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BIEN. PHILOSOPHIE, MORALE. Ce qui paraît utile, agréable, avantageux; ce qui procure du plaisir, du contentement, toute chose qui contribue, soit aux besoins ou aux commodités de la vie, soit à la satisfaction du cœur ou de l'esprit. Par conséquent, la santé, les fruits de la terre, les asiles destinés à notre habitation, les matières préparées pour notre vêtement, les métaux fabriqués sous le nom de monnaie, et qui facilitent les échanges, etc. entrent dans la classe du bien physique.

Bien, en morale, signifie, ou le plaisir qui nous rend heureux, ou la cause du plaisir.

La santé, le plaisir, les richesses ne méritent le nom de biens, que lorsqu'ils sont sous la garde de la vertu; et ils deviennent des maux pour qui n'en sait pas user. Le plaisir de la passion n'est point durable: il est sujet à des retours de dégoût et d'amertume; ce qui avait plu commence à déplaire; ce qui avait été un objet de délices devient souvent un objet de repentir et même d'horreur.

Il y a des biens qui dépendent de nous et d'autres qui n'en dépendent pas. Les biens qui dépendent de nous sont nos opinions, d'où naissent nos inclinations et nos aversions; source de nos passions, de nos vices et de nos vertus. Ceux qui ne dépendent pas de nous sont la santé, les richesses, la réputation, les talents, les dignités, les honneurs, la bonté, etc. Le sage ne les estime que ce qu'ils valent, sait en jouir, et s'en passer quand il lui coûte trop de les obtenir; il les recherche, comme pouvant contribuer à son bonheur; il se console de les avoir perdus, parce qu'il en connaît de supérieurs, qui ne sont pas sujets au changement.

BIENFAISANCE. PHILOSOPHIE, MORALE. Pepchant à répandre des bienfaits sur autrui; vertu qui nous porte à faire du bien à notre prochain.

La bienfaisance est fille de la bienveillance et de l'amour de l'humanité. Aimer à faire le bien est une chose très-rare, quel qu'en soit le motif. La nature, la raison, nous invitent à faire le bien : la nature, par le sentiment du plaisir, qui est dans l'âme de celui qui a obligé, et qui se renouvelle en voyant l'objet de ses bienfaits; la raison, par

l'intérêt que nous devons prendre au sort des malheureux.

L'occasion de faire des heureux est plus rare qu'on ne pense: la punition de l'avoir manquée est de ne la plus retrouver; et l'usage que nous en faisons nous laisse un sentiment éternel de contentement ou de repentir. Il n'y a que l'exercice continuel de la bienfaisance, qui garantisse les meilleurs cœurs de la contagion des ambitieux : un tendre intérêt aux malheurs d'autrui sert à mieux en

trouver la source, et à s'éloigner en tous seus des vices qui les ont produits.

L'homme bienfaisant se fait aimer par force, parce que tous ses dons et tous les services qu'il rend sont autant de liens dont il enchaine les cœurs; celui qui se réjouit des présents qu'ou fait à son prochain est aussi bienfaisant que celui qui les donne.

BIENSÉANCE. PHILOSOPHIE, MORALE. Attention à parler et à se comporter de la manière requise par les temps, les lieux, les circonstances et les personnes. Les détails de la bienséance sont infinis; on ne s'en instruit bien exactement que par l'usage du monde. Il n'est pas jusqu'au son de voix et au maintien, par lesquels on ne puisse choquer ou remplir les bienséances: c'est surtout de la part des femmes qu'elles doivent être plus régulièrement observées. Dans la société, les bienséances s'étendent aux différents usages de la politesse. Il est des bienséances d'âge, d'état, de personne et de position.

Il existe une nuance délicate entre la bienséance et la convenance : la bienséance exprime un rapport sion et un je ne sais quelle idée de pudeur, de moral entre une acţion, un ouvrage, une expresmodestie et de grâce; la convenance n'exprime qu'un rapport avec les usages. La bienséance est de tous les temps; la convenance tient à la coutume, et change avec elle.

