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Le terrain diluvien se compose exclusivement de sables et de cailloux roulés, mêlés ensemble, sans stratification régulière. Le plus souvent les dépôts qui le composent sont accompagnés de blocs isolés et totalement étrangers aux pays dans lesquels ils se trouvent, connus sous le nom de blocs erratiques;| ce sont d'énormes fragments de roches, plus ou moins arrondis par leurs angles, dont le poids s'élève quelquefois jusqu'à 300,000 kilogrammes, et dont le volume dépasse mille mètres cubes. Les dépôts diluviens sont en général à l'état meuble; cependant on y voit quelquefois les sables et les cailloux, cimentés par une argile marneuse ou ferrugineuse, introduite postérieurement par des infiltrations qui se continuent encore sur quelques points. Dans quelques contrées, le terrain diluvien présente des masses puissantes de poudingues composés de cailloux roulés, dont la grosseur varie depuis celle d'un œuf de pigeon jusqu'à celle de la tête: dans quelques autres on trouve des brèches osseuses, formées de débris de calcaires et d'ossements, de quadrupedes terrestres, agglutinés par un ciment de même matière.

En considérant les matériaux dont se compose ce terrain, la manière violente dont il a été formé, et le peu de temps qu'a duré cette formation, on pourrait croire qu'il ne doit receler que peu de matières utiles; mais c'est précisément le contraire, et Fon peut dire que le terrain diluvien est celui d'où l'on retire le plus de richesses. Les mines d'or les plus productives et celles de platine sont exploitées dans ce terrain ; les mines d'étain les plus riches et toutes les mines de diamants lui appartiennent également; on trouve en outre, dans les mêmes mines, plusieurs autres pierres précieuses confondues pêle-mêle avec les métaux, telles que des télésies, des saphirs, des rubis, des hyacinthes, des jaspes, différents minerais de fer, etc. C'est généralement au pied des montagnes, sur les premiers plateaux, et à la naissance des plaines, que se rencontrent ces matières précieuses.

Débris organiques, Fossiles. Le terrain diluvien renferme un grand nombre de fossiles caractéristiques. Ce sont généralement des ossements, des dents et autres parties dures, appartenant à de grands quadrupedes d'espèces inconnues maintenant, ou qui ne vivent plus qu'entre les tropiques: on les trouve enfouis au milieu des cailloux et des sables, et presque toujours arrondis par le frottement. Les espèces les plus remarquables sont les éléphants, les rhinocéros, les hippopotames, les mastodontes, les mégathérium, les ours, les hyènes, etc. Outre ces restes d'animaux, on trouve aussi beaucoup de débris de végétaux dont plusieurs appartiennent à la famille des palmiers et à d'autres qui n'habitent plus aujourd'hui que les pays chauds. On trouve aussi des forêts entières d'arbres dicotylédons.

III ÉPOQUE.

TERRAIN TERTIAIRE. (env. 150 mètres.)

Les formations de la troisième époque présentent des mélanges fréquents de couches très-solides, de roches mal agrégées et souvent meubles, de marnes plus ou moins calcaires, et d'argiles. Les tufs calcaires post-diluviens, les brèches, les poudingues et les grès du terrain diluvien forment souvent des passages insensibles de ces deux époques à la troisième.

IT FORMATION. Calcaire lacustre (3 mèt.); silex meulier lacustre, meulière sans coquilles (13 mèt.).

La partie supérieure de cette formation présente un mélange varié de sables ferrugineux et de calcaires d'eau douce, ou de marnes calcaires et de silex ; au-dessous de ce mélange est une meulière poreuse et sans coquille. Point de gites de minéraux.

DEBRIS ORGANIQUES, FOSSILES. Les principaux genres des végétaux sont les suivants: exagenites, lycopodites, poacites, chara et nymphea.-Coquilles d'eau douce et terrestres presque toutes semblables, pour les genres, à celles qui vivent maintenant dans nos contrées; ce sont des limnées, des planorbes, des potamides, des cyclostomes, des helix, etc.

