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INTERLIGNES. Les interlignes sont des lames de fonte qu'on met entre les lignes pour les séparer et les maintenir. Elles sont de différentes épaisseurs; on en fond depuis un point jusqu'à six et au-dessus. Leur longueur varie selon la justification on longueur des lignes.

COMPOSITION. La composition est une des principales parties de la typographie. Elle embrasse la série toute entière des opérations qui précèdent le tirage, qui sont: la composition proprement dite, la mise en pages, l'imposition, la correction et la distribution.

La composition proprement dite consiste à rassembler les lettres une à une pour en former successivement, et suivant un modèle donné, des mots, des lignes, des pages, etc.

Le but de la mise en pages est de rassembler les différents paquets ou pages de composition, pour en former des feuilles.

L'imposition consiste à disposer toutes les pages d'une feuille, de telle sorte que, la feuille de papier étant ployée, ces pages se trouvent en ordre. Cette combinaison differe suivant le format : l'in8° et l'in-12 en sont la base; toutes les autres n'en sont que des diminutions ou des extensions. On nomme épreuve le premier tirage que subit une feuille après son imposition.

L'opération qui succède à l'imposition et au tirage en épreuve est la lecture de la feuille, après laquelle vient la correction. A la présentation de cette première épreuve, le compositeur deit, toute affaire cessante, se mettre en devoir de la corriger. Sont à sa charge toutes les fautes provenant de son fait, telles que les fautes typographiques, celles d'orthographe, de ponctuation, de non con

formité avec la copie, ou de convention d'unifor mité; les lettres gâtées, quand elles ne sont pas en très-grand nombre. Les corrections doivent être placées sur la marge, soit extérieure, soit interieure, mais dans le sens des ligues, et les premières toujours plus rapprochées de l'impression. Elles sont généralement indiquées au moyen d'un trait vertical passé sur l'endroit à corriger, et répété en marge avec la correction à faire. Lorsqu'elles sont en grand nombre sur la même marge, on modifie les signes de renvoi, pour les rendre plus distincts. Quant aux auteurs, ils emploient les indications qui leur conviennent; toutes sont bonnes pourvu qu'elles soient claires, c'est-à-dire apparentes et intelligibles. Cependant, comme il existe des sigues de convention adoptés dans l'imprimerie pour les corrections les plus usuelles, nous les avons réunis dans le tableau ci-contre, pour qu'ils devinssent encore d'un usage plus général et plus invariable.

De toutes les parties de l'art typographique la lecture des épreuves est sans contredit celle qui exige les soins les plus attentifs; aussi est-ce la correction qui en résulte qui constitue au plus haut point le mérite d'un livre. Ses autres qualités, celles qui ont rapport à la nature de sa composition et de son tirage, soumises à la diversité des goûts, peuvent faire naître des sensations différentes; mais la valeur qu'il tire de la pureté de son texte ne saurait lui être contestée, puisqu'elle repose sur des principes universellement reconnus. Peu de personnes savent apprécier combien il en coûte de peines et de soins pour donner au public un ouvrage correct: il existe si peu de livres sans fautes, que l'on peut les compter; et pour pouvoir annoncer au frontispice la plus exacte correction, pour pouvoir y placer, comme M. Pierre Didot l'a fait à son Virgile, sine menda (sans faute ), il a fallu sacrifier un grand nombre de feuilles imprimées.

Lorsqu'une feuille est imprimée, on en tire une première épreuve, dite première typographique, que le prote fait remettre, sans la couper, an correcteur. Après cette première correction, o fait une nouvelle épreuve, qui est réputée pre mière d'auteur, et que le prote envoie aux auteurs ou éditeurs. Ces messieurs, en recevant cette épreuve, doivent rendre la précédente par le même porteur. Pour éviter toute confusion, un auteur mè doit jamais avoir plus de deux épreuves chez lui, car il doit savoir qu'une fois son manuscrit remis entre les mains de l'imprimeur, c'est un engage ment pris de sa part, qui le lie aux travaux de l`im

primerie; s'il reçoit les épreuves régulièrement, il doit les renvoyer de même; la moindre négligence de sa part, à ce sujet, entraverait l'ordre des travaux. Dès que les épreuves rentrent, le prote les distribue à leurs metteurs en pages respectifs, pour qu'ils les corrigent, et il les expédie de nouveau en secondes ou troisièmes d'auteur, taut que cela est nécessaire. Lorsque l'auteur désire avoir une nouvelle épreuve, il doit toujours le marquer sur la dernière qu'il renvoie; autrement, comme il arrive quelquefois que ces messieurs oublient de mettre leur bon-à-tirer sur celle qui est censée le devoir porter, le prote est autorisé, à moins de conventions particulières, à considérer comme bonne à tirer toute épreuve vue par l'auteur, quoique non revêtue de son bonà-tirer, si elle ne porte pas la demande d'une nouvelle épreuve. Lorsqu'enfin la feuille est bonne à tirer, i la remet de suite au correcteur qui, après l'avoir relue attentivement, la rend au metteur en pages, qui la corrige, et, à son tour, la remet avec les formes aux imprimeurs.

