Critique de la raison pure par Emmanuel Kant

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F. Alcan, 1920 - 676 ãä ÇáÕÝÍÇÊ

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ÇáÕÝÍÉ 20 - Quand Galilée fit rouler ses sphères sur un plan incliné avec un degré d'accélération dû à la pesanteur déterminé selon sa volonté, quand Torricelli fit supporter à l'air un poids qu'il savait lui-même d'avance être égal à celui d'une colonne d'eau à lui connue, ou quand, plus tard, Stahl transforma les métaux en chaux et la chaux en métal, en leur ôtant ou en lui restituant quelque chose ', ce fut une révélation lumineuse pour tous les physiciens. Ils comprirent que la raison...þ
ÇáÕÝÍÉ 178 - ... le schème des concepts sensibles, comme des figures dans l'espace, est un produit et en quelque sorte un monogramme de l'imagination pure a priori, au moyen duquel et suivant lequel les images sont tout d'abord possibles...þ
ÇáÕÝÍÉ 133 - Si le cinabre était tantôt rouge, tantôt non-, tantôt léger, tantôtlourd, si un homme se transformait tantôt en un animal, tantôt en un autre, si dans un long jour la terre était couverte tantôt de fruits, tantôt de glace et de neige, mon imagination empirique ne pourrait jamais trouver l'occasion de recevoir dans la pensée le lourd cinabre avec la représentation de la couleur rouge ; ou, si un certain mot était attribué tantôt à une chose...þ
ÇáÕÝÍÉ 63 - ... la condition que l'objet affecte d'une certaine manière notre esprit. La capacité de recevoir (réceptivité) des représentations grâce à la manière dont nous sommes affectés par les objets se nomme SENSIBILITÉ.þ
ÇáÕÝÍÉ 503 - ... supporter, qu'un être, que nous nous représentons comme le plus élevé de tous les êtres possibles, se dise, en quelque sorte, à lui-même : Je suis de toute éternité ; en dehors de moi rien n'existe, hormis ce qui n'existe que par ma volonté ; mais d'où suis-je donc ? Ici, tout s'écroule au-dessous de nous, et la suprême perfection, avec la plus petite, flottent sans soutien devant la raison spéculative à qui il ne coûte rien de faire disparaître l'une et l'autre sans le moindre...þ
ÇáÕÝÍÉ 179 - Le schème de la substance est la permanence du réel dans le temps, c'est-à-dire la représentation de ce réel comme un substrat de la détermination empirique de temps en général, substrat qui demeure donc pendant que tout le reste change.þ
ÇáÕÝÍÉ 297 - Si nous disons de l'entendement qu'il est le pouvoir de ramener les phénomènes à l'unité au moyen des règles, il faut dire de la raison qu'elle est la faculté de ramener à l'unité les règles de l'entendement au moyen de principes.þ
ÇáÕÝÍÉ 39 - Ainsi, chronologiquement, aucune connaissance ne précède en nous l'expérience et c'est avec elle que toutes commencent... Mais si toute notre connaissance débute avec l'expérience, cela ne prouve pas qu'elle dérive toute de l'expérience...þ
ÇáÕÝÍÉ 118 - Les jurisconsultes, quand ils parlent de droits et d'usurpations, distinguent dans une cause la question de droit (quid juris) de la question de fait (quid facti) et, comme ils exigent une preuve de chacune d'elles, ils appellent déduction la première, celle qui doit démontrer le droit ou la légitimité de la prétention.þ
ÇáÕÝÍÉ 39 - Que toute notre connaissance commence avec l'expérience, cela ne soulève aucun doute. En effet, par quoi notre pouvoir de connaître pourrait-il être éveillé et mis en action, si ce n'est par des objets qui frappent nos sens et qui, d'une part, produisent par eux-mêmes des représentations et, d'autre part, mettent en mouvement notre faculté intellectuelle, afin qu'elle compare, lie ou sépare ces représentations, et travaille ainsi la matière brute des impressions sensibles pour en tirer...þ

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