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SARONIA, ou SARONIS, Saronide, surnom de Diane et d'une fête que les Corinthiens célébroient en son honneur.

SARONIDES, nom que les Gaulois donnoient à leurs philosophes et à leurs théologiens, pour lesquels ils étoient remplis de vénération. Ils jouoient des instrumens et chantoient à la -tête des armées, avant et après les combats. Leur premier, et originairement leur unique collége, étoit entre Chartres et Dreux; on sait que c'étoit aussi le chef-lieu des Druïdes, avec lesquels peut-être on a confondu les Saronides.

SARPEDON, fils de Jupiter et d'Europe, frère de Minos et de Rhadamante. Il disputa la couronne à Minos, fut vaincu, et forcé de sortir de l'île de Crète. Il alla fonder un petit royaume dans la Lycie; il s'étoit auparavant retiré dans la Carie, où il a voit bâti la ville de Milet. Evan-dre son fils lui succéda.

SARPEDON, fils et successeur d'Evandre, et suivant les poëtes, fils de Jupiter, combattit et mourut au siége de Troie. Voyez l'Iliade.

Il y eut un autre Sarpedon, homme querelleur, qui fut tué par Hercule à coups de flèches; et enfin un quatrième, qui régua sur la Thrace.

SARPEDONIA, surnom de Diane, qu'on adoroit sous ce nom dans la Cilicie, où elle avoit un temple et un oracle.

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vaisseaux sacrés du temple que Nabuchodonosor avoit emportés à Babylone. La plupart des interprètes pensent que Sassabasar est le même que Zorobabel, et qu'il portoit le nom de Sassabasar chez les Babyloniens.

SASSULE, ville d'Italie, au pays des Tiburtins, prise par les Romains 351 ans avant J. C. SATAN, Satanas, mot hébreu qui signifie ennemi, persécuteur, accusateur, que les Chrétiens regardent comme le chef des génies infernaux, qui nous portent sans cesse au mal.

SATICULE, Saticula, ville d'Italie dans le Samnium; Servius la place dans la Campanie; mais il paroît qu'il se trompe. Festus, Tite-Live et Cellarius, affirment positivement qu'elle étoit près de Samnium.

SATIS, ville de Macédoine, située sur la rive méridionale du lac Lychnidus.

SATOR, nom d'un dieu des laboureurs, invoqué dans le temps des semailles.

SATRAPE, gouverneur d'une province en Perse.

Les Philistins avoient aussi des satrapes qui vivoient comme des rois, et gouvernoient avec un pouvoir absolu.

SATRAPEII, nom que Polybe donne à un peuple qu'on croit avoir habité la Satrapène.

SATRAPÈNE, Satrapène, contrée d'Asie, abondante en toute sorte de biens. On présume que c'est le pays que Diodore de Sicile nomme Silacène, ou Sitacène.

SATRES, peuple de Thrace, situé sur de hautes montagnes, éternellement couvertes de neige, à laquelle ils doivent la conservation de leur liberté.

SATRICUM, ville d'Italie au pays des Latins, dans le voisinage de Corioles.

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SATTAGIDES, Sattagida peuple d'Asie, compris dans la septième Satrapie des Perses.

SATUM, mesure creuse des Hébreux, pour les choses sèches: elle tenoit environ quatorze pintes, mesure de Paris.

SATURÆ PALUS, marais d'Italie dans le Latium. Cluvier croit que c'est le marais Pomptin d'aujourd'hui, dont le dessèchement a coûté la vie à tant d'ouvriers. Aussi Virgile lui donne-t-il l'épithète d'atra.

SATURNALES, Saturnalia fête que les Romains célébroient en l'honneur de Saturne : elle commença, dit-on, du temps de Janus, qui survécut à Saturne, et le mit au nombre des dieux. Les saturnales étoient des jours de réjouissance qui se passoient en festins, où la puissance des maîtres sur leurs esclaves étoit suspendue.

SATURNALITIA, nom qu'on donnoit aux présens qui se faisoient pendant les saturnales.

SATURNIA COLONIA, ville d'Italie, dans le territoire de Caletra.

