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mécanisme du travail humain, seraient un attentat à la société, et l'effet de l'ignorance de ses lois les plus admirables. A nos yeux, les désordres qui torturent et dévorent les sociétés modernes n'ont pas d'autre cause que cette fatale ignorance qui a produit tant de folles mesures, tant de prétendues règles, subversives de l'ordre social et de la liberté. Quelle pitié que ces cris, que ces malédictions contre la concurrence et l'industrialisme! Oui, la concurrence est une plaie, mais c'est la concurrence artificielle qu'ont créée les lois restrictives du commerce; quant à la concurrence naturelle, établie par les besoins réels des individus et des peuples entre eux, elle n'eût point forcé chaque nation isolée par les douanes à fabriquer tout, tout! et à ne rien acheter des nations ses voisines. Savez-vous ce qu'ont fait les tarifs protecteurs des industries nationales, comme disent d'emphatiques sophistes? Ils ont simplement créé pour les nations un état tout-à-fait analogue à celui de citoyens d'une même bourgade, à qui une loi interdirait les échanges force serait à chacun d'être à la fois cultivateur, meunier, boulanger, boucher, pasteur, fileur, tisseur, teinturier, chapelier, cordonnier, maçon, médecin, etc. Nous défions le dialecticien le plus subtil de ruiner la parfaite évidence de cette déplorable similitude. On a forcé les peuples du nord à faire tous les métiers possibles, à fabriquer tous les produits, même les denrées tropicales (voyez SUCRE), et l'on vient niaisement se plaindre de la fièvre industrielle qui trouble les peuples!

La division du travail a amené la découverte et l'application des procédés de travail les plus savants, les plus ingénieux, les plus utiles. Par elle, les intelligences se classent par ordre d'élévation. Le génie du peintre ou du poëte n'est plus refroidi par la préparation et la disposition des objets indispensables à sa manifestation : bienfait immense et trop méconnu! bienfait calomnié même, quand on dit que cette division du travail abrutit l'intelligence en lui faisant trop répéter les mêmes actes. Voudrait-on que David, au lieu de méditer Léonidas aux Thermopyles, fabriquât la toile destinée à recevoir ses sublimes inspirations? voudraiton que Chateaubriand, avant de se servir de sa plume brûlante, l'arrachât lui-même des oiseaux de basse-cour dont il aurait fait au préalable l'éducation? Non, il est des travaux pour tous les degrés de l'intelligence; laissons donc la société ajuster en paix et seule toutes ces choses; réparons peu à peu les fatales sottises qui l'ont jetée dans un état artificiel et anormal; elle reviendra si vite à ce qu'elle devrait, à ce qu'elle voudrait être, que

notre génération actuelle pourra encore être témoin de son bonheur et en jouir.

TRAVERS. PHILOSOPHIE, MORALE. Bizarrerie, caprice, irrégularité d'esprit et de mœurs.

TREMBLEMENTS DE TERRE. GÉOGRAPHIE PHYSIQUE. Secousses subites et violentes, mouvements d'oscillation plus ou moins rapides, par lesquels des parties considérables de notre globe, sont ébranlées d'une manière plus ou moins sensible.

Les tremblements de terre sont les catastrophes les plus redoutables qui bouleversent notre globe, parce qu'on ne peut ni les prévoir ni s'y soustraire; car on ne sait jamais combien de surface ils agiteront. Ils suivent leurs indices de si près qu'on n'a quelquefois pas le temps de fuir; et quand même on en aurait le temps, où fuir, et dans quelle direction? Ces phénomènes, toujours irréguliers dans leurs retours inopinés, sont annoncés quelques heures auparavant par des avant-coureurs sensibles; un point noir se formant à l'horizon s'étend et couvre le ciel; souvent la chaleur de la terre est telle, que ses vapeurs raréfiant l'air occasionnent un vent impétueux; une autre fois le calme le plas profond règne sur la nature. C'est un silence comme celui du néant : on dirait que la terre, suspendant toutes ses facultés, attend avec inquiétude ce qu'il va être ordonné de son sort. Lorsque le tremblement doit être considérable, il est précédé d'un frémissement dans l'air, dont le bruit est semblable à celui d'une grosse pluie qui tombe d'un nuage dissous et crevé tout-à-coup: ce bruit paraît l'effet d'une vibration dans l'air qui s'agite en sens contraire. Au fracas des airs se joint le murmure de la terre, dont les cavités et les antres sourds gémissent comme autant d'échos. Les êtres animés éprouvent une inquiétude, un monvement indéfinissable d'irritation nerveuse, qu'il faut peut-être attribuer à l'électricité mise en action par les vapeurs métalliques que le feu intérieur produit. Les chevaux hennissent avec des marques d'effroi, les chiens répondent par des hurlements extraordinaires à ce pressentiment d'un désordre général. Les oiseaux volent alors par élancement: leur queue ni leurs ailes ne leur servent plus de rames ou de gouvernail pour nager dans le fluide des cieux; ils viennent se réfugier dans les maisons (car le danger imminent suspend la défiance dans les faibles et la férocité dans les forts) ou vont s'écraser contre les murs, les arbres, les rochers; soit que ce vertige de la nature leur cause des

