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ENOX LIBRANT

NEW YORK

AVERTISSEMENT

DES ÉDITEURS.

Le Cours de M. Villemain devait offrir cette année un nouvel intérêt. Laissant la

critique oratoire pour les recherches sur le moyen âge, le professeur se proposait de remonter aux origines de la langue et de la littérature françaises, et de joindre à cette étude une vue comparative des autres langues de l'Europe latine, pendant le même période.

Il ne nous appartient pas de dire avec quel succès il poursuit cette tâche difficile. Pour la première fois, dans une chaire publique de France, on aura essayé d'ex

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poser le développement simultané de plusieurs littératures qui sont sorties de la même source, qui se touchaient dans leurs commencemens, qui se sont souvent rapprochées dans leurs progrès, et qui n'ont cessé de communiquer ensemble.

Ce tableau présente un synchronisme d'idées, non moins curieux sans doute que celui des événemens et des faits. Les deux Frances du midi et du nord, l'Italie, les Espagnes, l'Angleterre, forment les parties naturellement comprises dans ce vaste cadre. Toutes sont unies, ou par l'emploi de langues immédiatement dérivées de la même origine, ou par des mélanges de race et des influences de conquête.

En laissant à cette revue le titre de Cours de littérature française, le professeur a voulu non pas établir une primauté fort incertaine, mais fixer le

point auquel il ramène ses excursions di

verses.

Déjà, il a montré comment la poésie des Troubadours avait contribué à éveiller le génie du Dante, si prodigieusement supérieur à tout ce qui le précéda. Les autres littératures méridionales, et celle qui suivit en Angleterre l'invasion normande et s'enrichit de nos idées, en secouant le joug passager de notre langue, occuperont le reste du Cours, et se lieront à l'histoire de la littérature française jusqu'à la fin du quinzième siècle.

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