faire ridiculiser sur le théâtre les - , sul romain, qui fut vaincu par le SENAC (Jean), premier médecin du ces, SENEQUE (Lucius - Annæus), célèbre syrie, l'an 714 avant J. C. mourut SERAPHIN (le père), prédicateur de SERTORIUS, fameux capitaine romain, SEVERE ( Lucius Septimius), se fit mar- SÉVIGNÉ (Marie de Rabutin joie et sa tristesse. On souscrit à ses louanges et à ses censures : on trouve ridicule ce qu'elle ridiculise avec tant de finesse. Son style rapide et plein de noblesse, présente des riens embellis par les grâces. I, 120. II, 282. SEXTILIA, nière de l'empereur Vilel lius. I, 378. SEXTILIUS, commandant d'Afrique pour les Romains, du temps de Marius et de Sylla. II, 31. SEXTUS-EMPIRICUS philosophe pyrrhonien, sous l'empire de MarcAurèle, qui suivoit ses leçons. I, 243. SFORCE (Galéas - Marie), duc de Milan, succéda à son père François Sforce, en 1466. Ses débauches et son extreme férocité le firent assas siner dans une église, le jour de Saint-Étienne, en 1476, à l'âge de 32 ans. III, 30g. SICHEM, fils d'Hemor, prince des Sichimites, enleva Dina, fille du patriarche Jacob, et l'obtint ensuite en mariage, à condition que tout son peuple se feroit circoncire. II, 68. SICKENGEN, général allemand, que l'empereur Charles-Quint chargea de l'attaque de Mézières en 1520. I, 45. SIGEBERT I, fils de Clotaire I, fut roi d'Austrasie en 561, après la mort de son père, et régna près de 14 ans. I, 412, 414. SIGISMOND, fils de Charles IV, fut élu empereur en 1410, s'appliqua à rendre la paix à l'Eglise, fit pour y réussir plusieurs voyages dans les différentes cours de l'Europe, vint à bout de faire convoquer les conciles généraux de Constance et de Bale, soutint de longues guerres contre les Hussites, et mourut en 1437, après un règne de 27 ans. I, 259, 459. SIGISMOND II, surnommé Auguste, fils de Sigismond 1, succéda à son père sur le trône de Pologne en 1548, et mourut en 1572, après un règne de 24 ans. Ce prince fut le dernier roi de la maison de Jagellon. I, 42. SILANUS, lieutenant du premier Scipion-l'Africain. III, 108. SILIUS, Romain que Messaline eut SILLERY (Nicolas Brulart de), après avoir passé par les premières charges de la robe, fut envoyé en Italie par Henri IV en 1599, pour faire casser son mariage avec la reine Margue rite, et en conclure un autre avec Marie de Médicis. Ce prince eut tanţ d'impatience de récompenser l'heu reux succès des négociations de Sillery, que pour lui donner les sceaux en 1605, il les ôta au célèbre Pompone de Bellièvre. Après la mort de celui-ci, Sillery fut chan celier en 1607. Son crédit toujours fort grand sous Henri IV, diminua .considérablement sous la régence de Marie de Médicis et tomba enfin tout-à-fait. La fortune se joua long-temps de ce ministre : tantôt chassé de la cour, tantôt rappelé avec honneur, toujours incertain de son sort, il remit, pour la dernière fois, les sceaux en Janvier 1624. On lui fit dire, peu de temps après, de se retirer dans une terre. Cet ordre fut un coup de foudre; il fai soit des lamentations, comme s'il n'eût jamais essuyé de disgraces, et il mourut la même année, âgé de 80 ans. I, 311. III, 291. SILVAIN (saint), abbé d'un monėstère de la montagne de Sinaï. III, 293. SIMEON (saint), surnommė Stylite, parce qu'il vécut long-temps sur une colonne, où il mena une vie austère jusqu'à sa mort, arrivée J'an 461, à 69 ans. I, 276. II, 4. SIMON MACHABÉE, l'un des cinq fils de Mathatias, succéda à Judas son frère, dans le gouvernement des Juifs, Pan 143 avant J. C. II, 151. SIMON, Juif, citoyen de Jérusalem, du temps d'Hérode-Agrippa. I, 490. SINATUS, prince galate. I, 130. SINORIX, prince de Galatie. I, 130. SIRMOND (Jacques) né à Riom en 1559, entra chez les Jésuites, et fut pendant 16 ans secrétaire du général Aquaviva. Louis XIII le choisit pour confesseur afin de l'attacher pour toujours à sa personne et à la France. Quoique d'un caractère doux dans la société, il étoit assez vif dans ses écrits polémiques. On prétend que lorsqu'il composoit ses ouvrages, il tenoit toujours quelque chose en réserve pour la réplique. On a de lui grand nombre d'écrits qui prouvent une vaste