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TRIOPIUS, surnom d'Apollon pris du culte qu'on lui rendoit à Triopium ou plutôt à Gnide. Voyez Gnide.

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TRIPHYLIE, Triphylia, contrée du Péloponnèse, ainsi nommée, parce que trois peuples s'y réunirent, et ne firent qu'un corps; c'étoient, selon Strabon, les Epéens, les Myniens et les Eléens.

Cette contrée étoit dans l'Elide. Polybe la nomme Triphalie.

TRIPOLIS, ville d'Asie, dans la Phénicie, sur le bord de la Méditerranée, à l'embouchure d'un fleuve qui descendoit du mont Liban.

Le nom de Tripolis, en grec, signifie trois villes, parce qu'en effet elle étoit composée de trois villes éloignées l'une de l'autre d'un stade.

L'une de ces villes étoit aux Arcadiens, l'autre aux Sidoniens, et la troisième aux Tyriens. Apparemment avec le temps ces trois villes n'en formèrent plus

qu'une, par le moyen des maisons que l'on bâtit entre les espaces qui les séparoient.

Cette ville prit d'abord sur ses monnoies l'ère de Pompée; mais, sous Auguste, elle revint à celle des Séleucides.

On la nomme aujourd'hui Tripoli de Sourie; elle est encore cousidérable à cause de son port. Voy. PLIN., t. 1, p. 264; STRAB., p. 754; PoмP. MEL., p. 68; Diod. Sic., p. 531; Mém. de l'Ac. des inscr. et bell. lettr., t. 3, p. 196; t.. 10, p. 490.

TRIPOLIS, ville d'Afrique, sur le bord de la Méditerranée. Ainsi que la précédente, elle avoit été formée de trois villes. Quelques-uns attribuent sa fondation aux Romains ; d'autres à des Phénicicns, qui la bâtirent en mémoire de la ville de Tripolis en Phénicie.

Elle consacre encore aujourd'hui son premier nom, seulement avec la dernière lettre de moins; c'est maintenant Tripoli dans le royaume de Barbarie. Voyez ProL., 1. 4, c. 3; SOL., p. 193; Mém. de l'Ac. des inscr. et bell. lettr. t. 21 , , P. 127, 128.

TRIPOLIS, pays d'Afrique, situé le long de la Méditerranée, ainsi nommé de la ville de Tripolis.

TRIPOLIS, lieu fortifié de l'Asie mineure dans le Pont, selon Pline. Ce géographe y compte un fleuve du même nom.

TRIPOLIS, ville du Péloponnèse, dans l'Arcadie, ainsi appelée, parce qu'elle fut formée de

trois villes, Callia, Dipoene et Nonacris.

TRIPOLIS, ville de Grèce, dans la Thessalie, selon TiteLive, qui nous apprend qu'elle fut formée de trois villes, Azone, Pythium et Doleche, liv. 42.

Au même livre 42, cet auteur parle d'une Tripolis, qu'il nomme Scea; et au dernier chapitre du même livre, il nomme une autre Tripolis qu'il place dans la Perrhebie.

TRIPOLITIDE, Tripolitis, nom que porta la Pélagonie, province de l'Epire. Ce nom lui fut donné, dit Strabon, parce que cette province étoit composée de trois villes principales.

TRIPTOLEME, Triptolemus, roi d'Eleusis, honoré comme un dieu chez les Athéniens, pour avoir trouvé l'art d'ensemencer les terres; c'est lui qui introduisit le culte de Cérès dans la Grèce; aussi lui érigea-t-on un temple, un autel, et on lui consacra une aire à battre le blé. Voyez JUST., 1. 2, c. 6; DIOD. SIC., p. 11; Mém. de l'Ac. des inscr. et bell. lettr., t. 4, p. 650 et suiv.

TRIPUDIUM, nom latin dont on se servoit en général pour exprimer l'auspice forcé, c'està-dire l'auspice qui se prenoit par le moyen des poulets qu'on tenoit renfermés dans une espèce

de cage.

Il y avoit encore le Tripudium Ponivium, dont le nom est tiré du son que faisoit en tombant à terre par accident quelque chose que ce fût, ou tirant des pré

sages bons ou mauvais selon la qualité du son.

TRIPYLON, nom d'une partie de la ville d'Halicarnasse.

TRIPYRGA, nom que l'on donne aujourd'hui à un lac marécageux de Grèce, situé à une lieue environ d'Athènes.

