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NOMENCLATUre des facuLTÉS.

Jer ORDRE.,

FACULTÉS Affectives.

Ier GENRE. PENCHANTS.
(X) ALIMENTIVITÉ.

But: la nutrition de l'individu.
Désordres: la gourmandise, la gloutonnerie.

(1) AMATIVITÉ (amour physique). But: la propagation de l'espèce. Désordres: libertinage, adultère, inceste, sodomie.

L'inactivité prédispose à la continence passive.

(2) PHILOGÉNITURE (amour des enfants). But: la conservation de la géniture. Désordres poussée à l'excès, contribue à gâter les enfants et rend leur privation pénible.

L'inactivité prédispose à négliger la géniture. (3) HABITATIVITÉ (amour de l'habitation). But: la nature paraît avoir voulu que tous les endroits fussent habités.

(4) AFFECTIONIVITÉ (attachement). But: l'attachement pour tout ce qui nous envi

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Désordres: crainte, peur, incertitude, inquiétude, irrésolution, mélancolie, anxiété. L'inactivité laisse agir les autres facultés et prédispose à l'étourderie.

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Manque total de manifestations mentales: idio- qui jusqu'ici, il faut l'avouer, ne s'est jamais portée à de notables excès: elle est fort calme, et se ma

tisme complet.

Très-peu d'activité ineptie, assoupissement, nifeste beaucoup plus par des phrases retentissanapathie, paresse, indifférence.

État moins actif: patience. État très-actif: impatience.

tes que par des actes raisonnés. La philosophie dite du XVIIIe siècle y avait de grandes prétentions, elle déclamait fort, mais ses sentiments, d'ailleurs

Vrai degré d'activité de chaque faculté: tempé- très-honorables, ne se traduisaient que par des gé

rance.

Surabondance d'action: intempérance.

Les divers actes attribués à la volonté par les philosophes, sont des attributs de chaque faculté; ainsi, la velléité, le désir, l'ardeur, la passion, l'irrésistibilité, appartiennent aux modes de quan

tité.

Ces divers modes de quantité appartiennent à toutes les facultés, soient affectives, soient intellectuelles les suivants n'appartiennent qu'aux facultés intellectuelles.

La perception. Premier degré d'activité des facultés intellectuelles.

La mémoire. Reproduction des perceptions. L'imagination. Activité des facultés du dedans.

2. MODE DE QUALITÉ.

Les modes de qualité ne sont autres que les manières d'être affectées des facultés.

Toute faculté étant active désire, et étant satisfaite ou étant affectée d'une manière agréable, fait éprouver du plaisir.

Toute faculté qui désire sans être satisfaite, ou qui est affectée d'une manière désharmonieuse, cause de la peine.

Dans les facultés affectives, les unes sont simples et les autres composées. Les affections simples sont la colère, la fureur, la crainte, la peur, l'anxiété, l'épouvante, la prétention, la fierté, le mépris, le remords, le repentir, la compassion, la nostalgie ou maladie du pays, etc. Les affections composées sont: la jalousie, la honte, la perplexité, etc.

Dans les facultés intellectuelles, un mode de qualité, c'est le jugement, qui suppose toujours une comparaison des impressions.

PHILANTROPIE. MORALE. Amour de l'hu

manité.

Ce mot a une acception plus large que le mot charité, exprimant l'idée restreinte de l'amour du prochain. L'usage parait vouloir remplacer exclusivement le second par le premier : c'est appauvrir la langue.

La philantropie est une grande et noble passion

néralités sans ordre; et de nos jours, tant de niaiseries philantropiques ont été débitées, qu'elles ont jeté une légère teinte de ridicule sur des hommes bienveillants, qui ont fait de grands efforts pour lier les hommes entre eux et les nations entre elles, dans une sublime communauté d'opinions et d'intérêts.

Les économistes sont peut-être les seuls qui aient essayé de faire de la philantropie quelque chose de réel et de régulièrement organisé. Ils ont démontré que si tous les citoyens' d'un même état sont intéressés au bonheur les uns des autres, et que si les désastres d'une seule province entraînent le malheur de toutes les provinces, il est impossible que la prospérité d'un empire ou sa décadence n'affecte en bien ou en mal les puissances avec lesquelles il est en relation. De là, par une invincible conséquence, ils ont fait ressortir la stupide folie de la plupart des guerres, et la folie plus imbécille encore des prétendus hommes d'état qui appliquent tout leur génie à susciter des troubles chez leurs voisins, à gêner leur commerce, à les ruiner pour le plus grand bénéfice et la plus haute gloire de la patrie.

