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grité, l'appela plusieurs fois dans son conseil, et le chargea de diverses négociations importantes. Il lui donna la dignité de grand-maître de sa bibliothèque, place digne de son érudition. Sous la régence de Marie de Médicis, il fut un des directeurs-généraux des finances. Il présida à la construction du collége royal; et après avoir rempli tous les devoirs de citoyen et de magistrat, il mourut en 1617, à 64 ans. Nous avons de cet homme célèbre une excellente histoire de son temps, depuis 1545 jusqu'en 1607, en latin, écrite avec autant d'impartialité que de noblesse, trop détaillée quelquefois, mais toujours agréable par la beauté du style. Cet ouvrage coûta la vie à son fils François-Auguste de Thou; car le cardinal de Richelieu, choqué de ce que cet historien avoit parlé en termes trop vrais de la conduite d'un de ses grands-oncles, profita des liaisons qu'eut son fils avec le marquis de Cinq-Mars, pour lui faire partager le supplice de ce seigneur. Le père, dit le ministre vindicatif, a mis mon nom dans

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son histoire, je mettrai celui du fils dans la mienne. » II, 184, 378. THRASIBULE, capitaine athénien chassa les trente tyrans qui opprimoient sa patrie au nom de Lacédémone, lui rendit la liberté, rétablit sa puissance, et mourut en combattant pour elle, l'an 390 avant J. C. II, 185, 234.

THUCYDIDE, Athénien, né l'an 475 avant J. C., possédoit des mines d'or qui lui donnèrent un grand crédit parmi ses compatriotes. Il parvint aux premières dignités de la république et s'en montra digne. Mais ses richesses, et plus encore son mérite, excitèrent la jalousie de ses rivaux, et ils vinrent à bout de le faire exiler, sous prétexte qu'il n'avoit pas secouru Amphipolis. C'est pendant son exil, qui dura 20 ans, qu'il composa son histoire de la guerre du Péloponnèse, admirable pour la précision, l'énergie et la vivacité du style. Elle seroit parfaite, si dans quelques endroits elle étoit moins obscure, et si la plupart des harangues qu'elle renferme étoient moins longues. La meilleure édition de ce précieux ouvrage, celle d'Amsterdam, 1731, in-fol. Thucydide mourut l'an 411 avant J.C., à 64 ans. I, 33. II, 139, 178. THYNGH-TI, ou Kam-hi, empereur de

est

la Chine, monta sur le trône en 1661, et régna 61 ans. II, 46. TIBERE ( Claudius Tiberius Nero ), fils de Tibere-Néron et de Livie Drusille, qu'Auguste épousa, fut adopté par ce prince, auquel il succéda l'an 14 de J. C. Il fut le modèle de ces princes dont la fourbe et cruelle politique fait souvent plus de mal aux états que la tyrannie la plus ouverte. Il déshonora le trône, se fit détester et redouter de tout l'empire Romain, abusa de la patience servile de ses sujets, peu de temps auparavant les maîtres du monde, et mourut l'an 37 de l'ère chrétienne, après un règne de 22 ans. I, 360, 361, 363. II. 125, 229.

TIBERE II, surnommé Constantin, originaire de Thrace, s'éleva par son mérite aux premières charges de l'empire d'Orient. Devenu capitaine des gardes de l'empereur Justin II, ce prince le choisit pour son collègue, le créa Auguste, et il lui succéda en 578. Le nouvel empereur augmenta la majesté de la pourpre des Césars par la dignité de sa personne et la fit chérir par ses vertus. Morten 582, il ne régna pas assez long-temps pour le bonheur de ses peuples. I, 406. TIBERIUS-GEMELLUS, frère de l'empereur Caligula. I, 364.

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TIBULLE ( Aulus-Albius), chevalier romain, né l'an 43 avant J. C., fut ami d'Horace, d'Ovide, de Macer et des autres grands hommes qui vivoient sous l'empire d'Auguste. Il suivit Messala-Corvinus dans la guerre de l'île de Corcyre. Mais la foiblesse de son tempérament lui fit quitter le métier des armes, et il revint à Rome vivre dans les bras de la mollesse et dans le sein des plaisirs. On reconnoît ses mœurs dans les Elégies qu'il nous a laissées. On y admire l'élégance et la pureté du style; et l'on voit que sa lyre étoit faite pour chanter la passion dangereuse à laquelle il l'avoit consacrée. Ses poésies sont ordinairement jointes à celles de Carulle. II, 184. TIGRANE, fils d'un roi d'Arménie, et ami du grand Cyrus. I, 487. II,

429.

