Œuvres complètes de M. A. de Lamartine, ÇáãÌáÏ 1C. Gosselin, 1834 |
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ÇáÕÝÍÉ 16
... peine écrits . J'ai anéanti ainsi des volumes de cette première et vague poésie du cœur , et j'ai bien fait , car à cette époque , ils seraient éclos dans le ridicule , et morts dans le mépris de tout ce qu'on appe- lait la littérature ...
... peine écrits . J'ai anéanti ainsi des volumes de cette première et vague poésie du cœur , et j'ai bien fait , car à cette époque , ils seraient éclos dans le ridicule , et morts dans le mépris de tout ce qu'on appe- lait la littérature ...
ÇáÕÝÍÉ 27
... peine avoir dix- huit ou vingt ans , et je ne vis jamais une si ra- vissante image de la douleur . Son profil , que son voile rejeté en arrière me laissait entrevoir , avait la pureté de lignes des plus belles têtes du Parthenon , mais ...
... peine avoir dix- huit ou vingt ans , et je ne vis jamais une si ra- vissante image de la douleur . Son profil , que son voile rejeté en arrière me laissait entrevoir , avait la pureté de lignes des plus belles têtes du Parthenon , mais ...
ÇáÕÝÍÉ 30
... peine dessiné le plus petit des enfans qu'elle essayait en vain d'endor- mir . Quand les sanglots de la jeune veuve arri- vaient jusqu'aux enfans , ceux - ci se prenaient à pleurer , et les trois esclaves noires , après avoir répondu ...
... peine dessiné le plus petit des enfans qu'elle essayait en vain d'endor- mir . Quand les sanglots de la jeune veuve arri- vaient jusqu'aux enfans , ceux - ci se prenaient à pleurer , et les trois esclaves noires , après avoir répondu ...
ÇáÕÝÍÉ 37
... peine un sentier pour se glisser à travers ces balayures des arts qui couvrent toute la terre ; et le fer de nos chevaux glissait et se brisait à chaque pas sur l'acanthe polie des corniches , ou sur le sein de neige d'un torse de femme ...
... peine un sentier pour se glisser à travers ces balayures des arts qui couvrent toute la terre ; et le fer de nos chevaux glissait et se brisait à chaque pas sur l'acanthe polie des corniches , ou sur le sein de neige d'un torse de femme ...
ÇáÕÝÍÉ 50
... l'une vers l'autre , laissant à peine une ouverture de quelques toises entre leurs deux extrémités , où la vallée allait se terminer et se perdre avec ses pelouses , ses vignes hautes , ses peupliers , ses 50 DESTINEES.
... l'une vers l'autre , laissant à peine une ouverture de quelques toises entre leurs deux extrémités , où la vallée allait se terminer et se perdre avec ses pelouses , ses vignes hautes , ses peupliers , ses 50 DESTINEES.
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accens adore amis amour Ange gardien Arabes astres autels Balbek beau beauté blasphème bords bruit brûle c'était Cébès céleste chants Châteaubriand choses ciel cieux ciguë cœur contemple Criton Délos déserts destin Dieu dieux divin douleur doux ÉCHÉCRATE Éden encens enfans errant esprit éternel flambeau flamme fleurs fleuve flots front gloire Homère hommes hymen immortel j'ai jamais jette jour l'ame l'amour l'aurore l'esprit l'éternelle l'homme l'immortalité l'ombre l'onde l'univers larmes Liban loin long-temps lumière lyre main malheur maronites MÉDITATION MÉDITATIONS POÉTIQUES monde monumens mort mortels mourir murmure mystérieux nature nectar nuage nuit œil ombre parfums parole passé pensée peuple Phédon philosophie Phœbé pieds Platon pleurs poésie poussière qu'un raison rayon regard respire réveil s'élève sacrés saints Saül Seigneur séjour sens sentimens sentiment seul siècles silence soir soleil sommeil sort souffle soupirs sublime tantôt temple terre tombe tombeau torrent vallée vallons vent voilà voile voix Xanthippe yeux zéphyr
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ÇáÕÝÍÉ 158 - Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux. Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé frappèrent les échos ; Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère Laissa tomber ces mots : "O temps, suspends ton vol! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices 1 Des plus beaux de nos jours...þ
ÇáÕÝÍÉ 159 - Je dis à cette nuit: Sois plus lente; et l'aurore Va dissiper la nuit. » Aimons donc, aimons donc! de l'heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons! L'Homme n'a point de port, le temps n'a point de rive; II coule, et nous passons!þ
ÇáÕÝÍÉ 160 - Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux ! Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés...þ
ÇáÕÝÍÉ 95 - Laisse aux fils de la nuit le doute et le blasphème; Dédaigne un faux encens qu'on t'offre de si bas, La gloire ne peut être où la vertu n'est pas. Viens reprendre ton rang dans ta splendeur première, Parmi ces purs enfants de gloire et de lumière, Que d'un souffle choisi Dieu voulut animer, Et qu'il fit pour chanter, pour croire et pour aimer!þ
ÇáÕÝÍÉ 84 - Ou des champs tout noircis des restes du carnage ; Et tandis que l'oiseau qui chante ses douleurs, Bâtit au bord des eaux son nid parmi les fleurs, Lui, des sommets d'Athos franchit l'horrible cime, Suspend aux flancs des monts son aire sur l'abîme, Et là, seul, entouré de membres palpitants, De rochers d'un sang noir sans cesse dégouttants, Trouvant sa volupté dans les cris de sa proie, Bercé par la tempête, il s'endort dans sa joie.þ
ÇáÕÝÍÉ 157 - Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? 0 lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!þ
ÇáÕÝÍÉ 176 - Brûle de remonter à sa source enflammée. Je respire, je sens, je pense, j'aime en toi ! Ce monde qui te cache est transparent pour moi ; C'est toi que je découvre au fond de la nature, C'est toi que je bénis dans toute créature. Pour m'approcher de toi, j'ai fui dans ces déserts : Là, quand l'aube, agitant son voile dans les airs, Entr...þ
ÇáÕÝÍÉ 135 - C'est toi que j'entends, que je vois : Dans le désert, dans le nuage ; L'onde réfléchit ton image ; Le zéphyr m'apporte ta voix. Tandis que la terre sommeille, Si j'entends le vent soupirer, Je crois t'entendre murmurer Des mots sacrés à mon oreille. Si j'admire ces feux épars...þ
ÇáÕÝÍÉ 160 - O lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux!þ
ÇáÕÝÍÉ 80 - SOUVENT sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds. Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes...þ