2o FORMATION. Grès marin supérieur, grès sans coquilles de Fontainebleau (14 mètres); sables micacés (22 mètres); marne marine ( 4 mètres); marne argileuse verte ( 4 mètres).

Aux meulières sans coquilles succèdent quelquefois un banc de marne argileuse, et le plus souvent des sables ou des grès siliceux remplis de coquilles marines, désignés sous le nom de grès marin coquiller supérieur; viennent ensuite des lits de minerais de fer presque géodiques et très-sablonneux, des masses de grès très-purs sans coquilles, auxquelles succède une masse puissante de sables ferrugineux souvent micacés. Au-dessous se trouve un banc d'huîtres et de marne marine, auquel succèdent des masses argileuses vertes sans coquilles. - Minerai de fer, mica en paillettes, géodes calcaires, célestines en nodules.

DEBRIS ORGANIQUES, FOSSILES. Fusus, cerithium, melania, pectunculus, crassatella, donax, cytherea, corbula, ostrea, discorbites, spirorbes, ampullaria, cardium, nucula, etc.; os de poissons, aiguillons et palais de raies.

3 FORMATION. Marne lymnique (5 mètres); gypse à ossements ( 26 mètres); calcaire lacustre inférieur (4 mètres); calcaire siliceux (8 mètres).

Immédiatement au-dessous des marnes vertes sans fossiles de la formation ci-dessus, vient un banc de marne jaune feuilletée renfermant de petites bivalves; puis des bancs très-épais de marne blanche, tantôt calcaire et tantôt argileuse, dans les assises inférieures desquels il existe des troncs de palmiers pétrifiés en silex, et formant des couches. Au-dessous de ces marnes se présente un banc puissant, composé de gypse et de marnes alternant entre eux, que M. Brongniart divise en deux masses: la première, qui fournit tout le plâtre que l'on emploie à Paris, est caractérisée par la présence d'une grande quantité d'ossements de mammifères, d'oiseaux, de reptiles et de poissons; la masse inférieure est composée de couches alternatives peu épaisses de gypse souvent séléniteux, de marnes calcaires solides, et de marnes argileuses très-feuilletées. Cette masse de gypse repose tantôt sur un sable calcaire marin coquiller, tantôt sur un fond de marne blanche lacustre. Eu creusant, on arrive soit au calcaire marin, soit au calcaire siliceux lacustre.

DEBRIS ORGANIQUES, FOSSILES. Les restes de végétaux sont très-communs dans le premier étage; ils appartiennent tous à la famille des palmiers. Débris de poissons et d'oiseaux, débris de mammifères, tels que des palæotherium, des anaplotherium, des carnassiers. Reptiles, trionix, tortues, crocodiles. Mollusques, cyclostoma mumia, limnées, planorbes, etc.

4 FORMATION. Grès marin inférieur (4 mètr.); calcaire grossier (19 mètr. ); glauconie ( 5 mètr. ).

La partie supérieure de cette formation offre des couches de marne calcaire dure, séparées les unes des autres par des marnes argileuses tendres et par du sable calcaire. Dessous ces marnes viennent des couches de grès ou des masses de silex corné, remplies de coquilles marines; cette partie est désignée dans quelques ouvrages sous le nom de grès marin inférieur. Au-dessous de ces grès marius vient une masse très-puissante, composée de calcaire grossier plus ou moins dur, de marne argileuse souvent très-mince, et de marne calcaire. Cette masse de calcaire grossier est divisée en deux parties par un banc de lignite, formé d'une substance charbonneuse terne, mélangée de végétaux dont quelques-uns sont encore bien conservés, et d'une quantité de coquilles d'eau douce très-friables; fait d'autant plus singulier, qu'au-dessus et au-dessous, le calcaire ne contient que des mêmes coquilles marines; au-dessous du calcaire grossier se trouve de la glauconie grossière ou des sables sans coquilles. DEBRIS ORGANIQUES, FOSSILES. Les restes des végétaux sont: des endogenites, des culmites, des phyllites, des flabellites, des pins, et des équisétum. Coquilles, miliolites, cardium, lucina, cerithium, corbula, orbitolites, cardita, ovulites, aveolites, turritella, terrebellum, calyptrea, pectunculus, citherea, astrea, nummulites, madrepora, turbinolia, lucina, voluta, crassatella, ostrea, cerithium giganteum.

