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earumdem, singulis diebus dominicis et festivis ad dictam capellam in humilitatis spiritù et devocionis causâ personaliter accederent divinumque officium ibidem audirent ac processionem que singulis annis in dominicâ secundâ post festum sanctissimi sacramenti ab antiquis temporibus fieri consuevit, devotè secuti essent piasque eleemosynas de bonis sibi a deo collatis, ipsi capelle ad opus fabrice, luminaris et ornamentorum ac aliorum necessariorum ejusdem conferrent, quotiens hec facerent, quadraginta dies de injunctis sibi penitenciis misericorditer dignaremur in Domino relaxare. Nos igitur dicte supplicacioni favorabiliter inclinati, de omnipotentis Dei misericordiâ, beatissime ac gloriosissime Virginis Marie genitricis ejus, sanctorum ac sanetarum meritis et intercessionibus confisi, dictam supplicacionem admisimus et admitti curavimus per indulgenciam et prout petite et supplicate fuerunt et sunt, concessimus ac concedimus per presentes; quibus in testimonium premissorum ad perpetuam rei memoriam, sigillum nostrum duximus apponendum. Datum Tornaci die XXIII mensis aprilis anno Domini millesimo trecentesimo septuagesimo sexto.

Contresigné sur le repli, Daniel 1.

1 Original sur parchemin in-folio, du cabinet de M. Ach. Gentil, juge au Tribunal civil de Lille.

La Confrérie de N.-D. des Ardents, par M. de Linas. p. 80.

XIX.

NOUVELLES ADDITIONS AUX STATUTS DE LA CONFRÉRIE.

1383.

XX

Item1. Fu accordé ou mois de May M-CCC-IIII-et-III ̊, en le salle de le carité du joyel, ou quel tamps maistre Oudars estoit maires des menestreus, et Jehans Mehaut dis Douchet étoit maires des bourgois, présents Will· Wagon, Simon le [Corréars], Englebert Louchart, Jehans Cosset, le dis Jehans Mehaut et pliusieurs autres jadis maieur des bourgois, que toutes fois qui venroit aucun malade au joyel, li maire des menestreus seiroit servis à l'autel de sen compaingnon, s'il y estoit; et, s'il n'y estoit, des sergans de le carité. Et ou cas que li maires des menestreus aroit sen compaignon à l'autel, il fu ordené que il y aroit un des sergans de le carité [d'en costé yaux] pour voir à l'autel.

(Tout ce qui suit, 49° feuillet du manuscrit, se trouve très-gravement endommagé. La lecture en est extrêmement pénible.)

Et si doivent li mayeur et li eschievin de le carité faire le service du vesque Lambert cascun an au jour demi May.

Et s'est concordé en plain plait ke nus ne soit eskievins tant k'il doive se morte main de plus de III ans.

Et ke [nus maires des] menestreus ne puist aler à tout le tourne [k... aval le prayel].

1 Mss. no 8541 de la Bibliothèque nationale.

Et ke nus ne soit payés de dete ki soit faite, s'il ne se fait payer en l'anée du maiieur qui dont sera.

Et que nus ki soit en le carité [comme de forain] ne soit eskievins de Nostre Dame. Et fu acordé au tans [ke ert] Lenormant [fil Simon].

Chi sont les drois des entrées tant à Nostre Dame, comme au maieur et à le [maignie]:

Et prumiers l'entrée du bourgois ou bourgoise de [XIII d'] apertient au droit du maieur et non à un

autre.

Item. Des entrées des nobles de XIII blans, apertient au maieur III blans, à le maignie Nostre Dame ·III. blancs, à Nostre Dame VI. blancs.

Des entrées foraines de XII blans, apertient au maieur III. blans, à le maignie III blans, à Nostre Dame VI. blans.

C'est le serement que fait le maieur de dedens en le main de sen compagnon devant les maieurs des bourgois :

Et prumiers qui gardera le droit de Nostre Dame et de le maignie.

En outre fait serement que l'anée qui sera dehors chantant, ne poet ne doit que XIIII; lieues aller chanter arière d'Aras.

Item. Peut si lui plet chanter en une bone vile toute sen anée, devant tous autres que que soient, moiennant que en celle cité devant ditte [ne pora chanter que le III anée en suivant].

XV SIÈCLE.

XX.

LETTRES DE PHILIPPE DE Bourgogne.

1401.

Philippe, fils du Roy de France, duc de Bourgogne, comte de Flandre et d'Artois et de Bourgogne, palatin sieur de Salins, comte de Rhétel et seigneur de Malines, à nos amès et féaux conseillers thrésoriers et généraux gouverneurs de nos finances maître Jean de Nielles et Josiau Flippe salut et dilection. Les mayeurs et confrères de la chandelle d'arras se sont tirés par devant nous et nous ont dit que de la ditte Confrairie dont nous sommes parmy un franc par an d'arras pour arrérages, cette rente aurait compris la somme de douze francs en nous supliant que de ce paiement et satisfaction veuillons faire pour quoy nous désirons par cette être acquité, vous mandons que par Jean Chosart commis à notre recette généralle vous icelle somme de douze francs faites bailler et délivrer au mayeur de la ditte Confrairie en prenant sur ce de luy lettres de quittance par lesquelles raportant avec ces présentes voulons la ditte somme être allouée a comptes et rabbatue de la recette dudit Jean sans contradit par nos amès et féaux les gens de nos comptes à Dijon, nonobstant que autrement ne appert que soions de la dite Confrairie ni autrealment mande

ment ou deffenses a ce contraire. Donné au dit lieu d'arras le 12° jour d'aoust, l'an de grâce mil quatre cent

et un.

Plus bas écrit par Monsieur le Ducq et scellées d'un scel de cire rouge pendant à simple queue 1.

XXI.

FONDATION FAICTE PAR JEAN DE SACQUESPÉE

d'une messe quotidienne et perpétuelle à la Chapelette de la
Saincte-Chandelle, à l'heure de huict heures.

1421.

Universis presentes litteras inspecturis Martinus miseratione divinâ Atrebatensis episcopus salutem in filio Virginis gloriosa. Benigno sunt illa concedenda favore per quæ fidelium crescat devotio et cultus augeatur divinus. Cum itaque honorabilis vir Joannes Sacquespée, burgensis villæ Atrebatensis, noster subditus spiritualis, consiliarius illustris principis Domini ducis Burgundiæ comitis Flandriæ et Arthesiæ, receptorque generalis subsidiorum ex parte dominii nostri regis in comitatû Arthesiæ propter guerram ordinatorum, nuper nobis exposuerit, quod ipse per Dei gratiam devotione motus ad honorem et reverentiam Domini nostri Jesu Christi, beatissimæ Mariæ virginis ejus genitricis patronæ nostræ, omniumque sanctorum et sanctarum, exaltationem sacrosanctæ fidei nostræ christianæ et augmentationem servitii divini, vult et intendit, nostris tamen authoritate

1 Manuscrit du cabinet de M. Laroche.

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