صور الصفحة
PDF
النشر الإلكتروني

tous les Silènes, dont nous avons parlé dans l'article précédent. SILENUS, auteur grec de la ville de Calate; il avoit écrit divers traités, et entr'autres une histoire de Sicile.

Suivant Athénée, il y eut en Grèce un autre écrivain du nom de Silenus, qui étoit Eolien.

SILICENSE [FLUMEN], fleuve d'Espagne dans la Bétique, sur lequel, dit Hirtius Pansa, étoit la ville de Ségovie.

SILICERNE, Silicernium, festin funèbre que l'on donnoit chez les Romains aux vieillards décrépits auprès d'un tombeau, comme pour leur dire le dernier

adieu.

D'autres l'entendent autrement; selon ceux-ci, le Silicer. nium étoit festin un

que

l'on

donnoit au peuple, au retour des funérailles d'un homme riche.

Peut-être étoit-ce plutôt le festin funèbre auquel assistoient les parens et les amis d'un homme à qui l'on venoit de rendre les derniers honneurs, comme cela se pratique encore chez les François.

*SILIUS ITALICUS (C.), auteur d'un poëme sur la seconde guerre Punique, où il s'est montré singe de Virgile, et copiste 'de Polybe et de lite-Live.

SILLA, fleuve de l'Inde, dont les eaux né soutiennent aucun corps, où les matières les plus légères s'enfoncent. Voyez Diod. de Sic. p. 87.

SILLES, Silli, espèce de

poëme satyrique chez les Grecs, le seul qui approchât de la satyre romaine, avec cette différence essentielle, que les Silles des Grecs étoient des parodies d'un bout à l'autre ; ce qu'on ne peut pas dire des satyres des Romains.

Il reste quelques fragmens des Silles de Timon.

SILO, ville de Judée dans la tribu d'Ephraïm et à douze milles de Sichem.

SILOE, nom d'une fontaine située au pied des murs de Jérusalem, dont les eaux couloient doucement et sans bruit.

SILPHIUM, pays de Lybie qui s'étendoit depuis l'île de Platée jusqu'à l'embouchure de la Syrte.

SILPIE, ville d'Espagne. SILVAIN, Sylvanus, dieu champêtre. Voyez Sylvain.

[ocr errors]

SILVE, Silva, pièce de poésie faite d'enthousiasme, sans préparation; telles sont les Silves de Stace.

SILVIUM, ville d'Italie, que l'itinéraire d'Antonin marque sur la route de Bénévent à Tarente, entre Vénusie et Blera, ou Plera.

SILVIUM, selon Holsten, étoit dans l'endroit où l'on voit aujourd'hui il Gorgolione.

SILURES, peuple de la Grande-Bretagne, dans lequel Tacite trouve beaucoup de traits de convenance avec les Espagnols, par le teint basané, par la frisure naturelle de ses cheveux, et le pays qu'il occupoit sur les bords de la Saverne.

Ptolémée écrit Silyres.

!

SIMBRUINA STAGNA, lacs d'Italie, dans le Latium. Néron étant assis à table près de ces lacs, dans un lieu nommé Sublaqueum, la foudre renversa la table et frappa les viandes.

SIMBRUINI COLLES, collines d'Italie, dans le Latium. L'empereur Claude fit conduire jusqu'à Rome des fontaines, dont la source étoit dans ces collines. Des éditions portent Imbruini. SIMÉON, étoit, selon saint Luc, un homme juste et craignant Dieu, qui se trouva dans le temple au moment où Joseph et Marie y apportèrent l'enfant Jésus. Voyez saint Luc, c. 2, V. 25.

SIMES, Simi, peuple éthiopien, voisin des Eléphantophages et des Stenthophages. Strabon le nomme Siles.

SIMICUM, nom d'un instrument de musique qui avoit trentecinq cordes.

SIMOIS, fleuve de l'Asie mineure dans la Troade; il prenoit sa source au mont Ida, et se jetoit dans le Xanthus. Ce n'étoit proprement qu'un torrent.

[ocr errors]

SIMOIS, fleuve de Sicile qui, suivant quelques auteurs, devoit son nom à Enée. Ce prince étant arrivé à Egeste ou Segeste, donna les noms de Scamandre et de Simoïs à deux fleuves qui couloient aux environs de cette ville; le Simoïs couloit à la droite.

SIMOIS, fleuve d'Epire, auquel Virgile donne le nom de Falsus. Ce n'étoit, selon toute apparence, que par fiction qu'on

avoit donné à ce fleuve le nom de Simois.

