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pose d'une série d'époques de durée inégale, et dans chacune desquelles les mouvements organiques ont une diverse direction. Le temps qui s'écoule pendant que les diverses périodes de l'existence de l'homme s'accomplissent, est généralement de quatre-vingts à cent années; mais cela est sujet à beaucoup de variétés qui dépendent de la constitution qu'on a reçue originellement de ses parents, et de la manière dont on a dirigé la vie : tel naît débile et incapable de fournir une longue carrière, et tel naît dans des conditions inverses; celui-ci, soumis sans cesse à des influences extérieures délétères, et abusant continuellement de lui-même, hâte sa mort; celuilà, fidèle aux règles de l'hygiène, usant de la vie avec économie, en prolonge aussi loin que possible la durée. En général, la complication de l'organisation est ici un désavantage; plus elle est grande, plus il y a de chances de maladie, et par conséquent d'une mort accidentelle. Aussi la mort naturelle ou sénile est-elle plus rare dans l'homme que dans tous les autres animaux. Voyez AGES, VIE.

SOMMEIL. Lorsque l'état de veille s'est prolongé quinze ou dix-huit heures, l'homme éprouve un sentiment général de fatigue et de faiblesse; ses mouvements deviennent plus difficiles, ses sens perdent leur activité, l'intelligence elle-même se trouble, reçoit avec inexactitude les sensations, et commande avec difficulté à la contraction musculaire. A ces signes, on reconnaît la nécessité de se livrer au sommeil, on recherche l'obscurité et le silence, et l'on s'abandonne à l'assoupissement. Cependant l'homme plongé dans cet état n'a point, encore perdu le sentiment de son existence; il a la conscience de la plupart des changements qui se passent en lui, et qui ne sont pas sans charmes; enfin il cesse entièrement de sentir qu'il existe : il est endormi. La durée ordinaire du sommeil est variable; en général elle est de six à huit heures. L'enfance et la jeunesse ont besoin d'un repos plus long; l'âge mûr s'y abandonne moins ; les vieillards présentent deux modifications opposées, ou bien ils sont dans une somnolence presque continuelle, ou bien ils dorment peu et d'un sommeil très-léger. Par un sommeil paisible, non interrompu, et restreint dans les limites convenables, les forces se réparent et les organes récupèrent l'aptitude à agir avec facilité; mais si des songes pénibles, des impressions douloureuses troublent le sommeil, ou simplement s'il est prolongé outre mesure, bien loin d'être réparateur, il épuise les forces, fatigue les organes, et devient quelquefois l'occasion de maladies graves. Voyez SOMMEIL.

nisé; la cessation de l'organisme qui le rendait indépendant des lois générales de la matière; la cessation totale et définitive des fonctions de vie qu'il présentait, suivie bientôt après de la dissolution de son corps. On en distingue de deux espèces : la mort naturelle ou sénile, et la mort accidentelle.— La mort naturelle est celle à laquelle conduit inévitablement le cours de la vie, et qu'amènent les seuls progrès de l'âge; elle est très-rare. Sur un million d'individus, à peine quelques-uns y parviennent: le reste meurt, à toutes les époques de la vie, d'accidents ou de maladies. La mort accidentelle est celle qui frappe l'homme avant que les organes soient arrivés, par le cours ordinaire de la vie, à ce degré de détérioration qui en rend impossible le jeu. Cette mort nous atteint fréquemment, et de nombreuses causes peuvent l'amener; les principales sont: des accidents qui produiront mécaniquement la désorganisation des appareils qui entretiennent la vie; la privation des matières que nous devons irrésistiblement puiser dans l'univers pour notre conservation ; l'application au corps humain, par quelque voie que ce soit, de substances qui corrodent localement les organes, ou qui, absorbées et portées dans le sang, vont enrayer l'action nerveuse, et anéantir cette condition fondamentale de la vie; enfin, le développement spontané dans les organes du corps d'actions morbides diverses, actions qui, plus ou moins promptement, détruisent leur texture, ou arrêtent leurs fonctions. Cette extrême multiplicité des causes de la mort accidentelle explique pourquoi cette mort se montre sous les traits les plus variés : tantôt elle frappe l'homme subitement, en quelques secondes, en quelques minutes; tantôt elle survient après quelques jours, quelques semaines de maladies; quelquefois enfin elle est chronique et s'annonce de loin. Voyez MORT.