Ce lieu s'appeloit, selon Xénophon, Phalarsapalus, et il y avoit auprès un lieu nommé Tripyrgia, à cause de trois tours qui y étoient bâties; de Tripyrgia on a fait correction Tripar Pyrga.

TRIQUETRA, c'est-à-dire, triangulaire, nom que l'on a donné à la Sicile, à cause de sa forme triangulaire, ses trois promontoires, Pachynum, Pelore et Lilybée, formant comme trois angles.

TRIRÈME, Triremis, vais¬ seau à trois rangs de rames.

Les trirèmes étoient fort en usage chez les anciens. On nommoit aussi, quoique rarement, trirèmes de petits bateaux à trois rames, tel que celui dont parle Plutarque dans la vie de Thésée. Amipoclès de Corinthe inventa la Trirème.

TRISMÉGISTE, Trismegistus, surnom donné à l'un des deux Hermès ou Mercures, rois de Thèbes en Egypte; on croit que c'est au second, qui étoit contemporain de Moïse, le premier ayant régné, vers le temps du déluge.

TRITEA, Tritæa, ville du Péloponnèse, la même que Pausanias appelle Tritia. Voy. Tri

tia;

; mais dans un autre endroit, même auteur se rapproche des res écrivains, en disant Tria. Ses habitans se nommoient iteenses, Tritéens.

TRITEA, Tritoa, ville d'Arlie, suivant une conjecture de usanias; il en fait mention au et de l'athlète Hégésarque, fils Hémostrate de Tritée, qui eut prix du pugilat, non-seule ent à Olympie, mais aussi à rinthe, suivant une inscripn, ou ceux de Tritée sont quaés d'Arcadiens.

TRITÉE, Tritec, ville de -èce dans la Phocide. Hérodote nomme parmi d'autres villes nées dans le voisinage du fleuve phise.

TRITIA, ville du Péloponse dans l'Achaie, située en -re ferme; elle étoit de la dépennce de Patras, depuis qu'Auste l'avoit ainsi voulu. De Phaà Tritia, il n'y avoit guère e cent vingt stades.

Il y avoit à Tritia un temple -mmé le temple des plus grands ux; leurs statues n'étoient que terre;' on célébroit leur fète

us les ans. TRITOGÉNIA, c'est-à-dire, de de Triton, surnom de Mirve. Voy. Triton, fleuve de

-ète.

TRITON, fleuve de l'Afrique -opre. Voy. l'art. suiv.

TRITON, marais de l'Afrique -opre, situé à peu de distance a lieu dit Philonorum arc, les tels de Philènes, selon Pline Solin.

Tome XXXVII.

S'il faut s'en rapporter à Solin, Minerve s'étoit regardée dans les eaux du marais Triton; on l'avoit nommée Tritonia ou Tritanide, du nom du fleuve Triton, qui, après être sorti du marais de ce nom, va se rendre dans la Méditerranée.

Hérodote et Ptolémée reconnoissent dans ce quartier un fleuve et un marais du nom de Triton. Le P. Hardouin prétend que c'est aujourd'hui le Melelus.

TRITON, fleuve de Grèce dans la Béotie, près d'Alalcomène. Voy. Alalcomène.

marin

TRITON, monstre ou dieu que l'on regardoit comme le trompette de Neptune, dont il portoit les ordres.

Les poëtes et les peintres le d'homme, nageant jusqu'aux représentent avec une figure reins, et le bas du corps terminé Par une queue de Dauphin, tenant à la main une conque marine, dont il sonne comme d'une trompette.

thologues ne parlent que d'un Quoique Hésiode et les myseul Triton, les poëtes en ont imaginé plusieurs, auxquels ils donnent les fonctions de précé– der les dieux marins, et surtout le char de Neptune et celui de Vénus Aphrodite, en sonnant de leur conque. Voy. PLIN., t. 1, p. 499; Mém. de l'Ac. des inscr. et bell. lett,, t. 12, p. 131; t. 14, p. 22.

TRITONIA, surnom donné à Vénus marine, parce qu'elle se trouve sur les monumens, portée par des tritons.

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TRITTYARQUES, Trittyarchi, magistrats athéniens chargés de la direction de la troisième partie d'une tribu.

TRITTYES, Trittya, nom les Grecs donnoient aux sa

que

crifices appelés par les Romains Suevetaurilies.

TRIVESPERUM, nom que les poëtes donnent quelquefois à Hercule pour marquer que la nuit où il avoit été conçu en avoit duré trois.

