne, absolutione.
Abs, abs, absens.
Absolven, absolventes.
Accu, accusatio.
Adheren, adhærentium.
Admitt, admitten, admittentes.
Ad nos pres, ad nostram præsentiam.
Adrior, adversariorum.
Adrios, adversarios.
Aest, æstimatio,
Affect, affectus.
Affin, affinitas.
Alar, animarum.
Al, alias.
Alia, aliam.

Alienatne, alienatione.
Aliquodo, aliquomodo.
Almus, Altissimus.
Alr, alter.

Als pns gra, alias præsens gratia.
Alter, alterous.
Altus, alterius.
Ann, annuatim.
Ann, annuum.

Annex, annexorum.

Appel rem, appellatione remota.
Ap obst rem, appellationis obstaculo remoto.
Applicam, apcam, apostolicam.
Apostol, apostolicam,

Ap sed, leg, apostolicæ sedis legatus.
Appatis, aptis, approbatis.
Approbat, approbationem.
Approb, approbatio.
Arbo, arbitrio.

Arch, archidiaconus.

Ap, Arcpo, Archopo, archiepiscopo.
Archiepus, archiepiscopus.
Arg, argumentum.
Asseq, assequuta.

Assequutio, assequutionem.
Attata, attentata.
Attator, attentatorum.
Attent, attenta.
Atto, att, ultento.
Au, auri.

Aucte, auctoritate.
Authorit, auctoritate.
Audien, audientium,
Augni, Augustini.
Authen, authentica.
Aux. Auxiliares.
Auxi, auxilio.

B

B B, benedictus.
Beatiss, beatissime.
Beatme pr, beatissime pater.
Bedti, benedti, benedicti.
Ben, benedictionem.
Bene-alibus, beneficialibus.
Bene-um, beneficium.
Benclos, benevolos.

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Extend, extendenda.

Extraordin, extraordinaria.

F

Facien, facientes.

Facin, facientes.

Fact, factam.

Famari, famulari.

Fel, felicis.

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Igr, igitur.

Illor, illorum.

Immunit, immunitas.

I

Impetran, impetrantium.

Imponent, imponentis.

Import, importante.

Incipi, incipiente.

Infraptum, infra-scriptum.

Intropta, intro-scripta.

Invocaone, invocatione.

Invocat, invocanum, invocationum.

Fel rec pred n, felicis recordationis præde- Irregul, irregularitate.

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Ра, рара.

Pact, pactum.

Publis, præjudicialis.

Pam, primam.

Parrochial, parolls, parochiaits.

Pbr, presbyter.

Pbrecida, presbytericida.

Pbri, presbyteri.

Pcepit, percepit.

Penia, pænitentia.

Peniaria, pænitentiaria.

Peniten, pænitentibus.

Pens, pensione.

Penult, penultimus.

Perinde val. perinde valere.

Perpuam, perpetuam.

Perqo, perquisito.

Persolven, persolvenda.

Pet, petitur.
Pfessus, professus.
Pinde, perinde.
Pmissor, præmissorum.

Pn, pns, præsens.
Pndit, prætendit.
Pnt, possunt.

Pntia, præsentia.
Pntium, præsentium.

Pntndum, prætento standum.

Po, seu 1o, primo.
Podtus, primodictus.
Poen, pænitentia.
Point, possint.
Pontus, pontificatus,
Poenit, pœnitentia.
Poss, possit.

Poss, possessionem.

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