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VOLONTÉ. PHILOSOPHIE, MORALE. Faculté de l'âme par laquelle elle se détermine elle-mème à rechercher ce qui lui convient, à agir d'une certaine manière, à faire une action ou à ne pas la faire; puissance par laquelle on veut.

On donne aussi le nom de volonté à cette modification de la faculté de sentir, par laquelle nous éprouvons des désirs. En général, elle est la conséquence de nos jugements; mais elle est très-remarquable, en ce que notre bonheur ou notre malheur y est nécessairement lié. Lorsque nous satisfaisons nos désirs, nous sommes heureux; nous sommes malheurcux, au contraire, si nos désirs ne sont point accomplis : il importe donc de donner à nos désirs une direction telle que nous arrivions au bonheur.

VOLUME. PHYSIQUE. Le volume d'un corps se mesure par l'espace qu'il occupé ou par l'étendue de ses surfaces. Cette étendue comprend non-seulement celle des parties solides qui le constituent, mais encore celle des espaces vides qui se trouvent entre ses parties.

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VOLUPTÉ. PHILOSOPHIE, MORALE. Sensation agréable causée par les plaisirs des sens ou les jouissances de l'âme; sentiment excité par un plaisir mêlé de tout ce qu'il peut avoir de charmes relatifs; ensemble des détails qui peuvent rendre un objet délicieux.

L'idée de volupté est toute sensuelle et semble désigner dans les organes quelque chose de délicat qui raffine et augmente le goût. Communément, on entend par volupté tout amour du plaisir qui n'est point dirigé par la raison; et en ce sens, toute volupté est illicite.

La volupté n'est pas l'abus, mais le goût réfléchi du plaisir. Elle peut être aussi différente de la dé

bauche que la vertu l'est du crime. Le plaisir est de l'essence de l'homme, et dans l'ordre de l'univers. La débanche seule, et tout ce qui nuit à l'intérêt de la société, est crime ou désordre. Le goût du plaisir a été donné à tous les animaux, comme un attribut principal; tout être animé, dès qu'il est né, aime et recherche instinctivement le plaisir comme le souverain bien; il hait la douleur et la fuit comme un grand mal; il aime le plaisir, pour lui-même, sans porter plus loin ses idées. L'homme seul peut s'élever jusqu'à la volupté; il est distingué dans l'univers par son esprit : uD choix délicat, un goût épuré, en raffinant ses sensations, en les redoublant, en quelque sorte, par la réflexion, en ont fait le plus parfait, c'est-à-dire le plus heureux des êtres. S'il est malheureux, il faut croire que c'est par sa faute, ou par le mauvais usage qu'il fait des dons de la nature.

Tout ce qui contribue au bien-être est volupté. Ce serait done folie de blâmer la volupté, parce que c'est la volupté; on la repousse, parce qu'elle engendre souvent des maux pour ceux qui ne savent pas en faire un usage modéré. Qui oserait, ea effet, blâmer celui qui rechercherait un plaisir qui ne pourrait être suivi de rien de fâcheux!

VUE. PHYSIOLOGIE. Celui des cinq seus par lequel on voit et dont l'œil est l'organe immédiat; faculté dont jouit l'œil de recevoir l'impression de la lumière, laquelle lui réfléchit les qualités extérieures des corps, c'est-à-dire leurs dimensions, leur forme, leur couleur, leur distance, leur mobilité ou leur immobilité, etc.

La vue est de tous les sens celui qui fournit à l'âme le plus grand nombre d'idées; les sciences et les arts lui doivent surtout leur origine et leurs progrès. Ce sens fait les délices du sage, dont il augmente les connaissances, et celles de l'homme sensible, qu'il rend heureux, en lui faisant lire son bonheur dans les yeux de ceux dont il procure la félicité. Ce sens fait aborder les objets que leur petitesse, leur éloignement ou leur grandeur semblent placer hors de notre portée; il conduit l'âme jusqu'aux limites de la création, et il paraît la lancer jusqu'à l'infini, avec le secours des aides qu'il peut se donner. La structure de l'organe qui rend de si importants services à l'homme, la nature du fluide qui l'impres sionne, le mécanisme de la vision, offrent à l'étude de l'homme curieux les phénomènes les plus étonnants et les plus merveilleux. Nulle part la nature ne s'est montrée plus prévoyante et plus admirable: rien ne démontre autant la toute-puissance de son auteur. Voyez OEIL, VISION.

ZÈLE. PHILOS., MOR. Ferveur, sentiment vif et affectueux, qui se manifeste intérieurement pour tout ce qui peut intéresser une personne, ou concourir au maintien et à la prospérité d'une chose.