PHYSIOGNOMONIE. PHYSIOLOGIE. Art qui enseigne à connaître le caractère des hommes par l'inspection des traits du visage et de toutes les parties du corps. Voyez PHYSIONOMIE.

PHYSIONOMIE. PHYSIOLOGIE, PHILOSOPHIE. Ensemble des traits du visage, propre à révéler jusqu'à un certain point les sentiments et l'état de l'âme.

Chez l'homme, l'expression muette des sentiments et des volontés a son siége spécial à la face. Cette face, dans sa plus grande étendue, est dépouillée de poils, toujours à découvert, et l'on peut sans cesse

MORT. On appelle ainsi la fin de tout être orga- y lire. Sa partie supérieure, qu'on peut dire intel

lectuelle, le front, est plus grande que sa partie inférieure, qui, formée par les mâchoires, et recélant les organes du goût et de l'odorat, est consacrée à des offices plus bruts. L'œil, qui est un si puissant moyen d'expression, la domine. A elle aboutissent et l'excrétion des larmes, dont l'augmentation produit le phénomène d'expression qu'on appelle le pleurer; et l'expiration, l'excrétion de la perspiration pulmonaire, qui la fait participer un peu des changements qui surviennent dans les mouvements de la respiration. La peau qui la recouvre est trèsfine, offre dans quelques endroits, comme aux lèvres, aux pommettes, une coloration plus grande, et n'est dans aucune autre région du corps plus susceptible de varier dans sa coloration. En elle existent les ouvertures des yeux, du nez et de la bouche; et la mobilité de ces ouvertures doit la rendre sans cesse changeante. La réunion de tant d'organes divers dans la petite surface qu'elle embrasse, fait qu'elle offre de nombreux reliefs, ce qu'on appelle des traits; et enfin au-dessous de la peau qui la recouvre sont des muscles nombreux qui, par leurs contractions, modifient de mille manières ces traits. Tout concourt donc à faire de la façe le siége de nombreux phénomènes expressifs; aussi se modifiet-elle dans chaque position de l'âme, depuis l'état de méditation le plus froid en apparence, jusqu'à l'explosion de la passion la plus impétueuse. Les phénomènes expressifs qu'elle présente sont du reste de différents ordres. D'abord, les muscles qui aboutissent à ses différents traits, en changent sans cesse la position par leurs contractions; le front se ride ou s'épanouit; le sourcil s'abaisse sur l'œil ou s'efface; l'œil est caché ou à découvert; les lèvres font varier le degré d'ouverture de la bouche, et engendrent le sourire, etc. Ensuite la peau de la face change dans sa coloration; elle pâlit ou rougit, et souvent passe subitement et à plusieurs reprises d'un de ces états à l'autre, et cela en mille degrés. Certains lieux du visage sont plus succeptibles que d'autres d'offrir cette modification dans leur circulation capillaire, le front, les pommettes, les lèvres, par exemple. Enfin l'œil, qui siége à la face, est un des plus puissants moyens d'expression : il peut rester immobile ou rouler dans son orbite, y prendre des situations diverses; et parmi ces situations, il en est de si expressives, qu'on a appelé pathétique un des nerfs qui animent les muscles qui les produisent. Mais, en outre, il se modifie eu lui-même et revêt mille caractères différents; il est peu d'affections qu'il n'exprime; il sourit, menaçe, flatte, appelle; il imprime à ce qu'on appelle le regard, mille nuances qui sont aussi distinctes que le sont

les sentiments qu'il exprime; et, sous ce rapport, il est, à aussi bon droit que la face tout entière, appelé le miroir de l'âme. Enfin c'est à l'œil que se rapporte la sécrétion des larmes, et cette sécrétion est une de celles que modifient le plus facilement et le plus promptement nos affections morales.

Les femmes ont beaucoup moins de physionomie que les hommes: c'est que leurs passions sont plus intimes et qu'on leur apprend dès l'enfance à les réprimer. Celles qui impriment un plus grand caractère à la physionomie, la colère, la haine, l'ambition, l'amour même, ne se produisent au dehors sur la figure des femmes que dénaturées par la contrainte que l'habitude et l'éducation leur imposent. Toute la physionomie des femmes est dans leurs yeux; elles le savent, et c'est pour cela que, dans les grands mouvements de l'âme, elles les tiennent habituellement baissés : on peut prendre alors pour de la modestie ce qui n'est quelquefois que de la dissimulation.