éblouissements ou que les vapeurs de la terre leur ôtent la faculté de maîtriser leurs mouvements.

Les animaux s'arrêtent, et par un instinct naturel, écartent les jambes pour ne pas tomber. A ces indices, les hommes fuient de leurs maisons et courent chercher dans l'enceinte des places ou dans la campagne un asile contre la chute de leurs toits. Les cris des enfauts, les lamentations des femmes, les ténèbres subites d'une nuit inattendue, tout se réunit pour agrandir les maux trop réels d'un fléau qui renverse tout, par les maux de l'imagination qui se trouble, se confond, et perd dans la contemplation de ce désordre, l'idée et le courage d'y remédier.

Les mêmes indices se reproduisent dans les ouragans mais dans les ouragans, comme dans les tremblements de terre, il est un phénomène bien remarquable; c'est que dans le calme, dans le silence perfide qui précède la catastrophe, les feuilles des arbres éprouvent un frémissement qui les agite, malgré le repos de l'atmosphère, comme si le danger les animait et leur inspirait un sentiment d'épouvante.

Les tremblements de terre se propagent quelquefois à d'immenses distances avec une incroyable célérité. Il en est qui ne durent que quelques secondes et d'autres qui se prolongent pendant plusieurs minutes. Les secousses ressenties sur les continents se transmettent à la mer et se communiquent même d'une manière sensible aux vaisseaux qui voguent à sa surface. Lorsqu'elles sont très-fortes, elles causent souvent de grands ravages, renversent les édifices de fond en comble, produisent dans le sol ébranlé une multitude de fentes et de crevasses, et quelquefois le bouleversent au point de le rendre méconnaissable. C'est dans le voisinage des volcans que les tremblements de terre ont lieu le plus fréquemment ceux qui se font sentir dans les contrées littorales soulèvent souvent les eaux de la mer d'une manière effrayante, et il en résulte de violentes inondations. Parmi les tremblements de terre les plus célèbres par les désastres qu'ils ont causés, on cite celui qui dévasta la Calabre en 1783; celui qui détruisit Lisbonne en 1755, et celui qui renversa la capitale du Perou en 1746.

TREUIL. MÉCANIQUE. Cylindre tournant sur lequel s'enveloppe une corde, comme, par exemple, le cylindre d'une grue ou celui d'un cabestan.

TRISTESSE. PHILOSOPHIE, MORALE. Sentiment profond d'une douleur ou d'un chagrin qui produit

l'abattement et une certaine anxiété qui resserre le

cœur.

La tristesse est un malaise de l'âme dont le résultat est l'abattement absolu et l'abnégation de toute espèce d'action. L'âme se concentre en ellemême, repousse les affections les plus chères, recherche la solitude et nourrit son mal par la réflexion; c'est une espèce de maladie dont les progrès sont souvent aussi rapides qu'étonnants.

TRITURATION. CHIMIE. Action de réduire en poudre ou en pâte, en les frottant à l'aide du pilon contre les parois du mortier, des substances qu'on veut unir ensemble.

TROMBES. GÉOGRAPHIE PHYSIQUE. Météore aqueux, ou amas de vapeurs semblables à un gros nuage très-épais, s'alongeant de haut en bas ou de bas en haut en forme de cylindre ou de còne renversé.

La trombe est un météore très-dangereux; il y a des trombes de mer et des trombes de terre, des trombes ascendantes et des trombes descendantes.