ZIRCON. Voyez PIERRES PRÉCIEUSES.

Z.

ZODIAQUE. ASTRONOMIE. On appelle zodiaque une bande imaginaire qui occupe environ un cinquième de la hauteur circulaire du ciel, et sur laquelle s'étendent bout à bout douze constellations à peu près de même grandeur. Ces douze constellations zodiacales se nomment signes du soleil. Comme le soleil, dans les mouvements que la terre exécute autour de lui, semble planer successivement sur cette bande et se joindre aux douze signes, on dit qu'il parcourt successivement les douze signes du zodiaque, qu'il en traverse un par mois, qu'il y entre, qu'il en sort, etc.

Le zodiaque est le terme de la plus grande latitude des astres, qui, dans leurs mouvements parculiers, s'écartent tantôt d'un côté, tantôt de l'autre côté de l'écliptique. Vénus, qui atteint la plus grande latitude, s'éloigne, dans une ligne perpendiculaire à l'écliptique, jusqu'à 9°; d'où il suit que le zodiaque a 18o de largeur. Le soleil ne s'écarte jamais du milieu du zodiaque, c'est-à-dire de l'écliptique. Chacun de ses signes vaut 30°, et les douze valent ensemble 360°, valeur du cercle. Trois de ces sigues appartiennent à chaque saison; par conséquent il y a trois signes ou 9° dans le quart de cercle compris entre l'équinoxe et le solstice, et réciproquement. Les signes commencent à se compter depuis l'équinoxe du printemps. On les désigne par les noms suivants: le Belier, le Taureau, les Gémeaux, le Cancer, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Sagittaire, le Capricorne, le Verseau, les Poissons.

On distingue, dans le zodiaque, les signes d'avec les constellations. Les noms des premiers suivent la marche du soleil, et avancent comme lui, par rapport aux étoiles; les noms des secondes, au contraire, sont attachés aux mêmes étoiles, et conséquemment rétrogradent. On continue de dire, comme dans l'origine de l'astronomie : L'équinoxe du printemps a lieu lorsque le soleil est dans le premier signe du Bélier; mais, dans la réalité, il répond au premier degré de la constellation des Poissons, et la différence deviendra de jour en jour plus grande. Voyez CONSTELLATIONS.

ZONES. GÉOGRAPHIE, PHYSIQUE. Relativement

:

au degré de chaleur que les différentes parties du globe éprouvent, on divise la terre en cinq zones ou bandes la zone torride, ou brûlée, entre les deux tropiques; les deux zones tempérées, entre les tropiques et les cercles polaires; les deux zones glaciales, au-delà de ces derniers cercles. Voyez CLIMATS.

ZOOLOGIE. HISTOIRE NATURELLE. La zoologie est la partie de l'histoire naturelle qui traite de la connaissance de tous les êtres animés. Elle a pour but direct de nommer tous les êtres vivants qui sont épars sur la surface du globe, de décrire leurs formes, à l'aide de caractères précis et reconnus; d'y joindre les détails de leurs propriétés, de leurs mœurs, de leurs habitudes et de leur genre de vie.

La zoologie a été divisée en grandes classes, qui forment aujourd'hui des branches séparées par le plus grand nombre des naturalistes: ainsi la mammalogie traite des mammifères; l'ornithologie, des oiseaux; l'erpétologie des reptiles; l'ichtyologie, des poissons; l'entomologie des insectes; la malacologie, des mollusques; la zoophytologie, des vers, des zoophytes, des polypiers, etc.

On appelle anatomie comparée l'examen anatomico-physiologique des organes des diverses classes d'animaux, et la comparaison de ces mêmes organes dans les différentes classes, ou avec ceux des hommes. Voyez ANIMAUX.

ZOOPHYTOLOGIE. HISTOIRE NATURELLE. Branche de l'histoire naturelle qui a pour objet la connaissance des vers, des zoophytes, des polypiers, etc.

ZOOPHYTES. HISTOIRE Naturelle. Les zoophytes sont des animaux qui n'offrent aucun des caractères qui ont servi pour établir les autres classes. On ne peut cependant assurer qu'ils manquent des parties qu'on n'a point encore observées en eux, parce qu'il en est beaucoup dont le volum est si petit, ou dont la texture est tellement molle, qu'on n'a pu bien examiner leur structure; on sait seulement qu'ils n'ont jamais de vertèbres, ni de membres articulés; que la plupart n'ont point de nerfs isolés, distincts, point d'organes particuliers destinés à la circulation, à la respiration, ou aux sensations externes, et que plusieurs paraisdes organes de la digestion, et un petit nombre, sent même privés d'une cavité digestive, d'autres, de la faculté de se mouvoir, du moins en totalité.