Il existe encore une autre espèce d'épreuve postérieure à celles ci-dessus mentionnées, que l'on désigne sous le nom de tierce. La tierce est le premier exemplaire tiré au moment de l'impression et dès que la forme est sous presse. Elle sert à vérifier les dernières corrections faites au bon-àtirer, et à s'assurer s'il ne s'est pas commis de nouvelles fautes, et s'il n'est pas tombé quelques lettres pendant le transport de la forme.

La distribution consiste dans la décomposition des formes après le tirage, afin que les diverses sortes de lettres qu'on retire, ayant été replacées chacune où on les avait prises, puissent servir à la formation de compositions nouvelles.

Le prix de la composition se paie au mille de lettres que contient la feuille; il diffère suivant la grosseur ou l'exiguité du caractère. Le mille s'évaJue sur le nombre d'n du corps que contient la justification ou la longueur des lignes, multiplié par le nombre de lignes que contient la page, et ce dernier produit par le nombre de pages que contient la feuille. Si la dernière » n'entre pas, toute autre lettre plus mince, même l'apostrophe, en tient lieu; mais si cette dernière ne peut pas eutrer, on ne la compte pas. Si la matière est interlignée, on compte une n de plus par ligne pour l'interligne. Si le nombre d'n passe 500 au-dessus du premier mille, on le compte pour un second mille; au-dessous de ce nombre, on le néglige.

FORMAT. Le format d'un livre est le résultat du nombre de feuillets contenus dans chacune des feuilles dont il se compose. La feuille étant ployée

en autant de parties égales qu'il y a de pages dans la forme, quelle que soit la quantité de ces parties, chaque format tire son nom du nombre de feuillets ou de la moitié du nombre de pages qu'elle renferme. Les différents formats usités dans l'imprimerie sont le format atlantique, qui ne contient qu'une page dans un côté entier de la feuille. L'infolio est le format où la feuille est ployée en deux; on l'emploie pour les impressions dans lesquelles on veut étaler un grand luxe typographique. L'inquarto est le format où la feuille est ployée en quatre feuillets ou huit pages. L'in-octavo est le format où la feuille ployée en huit reuferme huit feuillets ou seize pages; c'est de tous les formats le plus susceptible de joindre l'élégance et la beauté à toutes les facilités que puisse offrir un livre. L'in-douze est le format où la feuille contient douze feuillets ou vingt-quatre pages; il est généralement adopté pour les livres classiques, pour les romans et autres ouvrages usuels. L'in-seize contient trentedeux pages à la feuille; l'in-dix-huit en contient trente-six. L'in-vingt-quatre forme deux in-douze; l'in-trente-deux forme quatre in-octavo, ou soixantequatre pages à la feuille; l'in-trente-six deux in-dixhuit, etc.

SIGNATURE. La signature est une marque particulière que l'on place au bas de chaque feuille d'un volume, et qui sert tant pour les assembler et les classer dans leur ordre, que pour les ployer conformément à l'imposition adoptée pour leur format. Ce signe est représenté, soit par une lettre, soit par un nombre, mais toutefois suivant une marche uniforme, et une série alphabétique ou numérique, correspondant à celle des folios.

JUSTIFICATION. On appelle justification la longueur adoptée invariablement pour toutes les lignes d'un livre; elle doit être prise sur une longueur d'interligne. Les interlignes sont justifiées sur un certain nombre de points, qui leur permet de se combiner et de se prolonger à volonté jusqu'à l'infini. La justification est généralement déterminée par le format; en effet, il est conforme aux règles de l'art que la forme de la page et la distribution des marges soient proportionnées à la dimension du papier ployé. Toutefois, il y a des cas auxquels ce principe n'est pas applicable. La justification des ouvrages en vers demande a être prise beaucoup plus large que celle des ouvrages en prose, afin que les longs vers entrent dans la ligue et qu'on ne soit pas obligé de la doubler.

PAPIER. La connaissance des papiers est un des éléments de l'instruction typographique. Les principales qualités d'un papier sont celles qui consti

tuent sa régularité, telles que l'égalité des feuilles quant à la dimension, à l'épaisseur et à la nuance.