TIGRANE, roi d'Arménie, soutint la guerre contre les Romains, en faveur de Mithridate son gendre; mais il fut vaincu par Lucullus, l'an 69 avant J. C.; puis il se rendit à Pompée, et n'obtint la paix qu'en perdant une partie de ses états. I, 256.

du temps

se

TIMAGÈNE, rhéteur, courtisan d'Auguste. I, 327. TIMANDRIDES, Lacédémonien, patriote austère. II, 95. TIMOCLEA, dame thebaine, d'Alexandre-le-Grand. II, 352. TIMOCRATE, agent du roi de Perse en Grèce, du temps du grand Agésilas, roi de Sparte. II, 499. TIMOCRATE, officier de Denis-le-Jeune, tyran de Syracuse. I, 170. TIMOLAUS, citoyen de Sparte, lié au célèbre Philopemen, par les nœuds de l'hospitalité. II, 84. TIMOLEON, capitaine corinthien, distingua dès sa plus tendre jeunesse par son amour pour la liberté. Il immola son frère, qui avoit asservi sa patrie; et l'an 343 avant J. C., envoyé au secours des Syracusains, il les délivra de la tyrannie de Denis-leJeune, qui s'étoit emparé une seconde fois de la souveraine autorité. Après leur avoir rendu la liberté, il mourut au milieu d'eux, comblé de gloire et d'années. I, 200. II, 174. III, 217. TIMOPHANE, citoyen de Corinthe, frère du précédent, qui le fit tuer vers l'an 346 avant J. C., parce qu'il vouloit se rendre tyran de sa patrie. I, 200.

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TIMOTHEE, célèbre athénien, fils de Conon, fut, comme l'avoit été son père, l'un des plus habiles généraux de son temps: il remporta de glorieuses victoires, mais il ne fut pas coustamment heureux, et la fortune l'abandouna tout-à-fait sur la fin de sa vie, III, 266.

TIMOTHEE (Saint), disciple de l'apôtre S. Paul, qui le fit évèque d'Ephè

se,

et lui écrivit deux épitres. Il fut lapidé dans sa ville épiscopale vers l'an 97 de J. C. III, 217. TIMOTHÉE, évêque d'Alexandrie, dans. le quatrième siècle. II, 94. TINTORET (Jacques Robusti, dit le ), l'un des plus célèbres peintres de l'école vénitienne, né à Venise en 1512, fut artiste dès l'enfance. III, 288. TITE, ou TITUS-VESPASIANUS, fils de l'empereur Vespasien, signala sa valeur au siége de Jérusalem dont il se rendit maître. Il succéda à son père l'an 79 de J. C. Son règne qui, pour le malheur de l'empire, ne dura que fut celui de la bienfaisance, de la justice, et de toutes les vertus qui font donner aux bons princes les noms de père et d'ami des hommes. I, 334, 382. II, 405. TITE-LIVE, né à Padoue

2 ans,

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selon la

plus commune opinion, est un de ces auteurs dont la réputation est immortelle, et la vie très-peu connue. Tout ce qu'on sait, c'est qu'il florisso.t sous le règne d'Auguste, que ce prince se faisoit honneur de le protéger, et qu'il mourut l'an 17 de J. C. Son Histoire Romaine, qui commence à la fondation de Rome, et qui finissoit à la mort de Drusus en Allemagne, l'an 9 avant l'ère chrétienne, l'a fait mettre au premier rang des plus grands écrivains. Elle renfermoit 140 livres; il n'en reste que 35, encore ne sont-ils pas suivis. Jean Freinshemius a tâché de consoler le public de cette perte, et il y a réussi autant que la chose étoit possible. Il règne dans l'ouvrage de Tite-Live une élégance continue. Il excelle également dans les récits, les descriptions et les harangues. Quoique varié à l'infini, il se soutient par-tout: simple sans bassesse, orné sans affectation, grand et sublime sans enflure, toujours clair et intelligible. On lui reproche trop de crédulité, d'avoir omis des faits importans, et d'ètre tombé quelquefois dans de petites contradictions. Parmi les éditions de cet auteur on distingue celle d'Elsevier, 1634, 3 vol. in-12, auxquels on joint les notes de Gronovius, un vol. in-12; et celle donnée par M. Crevier, 1735, 6 vol. in-4.o 1, 367,