La physionomie n'est pas ce qu'on appelle air, figure, mine, traits; on trouve une foule de gens qui se ressemblent, et dont les physionomies sont tout-à-fait différentes. La physionomie est l'empreinte fugitive du caractère et du tempérament de l'homme, que trahissent certaines contractions de son visage. Les yeux, les muscles du front et de la bouche donnent à la physionomie une expression qui décèle les mouvements de l'âme, quelque secrets qu'ils soient; la physionomie exerce une telle influence sur nos sentiments, quelle détermine souvent l'aversion ou la bienveillance pour des personnes que nous voyons pour la première fois. Il n'est pas rare cependant que cette épreuve téméraire ne trompe notre jugement, et l'on ne saurait se mettre trop en garde contre cette sorte de prévention sur laquelle il est difficile de revenir. On peut conjecturer, mais on ne doit pas juger sur la physionomie: trop d'accidents altèrent les traits primitifs, et empêchent que l'âme ne s'y manifeste clairement. Voici quels sont les effets généraux que les passions fortes impriment à la physionomie.

Dans la colère, les joues prennent la couleur d'un rouge plus ardent et plus foncé que celui de l'impatience, à laquelle d'ordinaire on la voit succéder. Une sombre pâleur, du plus sinistre présage, coupe par intervalles, dans certaines parties du visage, cette première teinte, et bientôt la remplace entièrement. Les sourcils s'abaissent et se lèvent fréquemment, les yeux s'allument et lancent des regards affreux. Toutes les parties de la face, surtout aux mâchoires, se contractent et s'agitent de mou.

vements convulsifs assez violents pour faire grincer les dents comme le frisson; ces mêmes mouvements gagnent le corps entier et le font trembler dans toutes les parties qui n'obéissent pas à l'empire de la volonté : il prend bientôt des attitudes menaçantes; mais si le trouble s'accroît, les jambes chancellent, les bras se roidissent, les mains s'ouvrent et se ferment avec rapidité, la gorge se resserre, la respiration est entrecoupée, souvent même elle s'arrête au point de faire craindre la suffocation: l'accès finit par l'épuisement absolu des forces, et quelquefois même par la mort. Telle est au-dehors l'expression de ce désordre intérieur qui égare la raison, et qui peut subitement précipiter celui qui s'y abandonne dans les plus funestes excès.

Le mépris, l'indignation, qui sont les degrés par lesquels on arrive à ce terrible état, se distinguent même lorsqu'ils paraissent se confondre avec lui par leurs nuances particulières. Dans le mépris, la lèvre supérieure, se relevant, laisse voir les dents d'un côté, tandis que, de l'autre, un sourire amer s'y fait sentir; le nez se retire du côté de la partie de la lèvre qui se relève; de ce même côté encore, le coin de la bouche s'écarte, l'œil est presque fermé; l'autre reste ouvert, la prunelle abaissée. Dans l'indignation, les deux mâchoires se réunissent, les lèvres paraissent se doubler, déjà les yeux commencent de s'enfoncer, et tout présage la colère.

Dans la malice, la moquerie insultante, les lèvres se réunissent; une sorte de sourire, à peine perceptible, relève légèrement une partie de la lèvre supérieure; les narines s'écartent un peu, les yeux portent leurs regards tantôt de côté, tantôt de haut en bas, avec l'air de mesurer l'objet sur lequel ils s'arrêtent ces signes, très-voisins de ceux du mépris, se confondent avec tous les signes de l'arrogance, de l'orgueil et de toutes les affections du même genre.

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Dans l'envie et la jalousie, le regard prend un caractère sensible de fausseté, les sourcils descendent et se froncent en même temps que les paupières s'élèvent et que les prunelles s'abaissent, les lèvres se retirent, l'inférieure se relève par intervalle pour joindre le milieu de la lèvre supérieure. La couleur du visage devient påle et livide.

Dans l'étonnement, la physionomie entière reste un instant fixée, comme par la catalepsie, dans l'état où cette affection l'a surprise; mais bientôt la bouche s'ouvre, la mâchoire inférieure tombe, les yeux semblent se porter en avant, les sourcils s'élèvent, le regard est fixe, les muscles du visage sont sans mouvement, les joues se colorent vivement après, ou pâlissent, selon la qualité de l'im

pression qui se fait sentir, et qui alors, en raison de sa vivacité, fait naître les signes de plaisir ou de peine qui lui sont propres.