La trombe de mer est une colonne d'eau qui communique des nuages à la mer; elle peut avoir lieu sur des lacs. En 1741 et 1742, on en a observé sur le lac de Genève. Elles sont très-communes dans la zone torride, surtout dans les environs de l'équateur et devant le golfe de Guinée. Elles sont fréquentes dans les grandes chaleurs. Ce sont des phénomènes électriques.

Le fluide électrique est répandu dans tous les corps chacun en contient la quantité qui lui est propre. Un corps peut en recevoir une surabondance; mais alors un corps de son voisinage perdra une partie du sien. Or, ce fluide cherchant, comme tous les autres, à se mettre en équilibre, l'un se décharge sur l'autre : celui qui en a surabondance est électrisé positivement; celui qui se décharge sur l'autre est électrisé négativement.

Les nuages sont électrisés tantôt positivement, tantôt négativement. La terre est dans le même cas. Si donc un nuage électrisé positivement se trouve à une distance convenable de la terre électrisée négativement, il se décharge sur elle, et voilà la trombe descendante qui entraîne avec elle tout ce que contient le nuage. S'il contient de la matière de la foudre, il y aura tonnerre, éclairs et chute de la foudre; s'il y a beaucoup d'eau, il y aura trombe descendante.

Dans le cas contraire, c'est la terre qui se décharge sur le nuage, et voilà la trombe ascendante. Si elle a lieu sur la mer, elle en enlève l'eau. Si elle

a lieu sur la terre, elle peut causer les plus grands dégâts, déraciner les arbres, renverser les maisons, enlever les toits; on en a vu des exemples. Les effets des trombes sont d'autant plus dangereux qu'on ne peut s'en garantir.

TROPIQUES. Géographie PHYSIQUE. Les tropiques sont deux cercles de la sphère, parallèles à l'équateur, dont ils sont éloignés par un intervalle

que mesure un arc de 23° 28′ 30′′, terme de la plus grande déclinaison possible; donc les tropiques sont éloignés l'un de l'autre de 46° 57′, intervalle qu'on nomme zone torride, et que le soleil parcourt deux fois par an. Le tropique du nord se nomme tropique du cancer, l'autre se nomme tropique du capricorne, parce que le premier point de ces signes était autrefois dans les tropi

ques.

TURQUOISE. Voyez PIERRES PRÉCIEUSES.

TYPOGRAPHIE. TECHNOLOGIE. Art de l'imprimerie. La connaissance de la typographie est utile non-seulement à ceux qui s'en occupent par état, mais encore aux libraires, aux hommes de lettres, aux députés, aux fonctionnaires publics, aux magistrats de toutes les classes, voire même aux ministres des différents départements, car il en est peu d'entre eux qui ne soient souvent obligés de faire imprimer et de revoir les épreuves de leurs discours ou de certains actes de leur administra. tion. Nous croyons donc être utiles aux uns et aux autres en faisant connaître les principaux détails de l'art typographique, art qui acquiert de jour en jour une importance de plus en plus grande, et sans lequel bien d'autres seraient encore au ber

ceau.

CARACTÈRES. On entend par caractères des pièces de métal fondu, ordinairement composé de plomb et de régule d'antimoine, formant un assortiment complet de tous les signes qui servent à représenter un discours par l'impression; tels que grandes et petites capitales, lettres du bas de casse, chiffres, ponctuation, etc. Les caractères étant faits pour être combinés ensemble, doivent tous avoir la même hauteur; c'est seulement par la force de corps et par une épaisseur proportionnelle qu'ils

varient entre eux.

La force de corps est la distance qui se trouve dans l'intervalle compris entre deux lignes depuis le dessus des lettres de la première ligne jusqu'audessus des lettres de la seconde. C'est cette force de corps de caractères qui primitivement a déterminé la dénomination de chacun d'eux; mais com

me cette dénomination était purement conventionnelle, un habile typographe a imaginé d'y substituer une nomenclature expressive, régulière et durable, basée sur des proportions exactes, et pour y parvenir, il s'est servi d'une mesure commune, qu'il a appelée point typographique, qui est la sixième partie d'une ligne. La force de corps étant donc une condition particulière à chaque caractère, et de plus la seule dimension commune à toutes ses lettres, le nombre de points qui y étaient contenus a servi à désigner chacun d'eux. Ensuite, comme on a reconnu que, dans chaque force de corps, il ya des caractères qui portent petit-œil, œil-ordinaire et gros-œil, on les a distingués par un, deux ou trois crans; ce cran, qui se trouve ordinairement en-dessus, sert encore à faire connaitre le sens de la lettre. Voici la nomenclature des caractères les plus employés, et le nombre de points qui constitue leurs nouvelles dénominations :