BIENVEILLANCE. PHILOSOPHIE, MORALE. Sentiment naturel par lequel les hommes sont portés à se vouloir du bien les uns aux autres. La société doit à ce sentiment ses liens les plus doux et les plus forts.

La bienveillance est le désir de faire du bien; la bienfaisance en est l'accomplissement, ou plutôt c'est l'action même. Ce sont deux vertus qui naissent de l'amour de l'humanité, et qui devraient être inséparables; mais par malheur elles sont souvent désunies.

La bienveillance est un sentiment vertueux, qui s'attire, dès qu'il se montre, l'estime, l'approbation et les suffrages de tous les hommes.

BIGOTERIE. PHILOSOPHIE, MORALE. Attachement superstitieux et vain aux moindres pratiques extérieures de la religion.

De même que le garçon le plus jovial, entré une fois dans la gendarmerie, aura la figure gendarme, de même les gens qui s'adonnent aux pratiques minutieuses de la dévotion contractent un caractère de physionomie uniforme. L'habitude de baisser les yeux, de garder une attitude de componction, les revêt d'une livrée hypocrite que les fourbes savent prendre à merveille. Lorsque les prétendus impies examinent une maison dévote, ils reconnaissent que tout y est empreint de je ne sais quelle disgrace: ils y trouvent tout à la fois une apparence d'avarice et de mystère, comme chez les usuriers, et l'humidité parfumée d'encens qui règne dans les chapelles. Cette régularité mesquine, cette pauvreté d'idée, que tout trahit, ne s'exprime que par un seul mot, et ce mot est: bigoterie. Dans ces sinistres et implacables maisons, la bigoterie se peint dans les meubles, dans les gravures, dans les tableaux; le parler y est bigot; le silence, bigot; et les figures, bigotes. La transformation des choses et des hommes en bigoterie est un mystère inexplicable, mais le fait est là. Chacun peut avoir observé que les bigots ne marchent pas, ne s'asseyent pas, ne parlent pas, comine marchent, s'asseyent et parlent les gens du monde. Chez eux l'on est gêné; chez eux l'on ne rit pas; chez eux la roideur, la symétrie règuent en tout, depuis le bonnet de la maîtresse de la maison, jusqu'à une pelote à épingles. Les regards n'y sont pas francs, les gens y semblent des ombres, et la dame du logis paraît assise sur un trône de glace. La figure des bigots a une expression sérieuse qui tue la joie chez les autres, qui a pour cause les habitudes ascétiques d'une dévotion outrée, qui n'est pas plus la piété que l'avarice n'est la charité, ou qui est produite, par la sécheresse de l'âme.

BILE. PHYSIOLOGIE. Liquide amer, de couleur jaune ou verdâtre, plus ou moins visqueux, spécifiquement plus pesant que l'eau, qui se rencontre

.

Indépendamment de l'intelligence qui met un intervalle immense entre l'homme et les animaux, il existe plusieurs différences de conformation, qui servent à l'en séparer. L'homme, en effet, est le seul mammifère qui se tienne et marche debout, dans une position absolument verticale; seul, il peut opposer aux autres doigts les pouces de ses mains, et non de ses pieds; aucun autre n'a, comme lui, des dents incisives verticales à la mâchoire inférieure, et le menton saillant.

La structure du corps de l'homme prouve évidemment qu'il est destiné à se tenir debout: sa colonne vertébrale, presque droite, supporte la tête à peu près en équilibre; ses hanches sont trèsévasées, et ses cuisses arrondies font continuité avec la longueur du tronc; sa jambe est garnie de muscles très-forts, qui agissent sur le talon, et dont la masse forme se qu'on appelle le mollet; sou pied fait un angle droit avec la jambe; il est plat en dessous, et son gros orteil est le plus long de tous les doigts. Ces caractères ne se remarquent ensemble dans aucun autre animal.