5 FORMATION. Lignite, argile et sable ( 14 mètres ); argile plastique ( 5 mètres. )

Cette formation se compose généralement d'un lit d'argile à lignite, d'un lit de sable, d'un lit d'argile sableuse souvent remplie de corps organisés, et d'un second lit de sable mêlé de poudingne, au-dessous duquel vient un banc d'argile pure, dont l'épaisseur varie de 1 à 16 mètres. Cristaux de sélénites, succin, résines succiniques, fer pyriteux.

DEBRIS ORGANIQUES, FOSSILES. Lignite, composé de végétaux charbonneux fréquemment dicotylédons et quelquefois monocotylédons, et presque toujours de la famille des palmiers. Erogenites, phyllites mul., eudogenites echinatus, nodules de succin contenant des insectes dans un état de conservation parfaite. Coquilles d'eau douce et terrestres : planorbis punctatus, physa, linneus dem., paludina, melania triticea, melanopsis, nerita, cyrena tellinoïdes. Coquilles marines: cerithium Janatum, ampullaria depressa, ostrea bellovacea.

IVe ÉPOQUE.

TERRAIN SECONDAIRE (1324 mètres).

Les groupes qui constituent la quatrième époque sont composés de roches généralement plus solides que celles de la troisième, et dans lesquelles la stratification est beaucoup plus régulière, mais qui different peu pour la composition, car presque toutes les roches secondaires sont calcaires, siliceuses, marneuses ou gypseuses.

Les gites de minéraux sont plus nombreux dans ce terrain que dans le précédent : on y trouve des veines et des filons métalliques bien caractérisés. Mais ce qui les distingue surtout, ce sont les restes organiques. Les mammifères, s'ils existent, sont infiniment rares; mais c'est là que se sont montrés pour la première fois ces grands sauriens, quadrupedes ovipares dont les dimensions nous étonnent. Toutes les espèces de coquilles de cette époque n'ont plus d'analogues vivantes; plusieurs même sont tout-à-fait perdues; tels sont : les ammonites, les bélemnites, les gryphites, etc., qui paraissent caractériser particulièrement le terrain secondaire. La végétation présente des caractères spéciaux; on n'y trouve que peu de végétaux dicotylédons et monocotylédons, mais beaucoup de coniferes, un grand nombre de cycadées, et des fougères arborescentes. La flore de cette époque, très rapprochée de celle des côtes des mers équatoriales, semble tenir le milieu entre la flore insulaire et la flore continentale.

TERRAIN SECONDAIRE SUPÉRIEUR.

CRAIE (env. 313 mètres).

I FORMATION. Craie blanche supérieure avec silex, craie inférieure sans silex ou tufau. La partie supérieure de cette formation est composée de craie pure blanche ou jaunâtre, en général assez tendre, renfermant une quantité considérable de silex pyromaques, disséminés dans la masse, où ils forment des lits réguliers; on y trouve aussi des pyrites ferrugineuses, quelquefois très-abondantes, des nids de soufre, et des cristaux de chaux carbonatée. Daus la partie inférieure les couches de silex deviennent graduellement plus rares et finissent par disparaître tout-à-fait.

La craie tufau offre une roche plus ou moins grisâtre, compacte et assez dure, généralement composée d'une matière cretacée, d'argile et de sable. On n'y trouve plus de silex pyromaques, mais quelques silex cornés et beaucoup de pyrites ferrugineuses.

DEBRIS ORGANIQUES, FOSSILES. Les restes organiques sont des vertébrés (squalus ), et des dents de plusieurs sortes de poissons, des ammonites, belemnites, scaniæ, scaphites, cirrus, catilus, crania, pecten, turrulites, hamites, terebratula, inoceramus, trigonia, nautilus, cerithium, gryphœa Co|lumba, cidaris, ananchites, spatangus, encrinites, madrepora, alcyonites.