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est le plus généralement usitée, et dont on se sert pour la partie courante d'un livre; on l'appelle ainsi parce que ce fut un imprimeur de Rome, d'autres disent de Venise, qui, en 1468, substitua les formes de ce caractère à celles du gothique. On désigne, sous le nom d'italique, un caractère penché comme l'écriture, fondu sur le caractère romain auquel il correspond. Les caractères calligraphiques sont sur des corps penchés, et se composent par combinaison, ou portion de lettres, qu'il faut réunir avec intelligence. Les rondes, qui se composent aussi par combinaison, et les gothiques, sont sur corps droits. La plupart des caractères orientaux se composent également par combinai

son.

Il y a, dans chaque caractère, trois espèces de lettres : celles du bas de casse, les grandes capitales et les petites capitales. Les lettres de bas de casse sont les lettres ordinaires, celles qui servent au texte d'un ouvrage quelconque, et celles par conséquent dont l'usage est le plus fréquent. Les grandes capitales, ou majuscules, excèdent de près de moitié le corps de la lettre; elles suivent son alignement par le bas, et par le haut celui du prolongement supérieur. Les petites capitales, ou minuscules, ont la forme des grandes capitales et presque la grosseur des lettres du bas de casse. — Il existe en outre, dans chaque caractère, des lettres dites supérieures, parce qu'étant beaucoup plus petites d'œil que celles de leurs corps, elles ne s'alignent avec elles que par le haut; les plus usitées sont : ",

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Les lettres de deux points, aussi appelées initiales, ont la forme des grandes capitales, et deux fois la force du corps des caractères ordinaires dont elles portent le nom. On en place une au commencement des volume, tome, chapitre, etc., et pour la composition des lignes de titres.

Les espaces sont de petites lames de même force de corps que les caractères, de deux lignes moins hautes que la lettre, et de plusieurs degrés d'épaisseur; elles servent, ainsi que leur nom l'indique, à séparer les mots et à justifier les lignes. On a des espaces de toutes les proportions, depuis la progression d'un demi-point jusqu'au demi-cadratin.

Les cadrats sont aussi des espaces, mais plus larges; ils servent à achever les lignes où la lettre ne remplit pas la justification. Le cadratin est un cadrat dont l'épaisseur est égale à la force de corps. Le demi-cadratin a pour épaisseur la moitié de sa force de corps.

Les chiffres sont les signes représentatifs des nombres. Il y en a de deux sortes: arabes et romains. Les chiffres arabes sont sur demi-cadratin;

ils demandent la plus grande justesse, parce que, servant aux opérations de l'arithmétique, il est très-important que les valeurs tombent en ligne et les unes au-dessous des autres. Les plus agréables à l'œil sont ceux imités de l'anglais, qui ont entre eux une même hanteur d'œil. Les chiffres romains sont des lettres prises dans l'alphabet : on s'en sert communément pour numéroter les pages, lorsqu'il y a deux paginations différentes dans un volume; pour les numéros des chapitres, paragraphes, etc.

On appelle ponctuation chacun des signes servant à marquer cette opération grammaticale, Ils sont au nombre de six: la virgule (,), le point-virgule ( ; ), les deux points ou le coma (:), le point (.), le point d'interrogation (?), le point d'exclamation ou d'admiration ( ! ). — Le signe de l'élision est l'apostrophe, qui se marque ainsi ('); celui de la division est le trait d'union (−).

Chaque caractère doit être muni de lettres accentuées que l'on emploie dans les principaux idiomes européens. Tels sout pour les caractères : Français, à è é, à è i ô û, ë ï ü. Latin, à è ò, å è îô û, ëï ü. Italien, à è iò ù Espagnol, á é í ó ù, Portugais. á é í ó ú Allemand, å ö ü. Longues. å ě i ō ù.

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