Quoique l'homme ne soit pas le seul être qui puisse appréhender les corps avec une seule main, il jouit de cette faculté d'une manière beaucoup plus parfaite que le reste des autres animaux. Sa station sur deux pieds lui laissant la facilité de faire un libre usage de ses extrémités supérieures, il les emploie à satisfaire tous ses autres besoins; son avant-bras peut se tordre sur lui-même, et entraîner la main dans ses mouvements; son poignet est court, et ses doigts sont longs, nombreux, très-flexibles, protégés seulement à leur extrémité par des ongles plats; son pouce, mobile en tous sens, quoique moins allongé que les autres doigts, peut se placer au-devant de chacun d'eux, et saisir ainsi les objets les plus délicats ; c'est même à cette faculté qu'il doit son adresse, et tous les arts qu'elle a produits.

Si, comme l'observation semble le démontrer, la quantité de substance cérébrale contenue dans le crâne détermine plus ou moins d'intelligence chez les animaux, l'homme est celui de tons qui doit être le plus favorisé, puisque sa cervelle est extrê

chez la plupart des animaux, et constitue la sécré-mement volumineuse, surtout en proportion de la tion particulière du foie.

La bile joue un rôle important dans l'acte de la digestion; elle paraît servir principalement à la séparation du chyme en chyle et matière excrémentitielle.

BIMANES. HISTOIRE NATUR. Premier ordre des mammifères. L'ordre des bimanes est affecté uniquement à l'homme, dont il existe plusieurs races.

grosseur de sa tête, dont la face n'occupe qu'une très-petite partie. Ensuite, si les organes des sens sont d'autant plus parfaits qu'ils présentent une plus grande surface, nous verrons que l'homme n'a aucun ́des sens qui résident à la tête, parfaitement développé, et que celui du toucher est chez lui le plus perfectionné.

Peut-être même l'homme doit-il sa grande perfection à cette sorte d'équilibre qui existe entre

chacun de ses sens. Nous voyons en effet que les animaux les plus bruts sont ceux chez lesquels la faim et l'amour physique sont les principaux mobiles; or, chez eux, l'un des organes des sens, comme celui de l'odorat, du goût, de la vue, de l'ouie, l'emporte presque toujours sur les autres.

Presque tous les mammifères connus ont une voix, ou peuvent produire des sons pour ainsi dire mécaniques, puisqu'ils dépendent de la conformation de leur larynx; mais cette voix est toujours la même. Ainsi le chien aboie, le renard glapit, le loup hurle, le lion rugit, le chat miaule, etc.; chacun a son cri particulier. L'homme seul a une voix articulée, formée de plusieurs sons.

L'homme a trente-deux vertèbres, dont sept cervicales, douze dorsales, cinq lombaires, cinq sacrées, et trois coccygiennes. De ses côtes, sept paires s'unissent au sternum par des allonges cartilagineuses, et se nomment vraies côtes; les cinq paires suivantes, qui n'y tiennent pas aussi immédiatement et qui sont plus petites, sont nommées fausses côtes. Son crâne a huit os, savoir: un occipito-basilaire, deux temporaux, deux pariétaux, un frontal, un etmoïdal et un sphénoïdal. Les os de la face sont au nombre de quatorze : deux maxillaires, deux jugaux, dont chacun se joint au maxillaire du même côté par une espèce d'anse nommée arcade zygomatique; deux naseaux, deux palatins en arrière du palais, un vomer entre les narines, deux cornets du nez dans les narines, deux lacrymaux aux côtés alternes des orbites, et un seul os pour la mâchoire inférieure. Son omoplate a, au bout de son épine ou arête saillante, une tubérosité, dite acromion, à laquelle est attachée la clavicule, et, au-dessus de son articulation, une pointe nommée bec coracoïde, pour l'attache de quelques muscles. Le radius tourne complétement sur le cubitus à cause de la manière dont il s'articule avec l'humérus. Le carpe a huit os, quatre par chaque rangée; le tarse en a sept; ceux du reste de la main et du pied se comptent aisément par le nombre des doigts. La position du cœur et la distribution des gros vaisseaux sont encore relatives à la situation verticale babituelle à l'homme; car le cœur qui, dans les autres mammifères, repose sur le sternum, est obliquement posé chez lui sur le diaphragme qui sépare la cavité de la poitrine de la cavité abdominale; sa pointe répond à gauche, ce qui occasionne une distribution de l'aorte différente de celle de la plupart des quadrupèdes. L'estomac est sim ple; son canal intestinal, de longueur médiocre; les gros intestins, bien marqués; le cœcum, court et gros, augmenté d'un ap pendice grêle; le foie, divisé

en deux lobes et un lobule; l'épiploon; pendant audevant des intestins jusque dans le bassin.

