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I

ne connois pas; mais j'observe, 1.o que Harmata est vraisemblablement le même lieu dont le nom est écrit dans une

des notes du manuscrit de Sainte-Geneviève; 2.o que parmi les notes Arabes qui se trouvent sur les derniers feuillets du manuscrit, il y en a une qui indique la date de la mort d'un Samaritain, nommé Elisa ben-Sadaka de Mounas.

لما كان بتاريخ نهـــار الاربع المبارك من شهر رمضا المكرم عندنا من شهور سنة الف اتوفا الي رحمت الله تعالي المرحوم الشيخ اليسع عبد الله -Les notes Samaritaines du Manus ابن المرحوم صدقه المونسي

crit tritaple qu'a publiées le savant M. de Rossi, m'ont été trèsutiles pour entendre celle-ci. On peut aussi la comparer avec celles qu'Hottinger a données dans sa Bibliothèque Orientale, pages 309 et 310, en observant néanmoins que ces notes ont été publiées, suivant toute apparence, d'une manière très - fautive. Je puis encore citer celles qui se trouvent à la fin de la Genèse et de l'Exode dans le manuscrit Samaritain du Pentateuque de la maison des chanoines réguliers de Sainte-Geneviève à Paris, et qui ont été publiées par M. J. M. Lobstein, dans le petit ouvrage intitulé Codex Samar. Parisinus S. Genovefa. Præmissa commentatio de Samar. gentis religione ævi recentioris. Francofurti ad Rhen. 1781. Il ne faut pas se fier à la traduction que donne de ces notes l'auteur de ce petit traité : il seroit trop long de relever toutes les erreurs dans lesquelles il est tombé; mais je ne puis m'empêcher de remarquer que faute d'avoir bien entendu ces mots 'Dum 'Ify my gay sms S ·228 · 59 ·aprm 'Im · 20 · · Scribente Sadakâ filio Chalafi filii Ithamaris sacerdote, ministro scriba Abisaï filii Phineæ, qu'il traduit ainsi, Per manum. Zadok filius Chalephi filii Thamaris sacerdotis Solis: scriptum Abisa filii Pinchas; il s'est imaginé avoir trouvé une preuve sans réplique de la vérité de l'inculpation hasardée par les Juifs, qui accusent les Samaritains d'idolâtrie, et il a consacré quatre pages de sa dissertation à étayer cette accusation calomnieuse. Je suis surpris que Michaëlis, en annonçant dans sa

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Bibliothèque Orientale l'ouvrage de M. Lobstein, n'ait pas pré-J. D. Mich. venu ses lecteurs contre une méprise aussi grossière; et cela me Or, und Exeg. Biblioth. tom. paroît d'autant plus étonnant, que M. Lobstein, dans l'apologie XX. p. 103, de son ouvrage, publiée en allemand sous le titre de Anhang et suiv. zu dem von D. J. M. Lobstein herausgegebenen Werk unter dem Titel: Codex Sam. Par. S. Genov., et dirigée contre les auteurs du compte rendu de sa dissertation dans les Annales littéraires de Gottingue, a beaucoup fait valoir le mérite de cette découverte, dont les auteurs des Annales littéraires ne lui avoient pas assez tenu compte.

On trouvera les notes Samaritaines que contient ce manuscrit, à la suite de cette dissertation.

Enfin, il y a des notes du même genre dans la notice des manuscrits Samaritains de la bibliothèque du Vatican, donnée par Et. Ev. Assemani et Jos. S. Assemani dans le tome I.er du Catalogue des manuscrits de cette bibliothèque, pages 462 et 465. Revenons à l'âge du manuscrit n.o 4. L'année 836, marquée à la fin de la Genèse, répond à l'an 1433 de notre ère; l'année 872, où le manuscrit a passé entre les mains de Taht, à l'année 1469; et enfin l'année 972, où on l'a réparé en suppléant les trois derniers feuillets qui manquoient, à l'an de J. C. 1563, en supposant toujours que ces dates indiquent les années lunaires de l'ère de l'hégire.

Ce manuscrit a passé de la bibliothèque du cardinal Mazarin dans la Bibliothèque nationale, et porte la signature de Naudé.

Je ne dois pas omettre de faire mention de deux notes qui se trouvent à la fin de ce volume; l'une en latin, et conçue en cés termes : Ter descriptus est à Joanne Damasceno, anno 1681; l'autre en arabe, qui dit la même chose plus en détail; la voici:

نُسخ هذا الكتاب المقدس ثلاثة أسرار علي يد الفقير يوحنا

الشامي المكنا بابن قطا وكل من قرا هذه الاسطر الحقيرة

يدعي

له بالمغفة جري ذلك في باريس

1681

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Ce saint livre a été copié trois fois par le pauvre Jean de Damas,

» surnommé Ebn-Kata: que toute personne qui lira ces misé» rables lignes demande pardon pour lui. A Paris, en l'année » 1681.»