436. III, 140. TITIEN (le), dont le nom de famille étoit Vecelli, né dans l'état de Venise, en 1477, fut un des peintres les plus célèbres de l'école vénitienne. Charles-Quini honora ses talens, et le créa chevalier et comte palatin. Faisant pour la troisième fois le por trait de ce prince, un pinceau lui échappa de la main; l'empereur le ramassa en disant: Le Titien est digne d'ètre servi par César. » Cet illustre artiste mourut de la peste en 1576, à 99 ans. I, 246. III, 288. TINET, capitaine anglais, qui, en 1378, attaqua Alfuro, ville de la Navarre. III, 307.

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TOBIE, de la tribu de Nephtali, se distingua dès son enfance par sa piété et sa bienfaisance, dont il redoubla les actes durant sa captivité en Assyrie. Il mourut à Ninive l'an 245 avant J. C., âgé de 102 ans. I, 270. II, 169. TOIRAS (Jean de Saint-Bonnet, seigneur de), l'un des plus grands guerriers de son siècle, naquit en 1585, mérita le bâton de maréchal de France

en 1630, et fut tué six ans après devant la forteresse de Fontanet dans le Milanez, où il combattoit pour le duc de Savoie, avec l'agrément de son souverain. III, 117. TOTILA, roi des Goths en Italie, fut mis sur le trône en 541, fit éclater son courage contre les troupes de Justinien, sur lesquelles il remporta deux victoires signalées, régna avec sagesse, et fut tué d'un coup de lance qu'il reçut dans un combat en 552, après avoir tenu le sceptre durant 11 ans. III, 195.

TOUR (le sieur de la ), assassiné par Bournazel, sous le règne de Charles IX. I, 133.

TOUR (le père de la ), général de la congrégation de l'Oratoire, sur la fin du siècle dernier. III, 335. TOURVILLE ( Anne-Hilarion de Constantin et de ), fut reçu chevalier de Malte a quatre ans. Il se distingua d'abord par des courses sur mer, qui lui acquirent une telle réputation, qu'en 1677 il fut honoré du titre de chef d'escadre, combattit sous Duquesne, et mérita de remplacer ce grand homme. Après avoir humilié 'Espagne, châtie Alger, vaincu. l'Angleterre et la Hollande, ce héros chargé de lauriers, fut créé viceamiral et général des armées navales de France. La bataille de la Hogue, qu'il perdit en 1692, ne fit qu'ajouter. à sa gloire: il fut créé maréchal de France, et inourut à Paris en 1701, à 59 ans. I, 228.

TOULOUSE ( Louis-Alexandre de Bourbon, comte de ), fils naturel de Louis le-Grand, mort en 1737. III, 168. TRAJAN Marcus-Ulpius-Crinitus -), adopté par l'empereur Nerva, pour ses vertus, fut proclamé après la mort de ce prince, et ne régna que pour se faire aimer. Il remporta de grandes victoires sur les ennemis de l'empire; et, après avoir fait le bonheur de son peuple durant près de 20

ans

il mourut en 117. On orna son tombeau du titre mérité de Père de la Patrie. I, 386, 391. II, 142, 254, 418. TRASSARD, l'un des secrétaires de Henri VI, roi d'Angleterre, en 1431, l'année même où les Anglais firent mourir la Pucelle d'Orléans. III, 226. TRÉBONIUS, jeune soldat romain sous le grand Marius. III, 331. TRÉBONIUS, tribun du peuple romain, sous le triumvirat de Pompée, de César et de Crassus. II, 26. TREVILLE Henri-Joseph de Peyre,

