VIII CLASSE.

13 Saururées...

14 Pipéritées...

15 Aroïdées.

Saururus. Piper. Arum.

Familles. 106 Anonées... 107 Ménispermées. 108 Berbéridées..

109 Hermanniées.

110 Tiliacées.

111 Cistées. 112 Violées... 113 Polygalées. 114 Diosmées. 115 Rutacées.

116 Caryophyllées.

XIV CLASSE.

117 Paronychiées.... 118 Portulacées.

119 Saxifragées..

Anona.

Menispermum. Berberis.

Hermannia.

Tilia.

Cistus.

Viola.

Polygala.

Diosma
Ruta.

Dianthus.

- PÉRIPÉTALIE.

Paronychia.
Portulaca.
Saxifraga.
Cunonia.

120 Cunoniacées..

121 Crassulées.

Crassula.

80 Caprifoliées.

81 Loranthées......

Caprifolium. Loranthus.

3° POLYPÉTALES.

XII CLASSE. ÉPIPÉTALIE

82 Araliacées.

.....

83 Ombelliferes.

124 Ficoïdes.

125 Cercodiènes.. 126 Onagraires.. 127 Myrtées... 128 Mélastomées. 129 Lythraires... 130 Rosacées.

131 Légumineuses. 132 Térébinthacées 133 Rhamnées.

Cercodea.

Enothera.

Myrtus. Melastoma. Lytrum. Rosa. Pisum.

Terebinthus.

Rhamnus.

4° APÉTALES A ÉTAMINES IDIOG YNES.

86 Crucifères.

Brassica.

Acer.

135 Cucurbitacées.

Hippocratea.

136 Passiflorées.

Cucurbita.

Passiflora.

93 Guttiferes..

Malpighia. Hypericum. Cambogia.

137 Myristicées.

autres graines contiennent l'embryon entre deux lobes on les nomme dicotylédones ou bilobées.

Les plantes acotylédones de Jussieu correspondent aux herbes sans corolles, sans étamines, et sans fruits, de Tournefort, aux cryptogames de Linné, aux agamiques de M. Lamarck. Elles n'ont pas de caractères communs, par cela même que leur réunion est produite par un défaut de parties. Leur structure est cependant différente des végétaux qui ont des feuilles séminales, et dans lesquels on a observé des vaisseaux ; tandis qu'ici on n'a reconnu que des cellules ou auréoles, ou une substance semblable dans toutes les parties. Elles forment cinq familles : les champignons, les algues, les lichens, les hépatiques, et les mousses.

Sous le nom de monocotylédones ou d'unilobées, sont comprises toutes les plantes dont les semences, confiées à la terre, se développent avec un seul lobe ou cotylédon, lequel renferme et absorbe les sucs destinés à alimenter la plantule dans son premier âge, et avant que la radicule puisse absorber les liquides nécessaires à la nutrition. D'après de nouvelles observations, on a reconnu que les plantes de la famille des fougères donnaient des graines qui levaient avec un cotylédon latéral, petit et en forme de rein ou de haricot; de sorte qu'il se trouve ici un léger changement dans la méthode de M. Jussieu, et un ordre de plus dans la classe des monocotylédones. On peut donc, d'après cette nouvelle découverte, faire deux grandes sections des plantes monocotylédones : les unes ont des étamines bien distinctes; dans les autres, si ces organes existent, il sont cachés et recouverts par des membranes. On a fait un ordre à part de celles-ci, et on y a rangé la famille des fougères et quelques autres plantes qui en sont voisines.

Les plantes se divisent en annuelles, qui croissent et périssent dans la même année; bisannuelles, qui achèvent leur accroissement et périssent la deuxième année; et en vivaces, qui vivent un temps indéterminé.

Des expériences ont appris que les plantes périssent bientôt quand elles sont privées d'air atmosphérique qu'on ne renouvelle pas. On a acquis la preuve que toutes les parties vertes des plantes exposées à la lumière du soleil, exhalent du gaz oxigène ; que pendant la nuit, et lorsqu'elles sont exposées à l'obscurité, elles absorbent ce même gaz et vicient l'air. On a remarqué aussi que, dans les mêmes circonstances, elles absorbent le gaz acide carbonique sous l'état de fluide liquide, ou dissous dans L'eau.