Daus la peur, ce sont à peu près les mêmes caractères; mais ils ont plus d'intensité, les muscles se contractent plus fortement. Le visage devient d'une rigidité absolue, et se couvre d'une påleur profonde; le regard est fixe et obscur, les joues

rentrent et se creusent.

Il faut, pour l'horreur, ajouter à ces mêmes signes, que les yeux paraissent tendre à s'élancer hors de leurs orbites; que les lèvres, en s'ouvrant, se froncent et grimacent avec convulsion; que les cheveux se hérissent et se dressent sur leurs racines par la violente contraction des fibres au milieu desquelles ils sont implantés; que la pâleur du visage prend une teinte livide, très-differente de celle de la peur, qui est d'uu blanc mat; enfin, que les coins de la bouche se retirent avec excès, et laissent les dents entièrement à découvert.

L'amour se manifeste par des signes aussi varies que le sont les innombrables affections dont ce sentiment se compose. En général, la physionomie paraît`alternativement vive et languissante; le visage est d'une extrême mobilité; il semble que chaque pensée, chaque battement de cœur y porte un signe tout différent de celui qui le précède on qui va le suivre.

Dans la pitié, la compassion, tous les muscles du visage se relâchent, le regard est doux et af fectueux; la bouche s'entr'ouvre, comme si elle se disposait à émettre quelques sons; le haut de la face est calme; les ailes du nez s'agitent légèrement, comme dans l'instant où les pleurs commencent d'arriver.

Dans la tristesse, la bouche se ferme, ses coins s'abaissent, le milieu de la lèvre inférieure remonte un peu, l'œil est à demi couvert de la paupière, la prunelle s'élève, les regards semblent chercher le ciel, tous les muscles du visage se relâchent alsolument, la face entière parait s'allonger.

Dans la joie excessive, dont il ne faut pas con fondre les signes avec ceux de la gaitė, tels que le rire, etc., on remarque, à peu de chose près, ne expression semblable à celle de l'étonnement: il y a cette différence que le regard n'est pas fixe, qu'il paraît pétiller, et que le visage s'anime d'une rougeur éclatante. Dans la joie douce et habituelle, cette teinte est moins vive; celle-ci est presque toujours accompagnée d'un sourire très-facile à distinguer de celui de la malice, en ce qu'il n'en a point la grimace, et que le regard qui s'y joint est de la plus grande douceur.

Dans le rire absolu, la lèvre supérieure s'élève tout entière, tandis que, dans le sourire, elle ne s'élève que d'un côté; les coins de la bouche se retirent, les joues s'enflent, les paupières se rapprochent en clignotant, et par ce mouvement font couler les pleurs. Ces signes ont, dans le rire convulsif, une expression de souffrance qui ne permet pas de le confondre avec celui de la gaîté.

Dans les pleurs, la lèvre inférieure s'éloigne des dents, les sourcils s'abaissent, les yeux se gonflent, tous les muscles du visage, particulièrement ceux de la mâchoire inférieure, se contractent et se relâchent successivement, selon que les pleurs s'arrétent ou recommencent de nouveau à couler, etc.

On nomme physiognomonie l'art de deviner, par la disposition des traits de la face, les qualités de l'esprit et du cœur, le caractère et les aptitudes intellectuelles et morales des hommes.

PHYSIQUE. La physique est cette partie des sciences naturelles qui s'occupe de phénomènes inorganiques accessibles aux sens, et des lois qui président à ces phénomènes.

Les mots science physique signifient science de la nature. Mais cette science a pris aujourd'hui une extension qu'elle était loin de posséder au temps où ces mots ont été consacrés; maintenant elle se compose: 1o de l'histoire naturelle, qui classe et décrit les différents ètres; 2o de la physique, qui étudie les phénomènes sensibles des corps; 3o de la chimie, qui en étudie les actions intimes; 4° de la physiologie, qui étudie les phénomènes ou fonctions des êtres vivants.

Dans l'acception ordinaire, la physique se borne à l'étude des propriétés les plus générales des corps. Elle se divise en deux parties distinctes, la physique générale, qui comprend l'étude des mathématiques pures et des mathématiques appliquées; et la physique particulière, ou physique proprement dite, qui s'occupe de l'étude des corps pondérables et impondérables.

principalement en eux les caractères qui peuvent servir à les distinguer et à les classer. Le chimiste s'occupe principalement de leur aptitude à produire telle ou telle action intime et réciproque; tous deux particularisent beaucoup leurs études, et s'occupent particulièrement des espèces. Le physiologiste s'attache principalement à observer les êtres organisés, et à bien connaître leur structure intérieure, d'où dépendent essentiellement leurs fonctions. Quant au physicien, il étudie plutôt la matière en général que les corps en particulier, parce que tous les corps out pour lui des propriétés communes importantes: il ne distingue ces corps qu'en un certain nombre de grandes classes, dont les propriétés different sensiblement.