TRIVIAT, surnom donné à Diane, du culte qu'on lui rendoit dans les rues, dans les carrefours, ou sur les chemins fourchus, auxquels elle présidoit. Virgile et Övide emploient fréquemment ce nom.

TRIUMVIR, l'un des trois chefs qui gouvernèrent despotiquement la république romaine; ce n'étoit pas un magistrat, mais l'usurpateur d'une magistrature souveraine. Voy. Triumvirat.

TRIUMVIRAT, Triumviratus, nom latin que l'histoire a consacré pour désigner l'associa

tion faite par trois personnes pour s'emparer du gouvernement de la république contre les lois de l'état.."

TROADE, Troas, province de l'Asie mineure, ainsi nom mée de la ville de Troie, qui en fut la capitale; elle étoit située sur le bord de la mer Egée, près de l'Hellespont.

La Troade fait aujourd'hui partie de la Turquie d'Asie dans la Natolie propre, vers l'Archipel.

TROADE, Troas, ville de PAsie mineure, dans la Troade, elle étoit située sur le bord de

la mer Egée, vis-à-vis l'île de

Ténédos.

TROCMES, Trocmi, l'un des trois peuples gaulois qui allèrent s'établir dans l'Asie mineure; Tite-Live dit que, dans la division que ces trois peuples firent de cette contrée, les Trocmes eurent pour leur part la côte de P'Hellespont.

TROES, Trojani, Trojugenæ, trois noms que Virgile emploie fréquemment pour désigner les Troyens ou les habitans de Troie. Voy. Troie.

TROEZENE, Troezen, ville du Péloponnèse dans l'Argolide, située un peu au-delà du promontoire Scylléen. Elle étoit consacrée à Neptune, ce qui lui avoit fait donner anciennement le nom de Neptune ou Posidonie. Ce dieu étoit le patron de cette ville.

TROEZÈNE, Troezen, ville dont parle Stace au quatrième livre de sa Thébaïde. Ce poëte

nomme avec d'autres villes du loponnèse; et la surnomme rescia, c'en est assez pour dire 'il entend parler de la ville de roezène dans l'Argolide. TROEZÉNIDE, Troezenis, m que Thucydide donne au rritoire de la ville de Troézène ns l'Argolide.

TROGILIORUM PORTUS, port des Trogiliens en Sicile, -ès de la ville de Syracuse; hucydide fait mention d'un lieu ommé Trogilus, qu'il place assi près de Syracuse; appaemment les habitans de ce lieu appeloient Trogilii.

TROGLODYTES, Trogloytæ, peuple ainsi nommé selon trabon, parce que leur demeure rdinaire étoit dans les cavernes.

TROGUE POMPÉE, Trogus Pompeius, historien latin origiaire du pays des Vocontiens, euple de la Gaule Narbonnoise; vivoit du temps d'Auguste, vers e commencement de l'ère chré

enne.

Il avoit écrit son Histoire Phiippique en quarante-quatre livres ont Justin a fait un abrégé, sans changer ni le titre, ni le nombre es livres. C'est, dit-on, cet brégé qui nous a fait perdre ce grand ouvrage.

Vraisemblablement le titre 'Histoire Philippique étoit foné sur ce que, depuis le septième ivre jusqu'au quarante-unieme, Trogue Pompée parloit de l'empire des Macédoniens, qui doit Son commencement à Philippe père d'Alexandre-le-Grand. Voy.

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TROIE, Tja, ville d'Epire dans la Chaonie; on croit que c'est la même dont Virgile fait mention au troisième livre de l'Enéide, et que ce poëte appelle Parvam Trojam.

TROIE, Troja, lieu d'Italie au fond du golfe Adriatique. Tite-Live rapporte qu'Antenor s'étant mis à la tête d'une troupe d'Hénètes, pénétra avec eux jusque dans le fond du golfe Adriatique, et qu'après avoir chassé les Euganéens qui demeuroient entre la mer et les montagnes des Alpes, il se rendit maître de cette contrée, et qu'enfin il donna le nom de Troie à la première terre et au premier bourg dont il s'empara.

TROIE, Troja, autre lieu d'Italie au pays des Laurentins. Enée, au rapport de Tite-Live, étant venu avec sa flotte débarquer en Italie, dans le pays des Laurentins, donna le nom de Troie à la première terre dont il fut maître.

Cette nouvelle Troie étoit à l'embouchure du Tibre, presque sur le bord de la mer, près de l'endroit où est aujourd'hui Os

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