connoissance de l'antiquité ecclésiastique; le style en est pur et agréable, mais les opinions qu'il soutient dans quelques-uns ne sont pas toujours exactes, et en général, il faut le lire avec précaution. Il anourut en 1651, à 92 ans. II, 187. SISENNA, citoyen romain, contempo rain de l'orateur Hortensius. II, 437. SIXTE II, Athénien, fut élu pape en 257, et souffrit le martyre à Rome deux ans après, durant la persécution de Valérien. III, 286. SLEIDAN (Jean), historien du seizième siècle, embrassa le parti des protestans, et s'y fit une grande réputation. Il mourut en 1556, laissant plusieurs histoires écrites en latin avec clarté, et même avec élégance, mais dans lesquelles il fait paroître trop de partialité pour ceux de sa secte. Charles - Quint appeloit Paul Jove et Sleidan ses menteurs , parce que le premier avoit dit trop de bien de lui, et le second trop de mal. II, 440. SMERDIS, fils de Cyrus-le-Grand, fut tué par l'ordre de Cambyse son frère, qui mourut lui-même quelque temps après. Alors un mage prit le nom de Smerdis, auquel il ressembloit beaucoup, et se mit sur le trône de Perse. Les précautions qu'il prit pour cacher sa fourberie la découvrirent, et il fut tué environ sept mois après son usurpation, l'an 522 avant J. C. II, 419. SOCIN (Barthelemi), célèbre jurisconsulte de Pise, sous Laurent de Médicis. III, 144. SOCRATE; fils d'un sculpteur et d'une sage-femme, naquit à Athènes, l'an 469 avant J. C. Après avoir exercé la profession de son père, et fait trois statues représentant les Grâces, dont le travail étoit de la plus grande beauté, il quitta la sculpture pour se livrer à la philosophie. Il s'appliqua sur-tout à la science des moeurs, qu'il rédigea le premier en corps de préceptes. Il enseigna l'unité d'un Dieu, et mérita le surnom unique de plus sage des hommes, que la postérité lui donne avec son siècle. Quelques envieux l'accusèrent d'impiété à l'âge de 70 ans, et eurent le crédit de le faire condamner à boire la ciguë, l'an 400 avant J. C. I, 18, 105, 117, 119, 168, 241, 451, 480. II, 28, 89, 106, 172, 225, 226, 299, 437. III, 25, 29, 33, 113, 120, 165. SOÉMIE, mère de l'empereur Héliogabale. I, 395. SOISSONS Louis de Bourbon, comte de), né en 1664, et tué à la bataille de la Marfée en 1641, poursuivant la victoire qu'il venoit de remporter sur le maréchal de Chatillon. II, 432. SOLIMAN II, empereur des Turcs en 1520, fut un des plus grands conquérans de son siècle, et mourut au siége de Sigeth, en 1566, à 76 añs. II, 289. III, 307, 316. SOLON, le second des sept sages de la Grèce, naquit vers l'an 639 avant J. C. Il abolit ou tempéra les lois sévères de Dracon, et en publia de plus douces. Dans la suite, Pisis trate s'étant emparé de l'autorité souveraine, ce philosophe citoyen résista à ses caresses; et pour ne plus voir sa patrie asservie, il se retira dans l'ile de Chypre, où il mourut l'an 559 avant J. C., à l'âge de 80 ans. I, 32, 242. II, 15, 25, 359, 408, 409, 441. III, 45, 208, 329. SOPHOCLE célèbre poète tragique grec, surnommé l'Abeille et la Syrène Allique, naquit à Athènes l'an 495 avant J. C. Il se distingua éga+ lement par les productions de son esprit et par ses talens politiques. Elevé à la dignité d'archonte, il commanda l'armée athénienne avec Périclès, et signala son courage en diverses occasions. Il porta au plus haut point la gloire du théâtre d'Athènes, et partagea avec Euripide les suffrages de ses concitoyens. Ces deux poètes, rivaux l'un de l'autre, traitèrent souvent les mê mes sujets, comme pour essayer leurs forces respectives; mais leur jalousie se changea bientôt en une noble émulation. Leurs tragédies étoient également admirables, quoique d'un goût bien différent. Sophocle grand, élevé, sublime, étonnoit l'esprit Euripide, tendre et touchant, gagnoit les cœurs. Sophocle avoit composé 120 tragédies, dont il ne nous reste que sept, qui sont des chefs-d'œuvre. Les meil leures éditions sont celles de Rome 1518, in-4.0; de Bâle, 1558, in-8.0; de Cambridge, 1673, in-.8; d'Oxfort, 1705 et 1708, 2 vol. in-8.o; et de Glascou, 1745, 2 vol. in-8.0 Sophocle remporta le prix aux jeux olympiques à go ans, et ce