N'est-ce pas, en effet, un spectacle déchirant que ces nations qui se ruent les unes sur les autres, se dévastent, se dépeuplent, se causent des maux infinis dans l'espoir d'améliorer leur propre condition et de se procurer de la gloire? La guerre de trente ans, les guerres de la révolution et de l'empire, ont en effet donné lieu à des actes d'une rare intrépidité, à des manœuvres qui prouvent un vaste génie; elles ont fait germer quelques nobles idées, et ont incontestablement avancé l'époque de l'émancipation des peuples; mais aussi, elles ont causé des malheurs effroyables que l'histoire ne pourra jamais décrire, des souffrances individuelles dont elle ne peut s'occuper et qui font frémir d'horreur; ces guerres ont dénationalisé des peuples paisibles et heureux; elles en out couvert d'autres de dettes écrasantes qui les épuisent et les font mourir. Et quant aux idées, nous avons l'intime conviction qu'elles eussent jailli plus énergiquement et se fussent infiltrées plus profondément par les relations intimes et multipliées que la paix et les besoins de l'industrie font naître.

Le premier devoir du véritable philantrope est donc de concourir de toute l'influence de son talent à la propagation des principes de paix et d'union; et pour qu'il n'imite pas en politique générale la conduite misérable de ces braves gens qui brûlent d'une dévorante charité pour tout le monde, excepté pour leur femme et leurs enfants qu'ils ruinent et tourmentent, excepté pour leurs domestiques qu'ils maltraitent, le vrai philantrope doit appeler aussi à la concorde ceux de ses compatriotes qui pensent aller au bien par la guerre civile et la collision des partis.

L'affranchissement des esclaves est le thème favori des philantropes. C'est à coup sûr une belle cause qu'ils ont embrassée là! Mais leur zèle aurait pu se montrer plus prudent et ne pas causer l'incendie et les massacres du Cap. L'esclavage (voyez ce mot) est un mal affreux que ne guérissent pas des maux plus affreux encore; l'œil tendu vers le but, l'atteint-on en ne considérant pas les précipices où l'on va se jeter? Pour que l'esclavage cesse, il faut que les choses soient conduites de telle sorte qu'il ne soit plus possible, et que les bourreaux eux-mêmes soient obligés de tendre la main à leurs victimes. Quelque paradoxale que paraisse cette proposition au premier abord, on finira par la trouver juste quand on aura étudié la matière en mettant de côté l'exaltation et l'enthousiasme ; en calculant, non sur ce que devrait être le cœur humain, mais sur ce qu'il est en effet.

Mais n'est-il point une autre espèce d'esclaves qui vit avec nous sous notre toit, à notre foyer, et dont le sort mérite aussi l'attention, la sérieuse attention du philantrope? La domesticité, fait inévitable, résultat nécessaire de l'inégalité des intelligences, est un état souvent plus douloureux que l'esclavage même. Il y règne une effroyable immoralité, et ces serfs de la société moderne ont une condition pire, sous certains rapports, que ceux des temps anciens. Les plaintes vont croissant sur le peu de confiance qu'ils inspirent à leurs maîtres; le bagne se recrute en majeure partie dans leurs rangs; la prostitution s'y choisit ses plus malheureuses victimes. Les domestiques, traités avec indifférence sous les rapports intellectuels, si ce n'est avec mépris et dureté, nourrissent constamment au fond de leur cœur les passions les plus violentes et les plus haineuses contre celui qu'ils pourraient seconder noblement et aimer s'il était bon. Trop souvent, au lieu d'être les membres de la famille, ils en deviennent les plus dangereux ennemis.