GLAUCONIE (152 mètres).

2o FORMATION. Sables verts supérieurs (30 mètres); argile Gault (46 mètres); sables verts

inférieurs (76 mètres).

Cette formation est caractérisée par des petits grains de matière verte qui s'y trouvent disséminés, quelquefois en très-grande abondance. La partie supérieure se compose de sables plus ou moins verts, plus ou moins marneux, auxquels succèdent un grès vert à ciment calcaire. Au-dessous des sables supérieurs est une couche, souvent très-puissante, d'argile marneuse d'un grès bleu, reposant sur des lits de sables verts ferrugineux de différentes nuances.

DEBRIS ORGANIQUES, FOSSILES. Tous les mollusques de la 1e formation, plus des pleurotomaria, rostellaria, nacula, corbula, venus plicatula, padopsis, ostrea, pinna, trigonia alaformis, inoceramus sulcatus, etc.

TERRAIN D'EAU DOUCE A LIGNITES (289 mèt.)

3 FORMATION. Argile à lignites de Wead ( 71 mètres); sable ferrugineux( 122 mètres); calcaire de Purbeck (76 mètres).

Par lignites on entend des couches régulières, des amas constants ou accidentels de bois et de plan tes, carbonisés dans le sein de la terre et qui ont conservé leur forme originelle ou au moins leur forme ligneuse, daus quelques formations qu'ils se rencontrent.

La partie supérieure de cette formation est formée par une couche d'argile bleuâtre foncée, dont la puissance dépasse souvent cent mètres, contenant des couches subordonnées de calcaire coquiller. Au-dessous de cette masse se trouvent des couches alternatives de sables et de grès ferrugineux, de marne, d'argile, de terre à foulon et d'ocre. Ces grès et ces sables reposent sur une masse de plus de 250 pieds de puissance, composée de calcaire argileux coquiller très-dur, que les Anglais nomment calcaire de Purbeck, alternant avec des marnes schisteuses.

DEBRIS ORGANIQUES, FOSSILES. Débris de reptiles, de sauriens et de poissons appartenant à des espèces fluviatiles. Coquilles du genre paludina, quantité de cypris, cypris faba, pinus, verrus, ostrea, gryphaea virgula. Bois et plantes fossiles formant des lits réguliers de charbon qui présentent souvent une grande ressemblance avec la houille. Empreintes de fougères.

TERRAIN SECONDAIRE INFÉRIEUR.

TERRAIN OOLITIQUE OU CALCAIRE DU JURA (570 mét.)

Le terrain jurassique offre plusieurs groupes de calcaires bien remarquables et en général facilement reconnaissables aux petits grains arrondis comme des œufs de poissons dont ils sont pétris, ce qui|| leur a fait donner le nom d'oolitiques.

a 4 FORMATION. Calcaire oolitique siliceux ou volite de Portland ( 37 mètres); argile de Kimmeridge (80 mètres); calcaire marneux ( 72 mètres et souvent 200 mètres).

L'oolite de Portland est un calcaire jaunâtre siliceux rempli de fossiles, qui repose sur une masse assez puissante de sables ferrugineux, à laquelle succèdent des bancs puissants de marnes schisteuses blenâtres (argile de Kimmeridge), contenant quelquefois des schistes très-bitumineux et mème de |véritables lignites. Au-dessous de ces bancs viennent des strates de calcaires jaunâtres oolitiques renfermant de nombreuses veines de chaux carbonatée, et des marnes pétries de gryphées virgules. Vers le bas, ce calcaire ressemble à de la craie verte.

DEBRIS ORGANIQUES, FOSSILES. Végétaux charbonneux et pétrifiés. Belles empreintes de poissons; restes d'ichthyosaurus, de plesiosaurus, de cétacés.— Ammonites triplicatus, pecten lamellosus, trigonia gibbosa, nerita, gryphœa virgula, nautilus, terebratula, etc.