On a divisé les zoophytes en deux grandes sec

tions ou ordres, ceux qui sont libres, isolés, ου dont le corps paraît appartenir à un individu unique, et ceux qui sont agglomérés, ou dont la masse semble formée par un grand nombre d'animaux. Tous se développent dans l'eau douce ou salée, qui leur apporte les aliments dont ils ont besoin. Ils absorbent souvent cette nouriture par des pores extérieurs, analogues à ceux qu'on observe sur l'écorce des végétaux. Ils semblent respirer par leur surface. La plupart se reproduisent par bouture ou par caïeux; et, quand ils pondent des œufs, qui sont toujours en grand nombre, si la femelle ne périt pas après cette ponte, elle perd les organes qui ont servi à leur développement, comme les fleurs et les fruits se séparent des végétaux qui les produi

sent.

Le premier ordre contient quatre familles, ou groupes principaux. Dans l'une, on a rangé tous les petits êtres qu'on ne peut voir qu'à l'aide du microscope, et qu'on a nommés microscopiques; comme on les observe le plus souvent dans des liqueurs qui ont tenu des matières animales ou végétales en fusion, on les a encore appelés infusoires. Tous les autres sont visibles à l'œil nu. Il en est qui ne se développent que dans le corps des animaux vivants on les a nommés intestinaux, d'autres n'ont été remarqués que dans les eaux ; parmi ceuxlà, il en est qui ont une enveloppe rude et calcaire, et sont appelés, à cause de cela, échinodermes; et d'autres, dont le corps est mou, charnu ou gélatineux, qui sont désignés sous le nom de malacodermes.

Les microscopiques paraissent avoir une organisation assez compliquée. On les a principalement observés dans les eaux et les matières animales corrompues; les uns sont fixés à quelques corps solides, comme les hydres, les tricodes, les vorticelles, etc.; les autres sont libres, et paraissent quelquefois pourvus d'organes extérieurs : tels sont les protées, les volvoces, les monades, les vibrions, etc.

Le second ordre, ou celui des zoophytes agglomérés, comprend les derniers animaux, qui ont les plus grands rapports avec les plantes. Ils sont fixés à un tronc ou à une demeure commune, qu'on nomme polypier. Quand cette habitation est solide et pierreuse, elle prend le nom de lithophyte; lorsqu'elle est flexible, cartilagi

:

neuse, ou semblable à de la corne, au moins dans quelques-unes de ses parties, on l'appelle caratophyte, tels sont les éponges, les alcyons, les coralines les coraux, et beaucoup d'autres genres qui sont toujours fixés, ainsi que les pennatulles ou plumes de mer, les ombellules, les vérétilles, dont le polypier est libre et peut voguer entre deux eaux à la surface.

La peau des malacodermes est molle et flexible, voilà pourquoi on leur a donné ce nom. On ne rencontre ces animaux que dans les eaux de la mer. Les uns sont libres et flottants; on les a appelės méduses, béroés, porpites. Les autres adhèrent aux rochers ou aux plantes; on les a nommés actinies. Les méduses sont des corps gélatineux, qui forment quelquefois de très-grosses masses, colorées en jaune, en rouge ou en blanc, et qui flottent dans les eaux de la mer, où l'on aperçoit très-bien leurs mouvements d'ondulation. La plupart ressemblent à des champignons. Il y a des méduses qui ont un très-grand nombre de bouches, par lesquelles elles pompent leurs aliments, comme par des racines; on les a appelées rizostomes. Les béroés ne different des méduses que parce qu'ils ont des côtes saillantes garnies de cils; et les porpites ont le corps très-plat, marqué de cercles concentriques. Les actinies sont fixées sur les rochers; elles font sortir des bords de leur bouche des tentacules disposés en cercles, et souvent colorés comme les pétales des fleurs; c'est à cause de cela qu'on a nommé plusieurs espèces zoanthes ou anémones de mer. Ces animaux n'ont point d'anus, ils vomissent leurs excréments. Quelques espèces paraissent pouvoir changer de place.

Les échinodermes, qu'on a aussi nommės radiaires, offrent pour la plupart, à la surface de la croûte calcaire ou coriace qui les enveloppe, des rangées de trous nommés ambulacres, par lesquels sortent des tentacules rétractiles, qui servent de moyens de transport et de préhension à ces animaux. La plupart ont la bouche garnie de pièces calcaires articulées et mobiles, qui tiennent lieu de dents et de mâchoires. C'est à cette famille qu'on rapporte les oursins, subdivisés en plusieurs autres genres, les astéries et les holothuries.

FIN DU DEUXIÈME ET DERNIER VOLUME.

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