Que faire done? quels moyens employer pour adoucir les souffrances qui rongent, qui dévorent

la société humaine en général, et l'individu en particulier? Mille réponses peuvent se faire à cette grande question; nous les résumons toutes dans ce peu de mots, qui devraient être inscrits sur la bannière des philantropes : « La moralité est le premier besoin de l'individu; la liberté de pensée et de travail est le second. Pour les nations, affranchissement successif de tous les obstacles qui s'opposent à leurs relations d'amitié et d'intérêt ! »

PHYSIOLOGIE. Science qui recherche l'histoire de la vie dans tous les êtres de la nature. Considérée de la manière la plus générale, cette science a pour objet la connaissance des phénomènes qui résultent de l'organisation. On la divise en physiologie végétale, physiologie animale ou comparée, et physiologie humaine, selon qu'elle s'occupe d'une manière spéciale des végétaux, des animaux ou de l'homme. Primitivement, la seule physiologie était la physiologie de l'homme; mais on sent que, comme il y a une anatomie comparée, il y a aussi une physiologie comparée. Et ici, que l'on ne s'offense pas de ce parallèle entre l'homme et les animaux : la véritable supériorité reste incontestablement à l'homme; mais au fond il est incontestable aussi qu'il n'est autre chose qu'un animal merveilleusement organisé.

Placé au plus haut degré de l'échelle des ètres, l'homme a l'organisation la plus complexe; aussi jouit-il d'une plus grande somme. d'existence, et la vie produit-elle chez lui les plus nombreux comme les plus étonnants phénomènes. Tandis que, dans les derniers anneaux de la chaîne animale, il suffit quelquefois d'un élément organisé pour constituer l'individu, et d'une ou deux fonctions les plus simples pour l'entretien de la vie; chez l'homme, an contraire, on trouve une variété de principes combinés à l'infini, et une multitude d'organes diversement configurés, dont les actions réciproques sont tellement enchaînées, que la privation ou le ralentissement d'une fonction porte toujours un notable dommage à l'économie entière. Notre but n'est point de descendre ici dans des détails d'un examen comparatif des divers degrés de l'échelle animale: nous y verrions la vie, d'abord réduite à sa plus simple expression, se compliquer et se perfectionner en remontant vers l'homme où elle étale tous ses trésors et manifeste ses actes merveilleux. Nous nous contenterons de jeter un coup-d'œil sur l'organisation de l'homme.

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unis entre eux, tantôt de manière à être immobiles, tantôt, au contraire, de manière à pouvoir se mouvoir les uns sur les autres, constituent ce qu'on appelle le squelette. La base de ce squelette est une suite d'os appelés vertèbres, situés sur la ligne médiane, De chaque côté de cette ligne sont disposées d'autres parties osseuses qui sont paires, et sont appelées appendices. Autour de ce squelette sont placés les muscles qui en meuvent les diverses parties, et effectuent la station et la progression de l'être. Le corps est évidemment partagé en tronc et en membres : le tronc, qui est la partie principale, est composé de trois cavités placées les unes au-dessus des autres, la tête, le thorax et l'abdomen. La tête, qui est la plus supérieure de ces cavités, se compose de la face, qui recèle les organes de quatre sens, des sens de la vue, de l'ouïe, de l'odorat et du goût, et du crâne, qui recèle l'encéphale, organe de l'esprit, et partie principale du système nerveux : le thorax ou poitrine est au-dessous de la tête, et contient les poumons, organes de la respiration, et le cœur, organe principal de la circulation: l'abdomen, qui est de ces trois cavités celle qui est située plus bas, renferme les organes principaux de la digestion, ceux de la sécrétion urinaire et de la génération. Des membres, les supérieurs, suspendus de cha que côté du thorax, sont des instruments ingénieux de préhension, et sont terminés par la main qui est l'agent du toucher. Les inférieurs, au contraire, placés au-dessous du tronc, sont les moyens de sustentation de tout le corps et les agents de sa progression. Des vaisseaux émanés du cœur, centre où se rassemble le fluide nutritif, se distribuent à toutes les parties, et y versent le fluide qui les vivifie et les recompose: d'autres vaisseaux reprennent dans ces parties les matériaux anciens qui les formaient, et les portent, avec le produit de la digestion, à l'organe respiratoire. Des nerfs, nécessaires aussi à la vivification des parties, s'y distribuent de même. Enfin, une membrane douée d'une sensibilité vive, la peau, sert d'enveloppe externe à tout le corps.

Le

corps humain est donc composé de parties solides et de parties fluides, sur lesquelles nous jetterons un coup d'œil rapide.

PARTIES SOLIDES DU CORPS HUMAIN.

Les parties solides du corps affectent une foule de formes différentes; ce sont ces solides qui forment le squelette, les organes, les tissus, les parenchymes, etc. Les anatomistes s'accordent presque tous aujourd'hui à diviser les solides au nombre de douze,

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