SATURNIA TELLUS, un des premiers noms qu'ait eu l'Italie, ordinairement employé par les poëtes.

SATURNIA URBS; les an

ciennes histoires rapportent qu'il y avoit une ville nommée Saturnia, sur le mont Tarpeïen: Varron prétend qu'on en voyoit les vestiges de son temps.

SATURNIENS [vers], Saturnius numerus. Ces vers étoient

les mêmes que les Fescennins, et ils tiroient ces deux noms de deux anciennes villes de Tos

cane.

SATURNIUS MONS, le mont de Saturne; c'étoit l'uu des monticules sur lesquels fut bâtie la ville de Rome, et qui fut depuis nommé le Mont Capitolin.

SATURNUS, Saturne, regardé comme le plus ancien des dieux; c'étoit, suivant Diodore de Sicile, l'aîné des Titans, qui étant devenu roi dans les pays occidentaux, civilisa ses sujets encore sauvages, et porta sa gloire en différens lieux de la

terre.

Tous les auteurs latins conviennent que Saturne régna en Italie après Janus, qui l'avoit reçu dans ses états, quand Jupiter l'eut détrôné. Il gouverna avec tant de sagesse et de bonheur, que le temps de son règue temps de son règne fut surnommé le siècle d'or. Des philosophes n'ont entendu par Saturne, que la planète qui porte son nom, et qui est la plus grande et la plus élevée de toutes.

En général on peignoit Saturne sous les traits d'un vieillard courbé, tenant une faux à la main, pour désigner qu'il présidoit à l'agriculture; ou comme symbole du Temps, qu'on représente aussi avec une faux.

SATYRE, Satyra, poëme dans lequel on attaque directement le vice, ou quelque ridicule: elle n'eut pas toujours le même fonds ni la même forme; elle éprouva beaucoup de vicissitudes à Rome et dans la Grèce. Horace et Juvénal fixèrent son genre d'une manière irrévocable: et tous les modernes qui ont cultivé cette branche de littérature, ont marché sur leurs traces; tels sont, Boileau chez les François, et Pope en Angleterre. Voyez les Mém. de l'Ac. des Inscript. et Bell. Lett. t. 17.

SATYRES, Satyri, dieux champêtres. Les anciens croyoient qu'ils habitoient dans les forêts ou sur les montagnes, et ils les représentoient comme de petits hommes velus, avec des cornes à la tête, des pieds de chèvre, et une queue derrière le dos. On prenoit indistinctement, les uns pour les autres, les satyres, les faunes, les silènes, cette différence, selon quelquesuns, que les silènes étoient les satyres les plus avancés en âge.

avec

Saint Jérôme et plusieurs autres auteurs ont cru que les satyres étoient véritablement des hommes. Cependant il est vraisemblable que c'étoient de gros singes, ou peut-être des sauvages qui ressembloient à des singes tel est le sentiment de Pline.

SATYRIQUES [jeux], Ludi satyrici, espèce de pièces bouffonnes qu'on jouoit à Rome, le matin avant la grande pièce, pour amuser le peuple. On avoit

emprunté des Grecs cette espèce de farces.

SATYRUS, nom qu'ont porté trois rois du Bosphore Cimmerien, dont le premier mourut la quatrième année de la XCVI. olympiade.

On rapporte, au sujet du troisième un oracle assez frivole, mais qui avoit acquis de la créance dans le pays. Il avoit été dit à ce prince qu'il se défiât d'un petit rat, dont la morsure devoit lui ôter la vie. C'est pourquoi il n'avoit permis à aucun de ses esclaves ni de ses autres officiers de porter ce nom; et de plus, par la crainte qu'il avoit de cet animal même, tous ses gens étoient chargés, tant à la ville qu'à la campagne, de tuer autant de rats qu'ils en rencontreroient, et de boucher soigneusement avec du plâtre tous les trous où ils pourroient s'être réfugiés. 11, croyoit avoir ainsi détourné l'augure de sa mort, lorsqu'il fut blessé dans sa dernière bataille, contre Eumelus, au muscle du bras. Sur quoi il faut observer que mus, en grec, signifie un rat et un muscle, et musculus, en latin, veut dire un petit rat et un muscle.