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b 5 FORMATION. Argile terreuse avec coraux (coral-rag, 46 mètres).

Cette formation se compose de calcaire tantôt marneux et friable, tantôt compacte et très-solide, passant ensuite au lumachelle, puis au calcaire oolitique, auquel succède une roche calcaire siliceuse mal agrégée, contenant une quantité considérable de différentes espèces de madrépores, qui repose sur une masse de sables siliceux très-ferrugineux renfermant une grande quantité de fossiles.

DEBRIS ORGANIQUES, FOSSILES. Fragments de végétaux, cycadées; quelques vertèbres de sauriens; nombreux madrépores appartenant aux genres astrée, caryophillie et méandrine.— Cidaris clypeus, nerinea, mytilus pectinatus, ostrea gregarea, etc.

c 6 FORMATION. Argile d'Oxford ou de Dives ( 183 mètres).

La partie supérieure de cette formation se compose d'une couche épaisse d'argile visqueuse et tenace, d'une couleur bleue foncée, souvent entremêlée avec des lits de calcaire et des schistes bitumineux. La partie inférieure contient accidentellement des couches irrégulières de calcaire et des strates sableux formés d'un agglomérat de coquilles.

DEBRIS ORGANIQUES, FOSSILES. Fragments très-rares d'os d'ichthyosaurus.—Nautilus, gryphœa dilatata, pecten fibrosus, terebratula, plagiostoma obscura, ammonites cristatus, belemnites ferruginosus.

GRANDE OOLITE.

d7 FORMATION. Cornbrash (9 mètres); forest marble ( 15 mètres); marne bleue (argile de Bradford, 15 mètres); grande oolite ( 40 mètres); terre à foulon (43 mètres); oolite inférieure ( 55 mètres); marne et psammite (15 mètres).

Le premier étage de cette formation offre un calcaire friable de couleur bleuâtre ou blanchâtre, séparé par des lits de marne. Au-dessous de la partie marneuse sont des lits de calcaire très-fissible (forest marble), alternant avec des sables et des grès (c'est à cet étage que M. Brongniart rapporte les calcaires lithographiques de la Bavière). Vient ensuite un banc de marne bleue ( argile de Bradford ),| au-dessous de laquelle se trouve la grande oolite, masse de calcaire jaune, éminemment oolitique, très-bien stratifiée, dont l'épaisseur varie de 40 à 60 mètres. La grande oolite repose sur une masse argiléo-calcaire, offrant des strates de calcaire assez durs qui alternent avec des lits de marnes argileuses bleues et jaunes, parmi lesquelles on trouve d'excellente terre à foulon. Dessous la terre à foulon vient l'oolite inférieure, masse composée de strates de calcaires oolitiques et de calcaire compacte, qui repose sur des marnes et des grès marneux micacés d'une couleur verte, alternant entre eux.

DEBRIS ORGANIQUES, FOSSILES. Dans cette formation les restes organiques sont très-abondants et en partie bien conservés. On y trouve des os de grands sauriens, des tortues; le schiste du forest marble (schiste de Stonesfield) est remarquable par le singulier mélange des restes de reptiles volants, de mammifères terrestres, d'amphibies, d'insectes, de coquilles marines et de végétaux. Les restes de végétaux sont nombreux : ce sont des fougères, des mousses, des cycadées. Les échinides y sont assez communs, notamment les cidaris, clypeus, galerites depressus, nucleolites. Dans la grande oolite on cite des astrées et des caryophillies, une espèce de cyclotite, un tubipore et plusieurs petites espèces de millepores branchus.

8 FORMATION. LIAS (150 à 200 mètres).

Cette formation, sur laquelle repose toute la série oolitique, consiste en une série nombreuse et alternante de calcaires marneux généralement gris ou bleuâtres, et d'argiles schisteuses de couleur également foncée. C'est à l'ensemble de ces couches, remarquables par le grand nombre et la variété|

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