Il est surprenant que M. Sabbathier ait pu avoir aucun doute à cet égard, puisque Virgile, qu'il cite, dit positivement quelques vers après le falsi Simontis, qu'Hélénus et Andromaque avoient fait de leur palais et de ses environs un simulacre de Troie et des environs de cette ville:

Procedo et parvam Trojam, etc. Agnosco.

SIMON, souverain prêtre des Juifs, successeur d'Onias I, son père; sa conduite et ses belles qualités le firent surnommer le Juste.

SIMON, autre souverain prêtre des Juifs, fils d'Onias II. L'auteur de l'Ecclésiaste en fait le plus grand éloge.

SIMON, surnommé Thasi, frère de Judas Machabée et de il fut chef et souveJonathas; rain prêtre des Juifs, et se signala par sa valeur et sa piété.

SIMON, dit Céphas. Voyez Pierre.

SIMONIDE, Simonides, poëte lyrique, né l'an 294 de la chronique de Paros, qui répond à la 558° année avant l'ère chrétienne.

[blocks in formation]

élégiaque. Il fut le maître de Pindare. Une ombre obscurcit l'éclat de sa gloire; sa muse fut vénale, et presque uniquement inspirée par un sordide intérêt. SIMONIDE, petit-fils, par sa mère, du précédent. Ce second Simonide florissoit l'an 214 de la chronique de Paros, et 478 avant l'ère chrétienne. On lui attribue l'invention de la mémoire artificielle. Suidas et d'autres l'ont confondu mal à propos avec son aïeul.

SIMOS, un des chefs sous la conduite desquels les Phocéens allèrent bâtir la ville de Marseille.

SIMPLUDIAIRE, Simpludiarium, nom que l'on donnoit chez les Romains à des honneurs funèbres qu'on rendoit quelque

fois aux morts.

C'étoient, suivant Festus, les funérailles accompagnées de jeux dans lesquels on ne faisoit paroître des danseurs, que des sauteurs, des voltigeurs. Ces espèces de funérailles étoient opposées à celles qu'on nommoit indictives, dans lesquelles, outre les danseurs et les sauteurs, il y avoit des hommes qui sautoient d'un

cheval sur un autre.

SIMPULATRICES, vieilles femmes qui avoient soin de purifier les personnes qui les consultoient pour avoir été troublées dans leur sommeil par des visions nocturnes et des songes effrayans. Ces femmes prescrivoient ordinairement l'eau de mer pour purification.

Tome XXXVII.

SIMPULE, espèce de cuiller; ou, selon d'autres,, de vase fait en forme de burette avec un long manche, dont les Romains se servoient dans les libations qu'ils faisoient aux dieux.

Pline appelle ce vase Simpuvium, et dit qu'il y en avoit de terre cuite.

SIN, ville située au midi de la terre promise, dans l'Arabie dé erte; elle y donnoit son nom un désert.

à

L'Ecriture distingue deux villes et deux déserts du même nom; la première étoit plus près de l'Egypte, et ce fut dans le désert où elle étoit située que Dieu fit pleuvoir la manne; la seconde

étoit aussi au midi de la Palestine, mais plus en tirant vers la mer Morte.

SINA, ou SINAï, noms communs à une fameuse montagne de l'Arabie pétrée, sur laquelle Dieu donna la loi à Moïse; elle est située dans une espèce de pé- 、 ninsule formée par les deux bras de la mer Rouge, dont l'un s'étend vers le nord et se nomme le golfe de Colsum; l'autre s'avance vers l'orient, et s'appelle le golfe d'Elan, ou le golfe élanitique.

Les Arabes appellent aujourd'hui Sina du nom de Tov, c'està-dire la montagne par excella monlence, ou Gibel Mousa, tagne de Moïse. Elle est à 260 milles du Caire, et il faut ordinairement dix jours pour y ar

river.

SINDA, ville de l'Asie miL

[ocr errors]

neure, dans la Pisidie, selon Strabon, qui la met sur les confins de la Carie et de la Phrygie; Danville la place dans la Phrygie

même.

SINDÉENS, habitans de

Sinda.

SINDIAINS, peuple qui habitoit vers les Palus-Méotides.

SINDON, terme latin qui signifie proprement un linceul, mais qu'on trouve employé dans l'Ecriture et dans les anciens pour exprimer diverses sortes de vêtemens. Il est parlé de Sindon dans l'histoire de Samson; il promit aux jeunes gens de sa noce triginta sindones, et totidem tunicas, trente sindons et autant de tuniques, s'ils pouvoient expliquer l'énigme qu'il leur proposa.

La femme forte dont parle Salomon faisoit des sindons et des ceintures qu'elle vendoit aux Phéniciens; les filles de Jérusalem portoient de ces sindons. Martial dit que le sindon de Tyr ou de Phénicie couvre l'homme tout entier, et le met en état de se moquer de la pluie et du

vent.