succès lui inspira, dit-on, une si grande joie, qu'il en mourut, l'an 406 avant J. C. I, 618, 767. III, 338. SOPHRONIE, épouse du préfet de Rome, sous le tyran Maxence. I, 469. : 508 SORANUS, archer batave sous l'empire d'Adrien. I, 68. SORBONNE ou Sorbon (Robert de), né en 1201, d'une famille obscure et pauvre, fit ses études à Paris avec distinction, mérita l'estime de St. Louis, et fonda le collége de Sorbonne, qui devint dans la suite une société de théologiens habiles. Il mourut à Paris en 1274, à 73 ans. I, 296. SOSITHÉE, poète grec, contemporain du pholosophe Cléanthe. II, 445. SOUVRE (Gilles de), favori de Henri III, devint grand-maître de sa 'gar. de-robe, et rendit d'importans services à Henri IV, qui le fit gouverneur de Louis XIII. Il fut fait maréchal de France en 1615, et mourut en 1626, à 84 ans. I, 312. SPANUS paysan espagnol, sous le gouvernement de Sertorius. I, 41. SPARRE, général suédois, servit sous Charles XII au siége de Pultava, en 1709. II, 59. SPARTIS, voyez BURIS. SPINOLA (Ambroise), l'un des plus grands généraux du dix-septième siècle, se mit à la tête de 9000 Italiens, et alla servir le roi d'Espagne dans les Pays-Bas. Il y fut nommé général des armées espagnoles, et s'y soutint, quoiqu'il eût en tête le prince Maurice de Nassau, le plus habile capitaine de son temps. Il mourut en 1630, après avoir été rappelé des Pays-Bas. I, 27. SPIRIDION (St.), évêque de Trémitonte dans l'ile de Chypre, assista au concile de Nicée en 325, et s'illustra par ses vertus. I, 451. SPITRIDATE, nommé par d'autres Rosacès, servoit dans l'armée du roi de Perse, et étoit sur le point de tuer Alexandre-le-Grand, au passage du Granique, lorsque Clitus lui coupa la main. III, 137. SPOLVERINI ( le comte de), seigneur italien. II, 312. SPORUS, jeune homme que l'empereur Néron épousa après l'avoir fait mutiler, pour lui donner un air de femme. I, 378. SPURINA, jeune Romain digne de vivre dans l'histoire pour son héroïque continence. I, 466. SPURIUS-LUCRETIUS, père de la chaste et célèbre Lucrèce, épouse de Tarquin-Collatin. I, 211. STANISLAS LECZINSKI, naquit à Léo pold en 1677. Charles XII, roi de Suède, le fit couronner roi de Pologne en 1705, après avoir obligé le roi Auguste à quitter le trône. Il participa aux disgraces de son pròtecteur et céda la fortune de son rival. Louis XV, en 1725, épousa la fille de ce prince, et cette alliance sembla relever ses espérances. Après la mort d'Auguste, en 1733, il fut élu de nouveau roi de Pologne; mais son parti n'ayant pas prévalu, il revint en France, où Louis XV lui assigna la jouissance des duchés de Lorraine et de Bar, qu'il rendit heureux. Il mourut en 1766, emportant dans le tombeau le titre rare et mérité de Bienfaisant. I, 105,284. II, 322. STASICRATES, fameux sculpteur, qui offrit à Alexandre-le-Grand de faire du mont Athos une statue colossale. II, 251. STÉSICHORE célèbre poète lyrique grec, né à Hymère, ville de Sicile, remporta à Athènes le prix de poésie, et composa un grand nombre d'odes dont les anciens font le plus grand éloge. Il ne nous en reste que quelques fragmens. Ce poète florissoit vers l'an 370 avant J. C. II, 199. STHENIUS, chef de la ville de Messine, du temps du grand Pompée. II, 234. 20 STILPON, philosophe grec, né à Mégare, étoit si éloquent, que tous les jeunes philosophes quittoient leurs maîtres pour le venir entendre. Reprochant à la courtisane Glicère qu'elle corrompoit la jeunesse : Qu'importe, répondit-elle, par qui elle soit corrompue, par une courtisane ou par un sophiste. Cette réponse fut une leçon pour Stilpon; il bannit de son école les vains sophismes, les frivoles subtilités, et cette foule d'argumens captieux qui substituoient les mots aux idées. Il donna de sages conseils Démétrius- Poliorcète, et se fit respecter des ennemis même de sa patrie. Il vivoit encore vers l'an 306 avant J. C. et fut regardé comme un des chefs de la secte stoïcienne. III, 172. STRABON, célèbre géographe, philosophe, historien grec, entreprit de longs voyages pour observer la situation des lieux, et s'instruire des coutumes des peuples. Il florissoit sous Auguste, et mourut sous