Choix des poésies originales des troubadours, ÇáãÌáÏ 2

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ÇáÕÝÍÉ 1 - Pro Deo amur et pro Christian poblo et nostro commun salvament, d'ist di in avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvarai eo cist meon fradre Karlo et in...þ
ÇáÕÝÍÉ lviii - Marquis, je veux que les moines de Cluny fassent de vous leur capitaine , ou que vous soyez abbé de Cîteaux , puisque vous avez le cœur assez bas pour aimer mieux deux bœufs et une charrue à Montferrat, qu'ailleurs être empereur. On dit bien que jamais petit de léopard ne se mit au terrier, comme fait le renard...þ
ÇáÕÝÍÉ 208 - E plai me quan vey sus els pratz Tendas e pavallos fermatz; E plai m'en mon coratge Quan vey per campanhas rengatz Cavalliers ab cavals armatz.þ
ÇáÕÝÍÉ lxxiii - Il admettra à jamais dans sa gloire ces braves qui , sachant souffrir pour leur foi , se dévouer et comhattre pour leur Dieu , lui consacreront franchement leur générosité, leur loyauté, leur valeur. Qu'ils restent ici ceux qui aiment la vie, ceux qui sont esclaves de leurs richesses : Dieu ne veut que les bons et les braves; il ordonne aujourd'hui à ses fidèles serviteurs de faire leur salut par de hauts faits d'armes ; il veut que la gloire des combats leur ouvre les portes du ciel.þ
ÇáÕÝÍÉ 3 - Nos jove omne quandius que nos estam, de gran follia per folledat parllam; quar no nos membra per cui viuri esperam, qui nos soste tan quan per terra annam e qui nos pais que no murem de fam, l«r cui salv esmes per pur tan quell clamam.þ
ÇáÕÝÍÉ xli - Hélas! j'ai à me plaindre de celui dont je suis la tendre amie ; je l'aime plus que chose qui soit au monde; mais auprès de lui, rien ne me sert, ni merci, ni courtoisie, ni ma beauté, ni mon mérite, ni mon esprit. Je suis trompée, je suis trahie, comme si j'avais commis quelque faute envers lui. Ce qui du moins me console, c'est que je ne vous manquai jamais en rien, ô cher ami, dans aucune circonstance ! Je vous ai toujours aimé, je vous aime encore plus que...þ
ÇáÕÝÍÉ cvii - Une demoiselle, attachée à un chevalier par un amour convenable, s'est ensuite mariée avec un autre; est-elle en droit de repousser son ancien amant et de lui refuser ses bontés accoutumées?þ
ÇáÕÝÍÉ lxxvii - Français de juger le fond sur la forme ; aux écrivaine de mettre en pratique suât trop de scrupules l'indulgente elle-même , exerçant un pouvoir reconnu par la courtoisie et par l'opinion, prononçait sur l'infidélité ou l'inconstance des amants , sur les rigueurs ou les caprices de leurs dames et par une influence aussi douce qu'irrésistible, épurait et ennoblissait, au profit de la civilisation , des mœurs...þ
ÇáÕÝÍÉ lxvii - Le chrétien qui se revêt de la croix assure son bonheur. Le plus vaillant, le plus honoré, ne sera plus qu'un homme lâche et méprisé, s'il demeure, tandis que le plus vil deviendra libre et généreux , s'il part; rien ne lui manquera, le monde entier consacrera sa gloire. Il n'est plus le temps où les cheveux rasés, la tonsure, la sévérité pénitente des ordres monastiques, étaient des moyens de mériter le ciel.þ
ÇáÕÝÍÉ cvi - Que ce jugement, que nous avons rendu avec une extrême prudence et d'après l'avis d'un grand nombre d'autres dames, soit pour vous d'une vérité constante et irréfragable.þ

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