SAVÉ, vallée de Palestine, appelée aussi la vallée du roi. SAUL, Saulus, premier nom de saint Paul.

SAUL, roi d'Idumée.

SAUL, un des fils de Siméon ; il fut chef de la famille des Saulites.

SAUL, fils de Cis, de la tribu de Benjamin, fut le premier roi d'Israel; s'il faut en croire Josephe, il étoit si grand et doué de si belles qualités d'esprit et de cœur, qu'il pouvoit passer pour un homme extraordinaire. Voy. les Livres des Rois, et Josephe, de Antiq. Judaic.

SAULITES, Saulitæ, famille juive qui descendoit de Saül. Voyez Saül, fils de Siméon.

SAURIE, ville de Grèce dans l'Acarnanie.

nom que

SAUROMATES, Sauromatæ, les Grecs donnoient aux peuples que les Latins appeloient ordinairement Sarmates. C'est un nom général pour désigner principalement la partie de la Scythie voisine du Tanaïs ou des Palus-Méotides.

SAUROMATIDES, V. Sauromates. Hippocrate rapporte que les filles sauromatides montoient à cheval, tiroient de l'arc et alloient à la guerre comme les hommes. Ce n'étoit qu'après avoir tué trois ennemis qu'elles avoient le droit de se marier.

SAUT, Saltus, un des cinq exercices qui composoient le pentathile. Celui qui sautoit le mieux et le plus loin obtenoit le prix.

SAVUS, fleuve de la Pannonie, nommé Sabus par Justin. C'est aujourd'hui la Save qui coupe l'une et l'autre Carniole d'occident en orient.

SAXONS, peuple germain placé par Ptolemée au midi de la Chersonèse cimbrique.

SC

SCABILLES, Scabilli, sorte d'instrument de musique dont il n'est guère possible aujourd'hui de déterminer la forme ni le véritable genre. Il rendoit des sons forts et harmonieux, dit Arnobe. On s'en servoit chez les Romains pour animer les danseurs et surtout les pantomimes.

SCÆÀ PORTA, une des portes de Troie, ainsi nommée parce qu'elle étoit à la gauche de cette ville, c'est-à-dire au couchant du côté de la mer où les Grecs attaquoient les Troïens.

SCALE GEMONIE, ou simplement Gemonice, et dans Pline Gemonii gradus. Les antiquaires ne s'accordent pas sur la signification de ces mots; les uns prétendent que c'étoit une espèce de fourches patibulaires, les autres un puits où l'on jetoit les corps des criminels exécutés à mort. Voyez Gemonies.

SCALARIA, nom que les Romains donnoient aux espaces qui séparoient les différens coins de l'amphithéâtre, et par lesquels on passoit pour aller prendre place sur les différens gradins, chacun selon son rang.

SCALDIS, fleuve de la Gaule belgique, selon Jul. César, Pline et l'itinéraire d'Antonin. Pline est le seul qui nomme ce fleuve Tabuda. Il prenoit sa dans le pays des Véromandiens, et couloit chez les Nerviens et chez divers autres peuples.

source

Lorsqu'il s'approchoit de l'O

céan, il se partageoit en divers bras; celui qui passoit à Bergues alloit se jeter dans la Meuse; les autres bras se rendoient à la

mer.

Le Scaldis est aujourd'hui l'Escaut.

SCAMANDRE, Scamander, fleuve de l'Asie mineure dans la Troade; il prend sa source au mont Ida.

Les voyageurs anglois qui nous ont donné les ruines de Palmyre passèrent quinze jours, en 1752, à faire sur les lieux mandre. une carte de la plaine de Sca

On assure que les filles de Phrygie, dès qu'elles étoient fiancées, alloient offrir leur virginité au Scamandre ce qui probablement veut dire qu'elles alloient y prendre un bain.

SCAMANDRE, fils de Jupiter et de Doris ; il avoit perdu la raison dans la célébration des mystères de la mère des dieux, et alla se jeter dans le fleuve dont il donna son nom. nous venons de parler, et auquel

SCAMANDRIUS. Voyez As

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