SINDUS, ville de Macédoine, sur le golfe Thermaïque; Hé rodote en fait mention.

SINIS, fameux scélérat surnommé Pityocampte, ouployeur de pins; voici la raison de ce surnom. Sinis avoit été nourri aux environs de Corinthe, dans un village appelé Cromion; il donna lieu à un des travaux de Thésée, et un pin que l'on dé

couvrit de loin sur le bord de la mer, du temps de Pausanias, étoit un monument qui rappeloit le souvenir d'un exploit de ce héros. Vers la pointe de l'isthme étoit un lieu où Sinis courboit des branchés de pin jusqu'à terre, et y attachoit par les bras et par les jambes ceux qui tomboient entre ses mains, de sorte que ces branches d'arbres venant à se

relever et à se rejoindre à leur tronc, les misérables qui y étoient attachés avoient les memle fit périr lui-même de la même bres tout disloqués; mais Thésée

manière.

[blocks in formation]

SINON, fils de Sisyphe et petit-fils du voleur Autolycus, fut jugé le plus artificieux d'entre les Grecs et le plus capable de tromper les Troyens. S'étant adroitement laissé prendre par ces derniers, il donna faussement à entendre à Priam que les Grecs s'étoient embarqués, et l'exhorta à recevoir le cheval de bois où les capitaines ennemis s'étoient enfermés. Le discours de Sinon dans Virgile est un chef-d'œuvre d'adresse. Pline attribue à Sinon l'invention des sentinelles et des feux qui servent de signaux.

SINOPE, ville d'Italie, appelée dans la suite Sinnesse.

SINOPE, ville de l'Asie mineure, dans la Paphlagonie,

sur le bord méridional du PontEuxin, l'une des plus célèbres et des plus anciennes du royaume de Pont.

Suivant plusieurs écrivains, cette ville dut sa fondation à Sinope, une de ces fameuses amazonês qui habitoient le long des bords du Thermodon; d'autres prétendent que Sinope, qui fonda en Asie la ville de son nom, étoit grecque de naissance et fille d'Asope, petit prince établi à Thèbes, ou plutôt à Phlia

sie.

SINTIENS, Sintii, Sentice, nom qu'Homère donne à un peuple de l'ile de Lemnos: ils étoient venus de Thrace s'établir dans cette île.

SINTIQUE, Sintice, contrée de Macédoine, qu'arrosoit le fleuve Strymon; Thucydide en appelle les habitans Sinti. Il y avoit dans la Sintrique une ville du nom d'Héraclée, appelée Heraclea Sintica. Voyez Héraclée.

SINUESSANE AQUE. Voy.

Sinnesse.

SINUESSE, Sinuessa, ville d'Italie, dans le Latium, aux confins de la Campanie, entre les bouches du Liris et celles du Vultumé, sur le bord de la mer Thyrrhène: Tite-Live lui donne le nom de Colonie romaine.

Strabon prétend que Sinuesse étoit située sur le golfe Sétinus; Pline en fait la dernière ville du Latium, et dit que quelques-uns l'avoient appelée Sinope.

SINUS, robe des Romains,

appelée Toge; elle leur enveloppoit tout le corps, de manière que le bras droit sortoit par en haut, et que du bras gauche ils soulevoient le bord de leur robe; ce qui formait un pli appelée Sinus.

SION, montagne sur laquelle David bâtit la cité de son nom, et Salomon le temple du Seigneur à Jérusalem.

SION, un des noms du mont Hermon: c'est apparemment de cette montagne qu'il est parlé dans les Psaume 132, sicut ros Hermon, qui descendit in montem Sion.

SIOR, ville de Palestine, dans la tribu de Juda.

SIPARIUM sorte de voile qui se tiroit devant la scène pendant que l'on travailloit au changement du théâtre ou des décorations.

SIPHES, Sipha, ville de Grèce, dans la Béotie, au rapport de Ptolémée. Selon Thucydide, elle étoit près de la mer dans le territoire de Thespies.

au

[ocr errors]

Dans le dialecte Dorien, lieu de Sipha, on lisoit Tipha ou Tipha: et c'est ainsi qu'écrit Pausanias.

SIPHNIENS, Sipħnii, habitans de Siphnos.

SIPHNOS, ou SIPHNUS, île de la mer Egée, que Strabon compte au nombre des Cyclades; elle étoit située entre celles de Cimole et de Sériphos. Pausanias prétend qu'elle renfermoit des mines d'or; ses habitans, forcés de donner la dîme de leur produit à Apol

« السابقةمتابعة »