Des trois copies annoncées dans cette note, il s'en trouve une dans la Bibliothèque nationale, et c'est le troisième manuscrit de Suprà pag. 9. la version Arabico-samaritaine dont j'ai dit que je parlerois en de mots.

peu

Ce manuscrit, de format in-folio, est une copie faite sur le manuscrit n.o 4: on y lit à la fin deux notes en arabe, que je

crois à propos de rapporter, parce qu'elles peuvent servir de pièces

de comparaison pour reconnoître les deux autres copies faites par le même Ebn-Kata, qui, sans doute, sont cachées dans quelque

نجزت نساخة هذه التوراة : bibliothèque. Voici la première المقدسة نهار الثلثا المبارك حادي وعشرون شهر تشرين الأول سنة علي يد احقر العباد وادناء هم الذي ليس بمستحق أن يُذكر بين اقلهم وأوطاءهم العبد الضعيف الراجي من عفو ربه غفران ما مضي وتقدم عن خطاءه وذنبه الفقير يوحنا شامي طالب من رب العطاء بن جرجس بن ابراهيم مكنا بابن قطا راغبا لمن طالع فيها بان يتذكره بصالح دعاءه اذ هو ملتزم فيها واتي من وجد فيها هفوا أو خللا فليسدّ الخلّا فجل من لا فيه عيب ولا خللا والله وافر الشكر وجزيل الاكرام

وكان المهتم بنقل هذا : La seconde est ainsi congue الكتاب الشريف لذاته ، المجتهد علي درس ساير العلوم

ولغاته ، الفايق لمن تقدمه في البلاغة لقراة العربية ، من كان دونه من ابناء صفعه اي بلاد الغربية ، النجل السعيد الذكر فريد عصن واهل زمانه ، القليم بالفرض الواجب علي ما ينبغي في حينه واوانه ، لودويكس لونغرُو زاهد عابد ،اباس، هناه الله به زمانا طويلا واجان من كل باس ، ثم النسخة التي داخل خرانة عال الشان : انها نقلت من لودويكس مظفر رابع عشر لفرنسا وتناوور سلطان ، ايده الله تعالي بالنصر وآمن بلده، واطال في بقاءه وزاد في عمر ولده، زمان تولي جليل القدر ذو الكرم والاداب ، خازن المكتبة السلطانية الشيخ كاركابي ، جزاه الله خيرا وبالآخرة حسن ذلك داخل پاریس الغطما تحرير حساب

الثواب ، جري

ـنة

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La seule chose à remarquer dans ces notes, dont je me dispense de donner la traduction, c'est que cette copie a été faite par l'ordre et pour l'usage de M. l'abbé L. de Longuerue, en 1681, du temps que M. Carcavi étoit bibliothécaire du roi.

Je dirai quelque chose, par la suite, de la disposition de cette copie; mais ce qu'elle offre de plus remarquable, et que je dois observer ici, c'est qu'elle a été collationnée en partie sur trois manuscrits, comme l'indiquent des notes marginales, que je crois être de la main de l'abbé de Longuerue ou de celle du docteur Piques. Ces trois manuscrits sont le manuscrit n.o 4, qui est nommé Codex Abusaidi, le manuscrit n.o 2 nommé Codex Abulbaracati, et un troisième nommé Codex Damascenus, et souvent indiqué par les deux lettres M. D. Ce manuscrit ne peut pas être

P. 117.

le manuscrit tritaple qui, en 1681, étoit depuis 1638 dans la bibliothèque du cardinal Barberin. Ce pourroit être à la rigueur le manuscrit de Taylor; mais il faudroit supposer qu'il eût été entre les mains de M. de Longuerue. Je crois bien plutôt que c'est un de ceux dont je vais parler. Le P. le Long, après avoir indiqué les deux manuscrits de la version Arabico - samaritaine que possède la bibliothèque Bodleyenne, en fait connoître un troisième qu'il décrit ainsi : Pentateuchi Samaritani traductio in Bibl. sacra, linguam Arabicam per Joseph Elsaebuezi de Iffa, aliter Jaffa, facta in Damasco. Liber rarissimus in-folio; et il cite le catalogue de Witt. Bibliotheca Wittiana, num. 18 lib. manusc. p. 45 tert. partis catalogi editi. Ces mots alitèr Jaffa sont ajoutés par le P. le Long. Cette citation, que j'ai vérifiée sur le catalogue de la vente blioth. J. de de Jean de Witt, imprimé en 1701, est exacte. 1701 part. 3• ·· Il se trouve aussi un exemplaire manuscrit de cette version annoncé dans le catalogue de S. Van Tyl en 1714, et de là est prise t. I, p. 432. l'indication donnée par Wolf, en ces termes: Pentateuchus SamaBibl. Tillia- ritanus in linguam Arabicam conversus. Codex manuscriptus rarissimus Biblioth. Sal. et quantivis pretii, Damasco in Galliam primùm transportatus exstitit Van Tyl, Lug- in bibliotheca Salomonis Van Tyl, teste catalogo ejus, p. 149.

Catal. Bi

Witt, Dordraci

pag.45.

Bibl. Hebr.

na sive Catal.

duni Batav. p,

149.

Ce dernier manuscrit, qui paroît avoir passé de la bibliothèque de S.Van Tyl dans celle de J. J. Schultens, se trouve aujourd'hui dans celle de l'université de Leyde. Plusieurs notes qu'on y lit font voir évidemment que c'est celui que l'abbé de Longuerue a cité sous le nom de Codex Damascenus. Voici celle qu'on lit sur la première page du manuscrit :

حضرت هذه الشريعة الموسوية من مدينة الشام دمشق علي يد الرهبان الكبوشين الي مرسيليا وبقيت سبع شهور من غير ما يعرفوا لمن ثم بعد ذلك خُبّرت عنها بمكتوب وصل الي عند البادره هونور وهو سعي في ايتانها من مرسيليا الي مدينة باريس وسلمها قطاجري للفقير قانيها يوحنا الشامي بن جرجس بن

ذلك

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