Les mâchoires sont garnies de trente-deux dents en tout, seize chacune, savoir : quatre antérieures, mitoyennes, aplaties, tranchantes, verticales ou à peu près, et appelées incisives; deux autres épaissies en coins, amincies en pointe, dites canines; enfin dix molaires, cinq de chaque côté, dont les racines sont profondes, avec le corps presque cubique, et la couronne tuberculeuse.

La combinaison de ces dents et de l'appareil digestif fait de l'homme un être omnivore, c'est-àdire qui peut se substanter par une nourriture indifféremment animale ou végétale aussi vit-il partout où des plantes et de la chair assurent sa subsistance; et nous remarquerons à ce sujet, que c'est moins la différence des climats que l'impossibilité de trouver des approvisionnements appropriés à leurs besoins, qui détermine la circonscription des espèces dans certains cantons respectifs : l'homme s'acclimate sur les rivages des mers glaciales où ne se trouvent guère de plantes ou d'animaux terrestres, mais où des poissons et des cétacés le peuvent alimenter; il vivrait dans les déserts où l'on ne trouve ni poisson ni plantes convenables à son estomac, parce qu'il pourrait encore s'y nourrir du lait et de la chair de ses troupeaux ; il prospérerait même là où, la chair venant à manquer, ne mûriraient que des fruits et ne croîtraient que des céréales ou des racines bulbeuses. Voyez HOMME, PHYSIOLOGIE.

BIOGRAPHE. BELLES-LETTRES. Auteur qui a écrit la vie particulière d'un ou de plusieurs personnages célèbres.

BIOGRAPHIE. BELLES-LETT. Genre d'ouvrage qui a pour objet l'histoire des vies des particuliers. La différence de la biographie à l'histoire proprement dite, c'est que la biographie ne raconte de l'histoire des peuples que ce qui est en rapport avec l'individu dont elle s'occupe.

Une biographie doit être écrite avec impartialité; la bienveillance ou la malveillance s'y montrentelles, dès lors elle perd son caractère; ce n'est plus qu'une diatribe ou qu'un panegyrique, et l'on ne la consultera plus qu'avec défiance.

BISANNUEL. HIST. NAT. Se dit des végétaux qui ne vivent que deux ans. Les plantes bisannuelles ne fleurissent qu'une fois; la première année elles ne poussent que des feuilles sans tiges; elles donnent naissance, la seconde année, à une tige qui porte des fleurs et des fruits.

Les botanistes sont convenus unanimement d'in

diquer la durée de ces sortes de plantes par ce signe, qu'ils placent après le nom ordinairement spécifique d'une plante. Voyez Botanique.

BISMUTH. Voyez Métaux.

BISSEXTILE (ANNÉE). ASTRONOMIE. Cette année est composée de 366 jours, et arrive tous les quatre ans. On ajoute un jour tous les quatre ans, parce que l'année tropique excède l'année civile de six heures à-peu-près. Pour trouver l'année bissextile, on divise le nombre qui exprime l'année donnée par quatre, et s'il n'y a aucun reste, cette année sera bissextile: par exemple, 1833 divisé par quatre, donne le quotient 458, le reste indique que 1833 est la première année après l'année bissextile, et que cette dernière se renouvellera en 1836. Voy. CHRONOLOGIE.