Il y a deux distinctions principales à faire dans le papier; le genre de fabrication et le format. Relativement à la fabrication, on distingue le papier vergé et le papier vélin. Les vergeures sont de petits linéaments horizontaux et très-rapprochés dont l'empreinte est opérée sur les feuilles par les fils de laiton qui composent le tissu des formes sur les quelles la pâte s'étend et se fige à la fabrication; une autre marque distinctive consiste dans l'empreinte des pontuseaux, lignes parallèles entre elles et perpendiculaires aux vergeures. Le papier vélin ne porte ni vergeures ni pontuseaux; le tissu de la forme qui sert à sa fabrication est plus fin et plus serré, et ne laisse apercevoir de linéaments dans aucun sens.

Le papier destiné à l'impression ne doit pas être collé; il est plus blanc, plus doux, se trempe plus également, se fait plus vite et mieux, se satine mieux, eufin, sous tous les rapports, est bien plus favorable à l'impression que s'il était collé; cependant, si on veut écrire dessus après l'impression, il faut absolument qu'il le soit.

Il existe une quantité considérable de formats de papiers. Ceux dont on fait le plus particulièrement usage dans l'imprimerie sont le papier tellière, la couronne, l'écu, le carré, le cavalier, le grandraisin, le jésus, le colombier, le grand-aigle et le grand-monde. Le papier tellière, vulgairement

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appelé papier ministre, sert aux impressions de bureau. Il en est de même de la couronne et de l'écu.— Le carré est de tous les papiers d'impres sion le plus généralement employé. — Le cavalier est un format intermédiaire entre le carré et le grandraisin.—Le grand-raisin est, après le carré, le format le plus fréquemment employé. — Les autres formats, c'est-à-dire le jésus, le colombier, le grandaigle et le grand-monde, sont de moins en moins usuels, en raison de l'accroissement de leurs dimensions.

Le papier sortant de fabrique est enveloppé par rames. La rame se compose de 500 feuilles, disposées ordinairement en 20 mains ou cahiers de 25 feuilles La rame de Hollande n'a que 480 feuilles ; les mains sont de vingt-quatre et les cahiers de douze.

IMPRESSION. Le tirage est une des opérations typographiques qui présente le plus de difficultés, et dont les résultats ont le plus d'importance. Les qualités dont la réunion constitue un bon tirage sont l'égalité du foulage, qui ne doit être mi forcé, ni par trop léger; la finesse et la netteté de l'impression, qui doit reproduire la lettre de manière à ce que la transition des traits et des pleins, constamment maintenue, se rapproche de la pureté primitive du poinçon ; la régularité de la couleur, qui doit être d'un ton vif, également éloigné du gris et du pâteux, et indiquer le contraste du noir de l'encre et du blanc du papier, qui fait la beauté d'un livre.

MODÈLE DE COPIE DESTINÉE A L'IMPRESSION.

L'invention de l'imprimerie n'est pas aussi moderne qu'on le croit communément. A la Chine, l'impression tabellaire est en usage depuis plus de 1600 ans; les Grecs et les Romains connaissaient les sigles, ou types mobiles; et les livres d'images, qui parurent au commencement du 15° siècle, servirent de modèles aux essais tentés par Guttenberg, à Mayence, en 1450, sur des planches de bois fixes. Ces planches étaient sujettes à se déjeter, cet homme industrieux, aidé de Fust, qu'il s'associa à cet effet, imagina de les clicher en métal; mais il fallait autant de planches qu'il y avait de pages à imprimer; ce moyen lent et pénible, joint à l'impossibilité de corriger, leur suggéra l'idée de sculpter les lettres de l'alphabet sur des tiges mobiles. Il leur restait encore à vaincre une grande difficulté : celle de donner à ces tiges une parfaite égalité de corps et de hauteur, capable de les maintenir

sons les efforts de la presse; ils ne purent y parvenir que par des moyens irréguliers, lorsque Schoeffer trouva celui de les fondre dans des moules, ou matrices; et, par cette ingénieuse déconverte, donna enfin la vie à l'art typographique.

Abandonné aux ébauches tabellaires de Guttenberg, l'art n'eût probablement pas été au-delà; et sous le rapport de la mobilité des types, connue bien des siècles avant lui, nous ne lui devons presque rien, car elle ne lai permit de rien exécuter. L'existence de la Typographie ne date, donc véritablement que de la connaissance de la matrice-poinçon, puisque c'est par elle seule qu'on multiplie à l'infini des types identiques, qu'on les rend mobiles et parfaitement proportionnés; or le mérite de cette invention est entièrement dû à P. SCHOEFFER.

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