Tibère, vers l'an 25 de J. C. De tous ses ouvrages, il ne nous reste que sa géographie, pleine d'exactitude, de jugement et d'érudition. Les meilleures éditions de cet auteur sont celles de Paris, 1620, in-folio, et d'Amsterdam, 1707, 2 vol. in-fol. III, 88. STRATONICE, femme de Séleucus-Nica nor, roi de Syrie, qui la céda à son fils Antiochus-Soter. I, 140. STRATONICE, épouse de Mithridate-leGrand, roi de Pont. II, 359. STRAZELLIUS, savant du seizième siècle. II, 122. STROZZI (Philippe) se distingua au service de la France en plusieurs siéges et combats. Il fut fait colonelgénéral de l'infanterie, et eut le commandement de l'armée navale destinée pour les îles Açores, afin d'y soutenir les intérêts d'Antoine, roi de Portugal. Sa valeur ne fut point heureuse, vaincu le 28 Juillet 1583, il tomba entre les mains du marquis de Sainte-Croix, général de l'armée d'Espagne, qui le tua de sang froid, et le fit jeter dans la mer. III, 310. STUAR (le major), capitaine suédois qui se trouva auprès de Charles XII dans la descente que ce prince fit à Copenhague, en 1700. III, 154. SUIDAS, écrivain grec du dixième siècle, est auteur d'un dictionnaire ou lexicon grec, dont la meilleure édition est celle de Cambridge, 1705, 3 vol. in-fol. C'est une compilation historique et géographique quelquefois inexacte, mais qui néanmoins est utile, parce qu'elle renferme quantité d'extraits d'auteurs anciens qu'on ne trouve point ailleurs. II, 181. SULLY (Maximilien de Béthune, baron de Rosny, duc de), pair, grandmaître de l'artillerie, et maréchal de France, naquit en 1559. Echappé au massacre de la Saint-Barthelemi, par les soins du principal du collège de Bourgogne où il étudioit, il s'attacha au service de Henri IV, alors roi de Navarre. Il devint le principal ministre de ce grand prince, dont il partagea, pour ainsi dire la puissance et la fortune, comme il en partageoit le cœur. Il fut digne du rang qu'il tint. Héros comme son maître, plus politique, mais aussi bon que lui, il lui fut plus utile qu'aucun de ses sujets, en excitant ses vertus, et en mettant un frein à ses foiblesses. La France lui dut la meil leure partie du bonheur dont elle jouissoit sous le règne à jamais mémorable du plus humain des monarques. Après la mort de Henri IV il quitta la cour qui n'étoit plus digne de lui, et termina sa brillante carrière dans une retraite philosophique, en 1641, à 82 ans. Il étoit protestant et voulut toujours l'être, quoiqu'il eût conseillé à Henri IV d'abjurer l'hérésie, Il est bon, lui disoit-il, que vous soyez papiste, et que je sois calvinis»te. C'est aux loisirs de ce grand homme que nous devons les excellens mémoires qu'il a intitulés : économies royales, imprimées à Trevoux, en 1725, 12 vol. in-12. I, 104, 312, 448. II, 25, 255, 288, 351. III, 255. SULLY (Henri de), grand-bouteillier de France, sous le règne de Philippe V, dit le Long. I, 434. SULPITIUS-RUFUS (Servius), consul romain, l'an 51 avant J. C., fut le contemporain et le rival de Caton d'Utique. II, 125. SURA, favori de l'empereur Trajan. I, 287. SURIAN ( M. de), évêque de Grasse en Provence, en 1746. I, 458. SUSSEX ( le comte de), pair d'Angleterre, qui assista aux funérailles du célèbre Newton. II, 176. SWAMMERDAM (Jean), célèbre et savant médecin d'Amsterdam, au dix-septième siècle, a laissé sur l'anatomie et l'histoire naturelle plusieurs ouvrages estimés. III, 245. SYEILLE, femme de Robert, duc de Normandie, l'un des fils de Guillau me-le-Conquérant. I, 134. SYLLA, Lucius-Cornélius surnommé l'Heureux, fut le rival de Marius. Sous prétexte de l'abattre et de favoriser la noblesse romaine, il s'empara de l'autorité suprême, proscrivit tous ceux du parti contraire, inonda de sang et asservit sa patrie sous le nom de dictateur; puis, après avoir géré à son gré toutes les affaires, il se réduisit à l'état de simple particulier, et se retira tranquillement dans sa maison de campagne, où une maladie pédiculaire l'enleva, l'an 78 avant J. C., à l'âge de 60 ans. I, 24, 254, 307, 348. II, 8, 56, 230, 418. III, 151, 166. SYLLA (Faustus), fils du précédent, dissipa tous les biens que son père avoit amassés. I, 307. |