BITUME. MINERALOGIE. Substance fossile inflammable, d'une couleur noire, brune ou jaunâtre, d'une odeur très forte. Les bitumes sont des matières huileuses et minéralisées, qui sont tantôt liquides, tantôt glutineuses et tantôt solides, qu'on rencontre dans le sein de la terre, et qu'on regarde comme provenant de la décomposition de la houille ou de celle de corps organiques enfouis sous les eaux. Ils sont insolubles dans l'eau et dans l'alcool, se liquéfient à la chaleur, et brûlent sans laisser de résidu avec une épaisse fumée trèsodorante. On en distingue de différentes sortes: le bitume liquide prend le nom de naphte et d'huile de pétrole; le bitume glutineux reçoit celui de poix minérale ou pissasphalte; le solide est connu sous le nom d'asphalte ou bitume de Judée; on le recueil dans le lac Asphaltique, à la surface duquel il

surnage.

Tous les peuples ont eu des symboles, figures ou enseignes nationales; car aux temps anciens comme aux temps modernes, on captivait les peuples avec des hochets, on se rendait maitre de leur imagination en frappant leurs sens, on les effrayant pour les dompter, on subjuguait leur esprit pour enchaîner leurs bras: les Athéniens avaient une chouette pour symbole; les Thraces, une mort; les Celtes, une épée; les Romains, un aigle; les Carthaginois, une tête de cheval; les Saxons, un coursier bondissant; les premiers Français, un liour; les Goths, une ourse; les chefs des Druides, des clefs.

Dans des temps moins éloignés, et d'après la nouvelle division des états, les nations, ou ceux qui les gouvernent, ont adopté des symboles ou armes distinctives : les armes de l'empire d'Allemagne ou de l'Empereur sont un aigle à deux têtes; celles des rois de France étaient naguère trois fleurs de lis; celles d'Espagne sont deux châteaux et deux lions écartelés; celles de Portugal, cinq écussons chargés de pesons qui représentent les deniers pour prix desquels le Christ fut vendu; celles d'Angleterre, trois léopards; celles de Prusse, un aigle couronné; celles de Russie ou Moscovie, un cavalier armé, tenant la lance en arrêt, et un dragon sous ses pieds; celles de Suède, trois conronnes; celles de Danemark, trois lions; celles de Pologne, un aigle les ailes ouvertes; celles de l'Église Romaine ou du Pape, deux clefs couronnées d'une tiare; celles du Grand-Turc, un croissant.

S'il y eut, de tout temps, des figures sur les bou cliers et les drapeaux, ce n'était, dans l'origine, que des emblèmes et des hieroglyphes de fantaisie, qui ne servirent jamais, dans les anciens temps, à distinguer les familles ni à en marquer la noblesse. réditaires d'extraction et de prétendue noblesse, comLes armoiries, au contraire, sont des marques héposées régulièrement de certaines figures et d'émaux, données ou autorisées par les souverains pour la distinction des personnes et des maisons. Ces marques distinctives ont été nommées armoiries, parce qu'on les peignait, parce qu'on les graUn homme bizarre est celui dont le caractère, le vait sur le bouclier, sur la cuirasse, etc., et qu'elles goût, les opinions varient sans cesse sans être jathodique et le langage mystérieux qui sert à décrire ont pris leur origine des armes. La classification mémais conformes au caractère, aux goûts, aux opinions générales des autres hommes, etc.

BIZARRERIE. PHILOSOPHIE, MORALE. Singularité d'idées, de discours et de procédés qui ne s'assortissent ni ensemble, ni avec l'opinion générale, ni avec les usages reçus. C'est une inconséquence d'esprit ou de manières, qui prouve, si elle est naturelle, une tête mal organisée, et qui constitue les ridicules les plus choquants, si elle est affectée.

BLASON. Art d'expliquer toutes sortes d'armoiries. L'opinion la plus commune place l'origine des armoiries aux premières croisades; mais celle qui la fait remonter jusqu'au temps de l'institution des tournois, offre pour le moins autant de vraisemblance.

les armoiries constituent l'art du blason.

Le blason divise les figures en quatre espèces : 1° les figures naturelles, comme les astres, les plantes, les animaux, etc.; 2° les figures artificielles qui représentent des ouvrages sortis des mains des hommes, comme les bâtiments, les instruments de guerre, de chasse, etc.; 3° les figures qu'on nomme héraldiques, comme les chevrons, les quartiers,

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