VINGT-NEUVIÈME MÉDITATION. L'AUTOMNE. SALUT! bois couronnés d'un reste de verdure! Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire; Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire, Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie, tombeau! Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, Je voudrais maintenant vider jusqu'à la lie Au fond de cette coupe où je buvais la vie, Peut-être l'avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu? La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphyre; |