Les phénomènes physiques s'enchaînent les uns aux autres, se renouvellent avec constance et régularité dans des circonstances semblables, et dès lors on a pu les attribuer à ce qu'on a nommé des lois. Ces lois se sont trouvées en petit nombre, et tellement constantes, qu'en les admettant on a pu soumettre àu calcul tous les phénomènes physiques, et par conséquent les prévoir avec certitude dans des circonstances données. L'observation des phénomènes est donc beaucoup plus simple et plus facile pour le physicien, que pour ceux qui cultivent les autres branches des connaissances naturelles. Cette facilité directe des phénomènes a donné lieu à l'invention d'un grand nombre d'instruments destinés à les reproduire à volonté ou même à les mesurer, et l'usage de ces instruments a donné naissance à une sorte de physique spéciale, qui a été nommée physique expérimentale. L'emploi de ces instruments a pour avantage spécial d'isoler les phénomènes, et de les présenter dans des cas simples, où il devient facile d'en apprécier la cause et d'en suivre les lois.

Division de la physique particulière, ou physique proprement dite.

CORPS PONDérables.

Étendue. Porosité. Compressibilité. Divisibilité. Dureté, Ductilité. Attraction. Pesanteur. Gravitation. Frottement. Inertie, Repos.

Pour bien entendre la définition de la physique, qui ne doit être que l'expression de son but, il est important de remarquer que la nature se compose de corps doués de propriétés et d'états divers, et animés de forces qui les font agir les uns sur les autres : ces forces paraissent soumises à des lois immuables, que le génie de l'homme a pu découvrir; en sorte que le physicien doit étudier les corps, observer les phénomènes, et calculer les effets d'après la connaissance des lois générales. L'étude des corps peut être faite sous un grand nombre d'aspects différents. Le naturaliste voit Force motrice.

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Combustion, Feu, Flammes.

Conductibilité, Dilatation..

Voyez chacun de ces mots à leur ordre alphabétique.

Physique expÉRIMENTALE. Science des effets naturels, développés par des expériences, à l'aide de divers instruments. Ainsi l'art de faire des expériences en forme le fond, et cet art n'est point aisé. Il demande 1o une connaissance exacte des instruments dont on fait usage, et de la manière dont ils produisent leurs effets ; 2o une main adroite pour faire un bon usage de ces instruments; 3° un génie attentif à suivre les opérations de la nature et à les bien observer; 4° enfin, des connaissances acquises pour bien démêler les causes étrangères qui peuvent influer sur l'expérience et en changer le résultat.

PIERRE-PONCE, GÉOLOGIE. Substance minérale incomplétement vitrifiée par le feu d'un volcan. Elle est blanchâtre ou grisâtre, légère et poreuse, d'un éclat plus soyeux que vitreux, à fibres déliées et entrelacées. Elle tire quelquefois sur le brunâtre ou le verdâtre pâle.

Cette substance ne se trouve pas dans tous les terrains volcaniques: on n'en connaît pas dans l'Etna, ni dans le Vivarais, ni dans le Velai : il y en a trèspeu aux environs du Vésuve, mais elle est très-abondante dans les îles de Lipari, de Vulcano, et dans les autres îles de ce petit archipel. C'est à CampoBianco, non loin du port de Lipari, qu'on va chercher presque toutes les ponces qu'on répand ensuite dans le commerce.

PIERRES. MINÉralogie. Les minéraux qu'on appelle pierres sont des mélanges de terres combinées entre elles et avec d'autres substances sans aucun acide; elles ne sont pas solubles dans l'eau. On les divise en deux ordres : les pierres dures, ou qui raient le verre à vitre, et les pierres tendres, qui sont souvent douces au toucher, et qui se laissent rayer par le verre blanc.

La plupart des pierres dures contiennent de la silice elles sont scintillantes, c'est-à-dire qu'elles font feu lorsqu'on les frappe avec le briquet; tels sont les zircons, les quartz, les feldspaths, l'émeri, les grenats, et la plupart des pierres qu'on nomme gemmes.

On divise les pierres en argileuses où alumineu

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