La respiration des plantes tient à leur nutrition

et consiste: 1o dans la décomposition du gaz acide carbonique; 2° dans l'absorption du carbone par le végétal; 3° dans le dégagement de l'oxigène pendant le jour; et 4° par l'absorption de l'oxigène pendant la nuit. Non seulement la lumière agit ainsi évidemment sur la respiration des végétaux, mais elle paraît encore produire la couleur, la saveur et l'odeur des feuilles et des fruits. Tout le monde sait que les plantes privées de la lumière restent ou deviennent blanches, fades et aqueuses; cet état de la plante se nomme étiolement.

Presque toutes les plantes dont les semences sont à deux lobes, et qui vivent plus d'une année, éprouvent, dans notre climat, une sorte de mort apparente, un véritable sommeil d'hiver. Leurs feuilles changent d'abord de couleur: ainsi, dans la vigne, le sorbier, le sumac, etc., elles se teignent du plus beau rouge; dans le tilleul, le poirier, etc, elles passent au jaune citron; dans le chène, le hètre, elles sont couleur de rouille et comme desséchées; enfin elles tombent presque vertes dans le cerisier et le frêne, et l'arbre reste dépouillé. Cependant il est des végétaux, comme les arbres verts, les pins, les génévriers, le lierre, le buis, qui ne perdent pas leurs feuilles; et d'autres, tels que les charmes, les hêtres, sur lesquels ces organes se dessèchent seulement sans tomber.

Les plantes sécrètent certains sucs ou humeurs particuliers, comme les huiles grasses et volatiles, les résines, les gommes, les gommes-résines, le sucre, l'amidon, etc.

Presque toutes les plantes ont des organes destinés à la fécondation; mais ils ne se développent qu'à une époque fixe et déterminée pour chaque espèce. C'est ce qu'on nomme la fleuraison. Il y a la plus grande diversité à cet égard entre les végétaux. Les uns fleurissent souvent dans la même année qui les a vus naître, et ne donuent du fruit qu'une fois; d'autres sont deux ou trois ans, et quelquefois même jusqu'à vingt ans, avant de reproduire des fleurs qui se succèdent ensuite sans interruption d'année en année, jusqu'à la fin naturelle de l'individu. Quelques plantes semblent même avoir une époque fixe dans le mois et dans le jour pour donner leurs fleurs.

Le professeur de Candole a établi seize classes de plantes, qu'on ne doit pas cependant considérer d'une manière rigoureuse. Ce sont: 1° les plantes maritimes ou salines; 2° les plantes marines; 3° les plantes aquatiques; 4° les plantes des marais d'eau douce; 5° les plantes des prairies et des pâturages secs; 6o les plantes des terrains cultivés; 7° les plantes des rochers; 8° les plantes des sables;'

9o les plantes des lieux stériles; 10o les plantes des décombres; 11° les plantes des forêts; 12o les plantes des buissons ou des haies; 13° les plantes souterraines; 14° les plantes des montagues; 15° les plantes parasites; 16o les plantes fausses parasites.

On emploie en botanique des signes de convention, soit pour indiquer la durée de la vie des végétaux, soit pour désigner la nature de leurs organes sexuels. Ces signes sont :

Signe du soleil, qui désigne les plantes an

nuelles.

Signe de Mars, qui désigne les plantes bisan

nuelles.

Signe de Jupiter: il indique les plantes qui sont vivaces.

Signe de Saturne: il désigne les plantes ligneuses (arbres, arbrisseaux).

Q Signe de Vénus: il marque les individus ou les fleurs femelles.

Signe de Mars, dont la flèche, au lieu d'être inclinée, est placée verticalement : ce signe indique les individus ou les fleurs mâles.

Signe de Mars et Vénus réunis : ils indiquent les individus ou les fleurs hermaphrodites.

O-O Ces deux zéros réunis par un trait marquent les individus ou les fleurs qui, par suite d'avortement, sont privés d'organes måles et femelles, c'està-dire, d'étamines et de pistils.

C Volubile à gauche.

Volubile à droite.

C'est ordinairement après le nom spécifique d'une plante que l'on place un de ces sigues. Voyez VÉGÉTAUX.