comte de), fut élevé avec Louis XIV. C'étoit un homme de beaucoup d'esprit, qui, s'étant retiré de la cour, s'adonna à la lecture des pères grecs et latins, et se lia avec les plus célèbres théologiens de son siècle. Il vécut jusqu'en 1708, uniquement occupé de la prière et de l'étude. II, 44. TRIMOUILLE, ou plutôt Trémoille (le seigneur de la ), vicomte de Thouars, sous le règne de Henri IV, et que ce prince mettoit au nombre de ses ennemis, I, 110. TSCHIRNAUS (Ernfroi-Walter de ), né dans la Lusace en 1651, se rendit habile dans les mathématiques, fit des découvertes en optique, fut reçu de l'académie des sciences, et mourut en 1608, à 47 ans. III, 294. TUBERO-CARUS (Elius), Romain gendre du célèbre Paul-Emile. II, 88. TULLUS-HOSTILIUS, troisième roi de Rome, succéda à Numa-Pompilius, l'an 672 avant J. C. Il fut conquérant et fut brulé par le feu du ciel avec toute sa famille, après 32 ans de règue, l'an 640 avant J. C. I, 205. TURENNE (Henri de la Tour-d'Auvergne, vicomte de), né en 1611, fut un héros dès l'âge de 10 ans. On le mit sous la discipline du prince Maurice de Nassau son oncle maternel, l'un des plus grands capitaines de son siècle. Après qu'il se fut formé dans cette école, on lui donna un régiment français, avec lequel il servit en 1634, au siége de la Motte en Lorraine. Le jeune guerrier en procura le succès par des coups de génie qui étonnèrent les plus vieux officiers. Son courage fut récompensé du titre de maréchal de camp. I prit Saverne en 1636, et l'année suivante, les châteaux d'Hirson et de Serlet. Ce fut alors qu'il imita Scipion, en renvoyant une belle femme, sa prisonnière, à son mari. Il reçut le bâton de inaréchal de France en 1644, fut battu au combat de Mariendal l'année suivante; mais, trois mois après, il gagna la bataille de Nortlingue, rétablit l'électeur de Trèves, et liten 1646 la fameuse jonction de l'arméc de France avec l'armée de Suède ; opération qui força le duc de Bavière à demander la paix. Elle ne dura pas; le duc rompit le traité; et Turenne, après l'avoir vaincu à la journée de Zumarshausen, le chassa entièrement de ses états en 1648. Pendant les guerres civiles, il suivit le parti des princes, et fut défait à la

bataille de Rethel en 1650. Il rentra quelque temps après dans les bonnes graces du roi, qui lui donna le commandement de son armée en 1652. Il fit admirer sa conduite aux combats de Jergeau, de Gien et du faubourg Saint-Antoine, ainsi qu'à la retraite qu'il fit devant les princes à VilleNeave-Saint-Georges. En 1654, Turenne fit lever aux Espagnols le siége d'Arras, prit Condé, Saint-Guillain, et plusieurs autres places en 1655, gagna la bataille des Dunes, s'empara de Dunkerque, d'Oudenarde, de presque tout le reste de la Flandre, et par tant de victoires accumulées, força les Espagnols à faire la paix des Pyrénées en 1660. Louis XIV le déclara alors marechal-général de ses camps et armées. La guerre s'étant rallumée avec l'Espagne en 1667, Turenne cominanda en Flandre sous les ordres du roi, et fit tant de conquêtes, qu'il réduisit encore les Espagnols à demander la paix. Cette même année il abjura la religion prétendue réformée, dans laquelle il avoit été élevé. Dans la guerre contre la Hollande en 1672, il fut mis a la tête de l'armée française, prit quarante villes en 22 jours, chassa jusque dans Berlin l'électeur de Brandebourg, gagna les batailles de Sintsheim, de Ladem

UBALD ( S. ), évêque de Gubbio dans

U.

POmbrie. III, 349. UNION, officier du régiment d'Hamilton, en 1695. III, 127. UNULPHE, valet-de-chambre de Pertharil, roi des Lombards. II, 213. URBAIN IV (Jacques), dit de Troyes, sa patrie, fils d'un savetier, s'éleva par son mérite sur la chaire de S. Pierre, après la mort d'Alexandre IV. C'est a ce pape que l'Eglise doit Finstitution de la fete du Saint-Sacrement, en 1264. Il mourut cette mème année à Perouse, laissant divers écrits, dont quelques-uns ont été imprimés. II, 99.

URBAIN V, succéda au pape Inno cent VI, en 1361, et mourut 8 ans

bourg, d'Enshein, de Mulhausen et de Turckeim, et út repasser le Khin aux Impériaux qui avoient une armce de 70,000 hommes. Il le passa luimême pour donner bataille a Montecuculli, et le poursuivit jusqu'a Saspach, près de la ville d'Acheren; mais, étant monté sur une hauteur pour découvrir le camp des ennemis, il fut tué d'un coup de canon le 27 Juillet 1675, à 64 ans. Louis XIF ini fit faire un service solennel dans l'eglise cathédrale de Paris, comme au premier prince du sang, et voulut que son corps fut porté dans l'abbaye de Saint-Denis, lieu de la sépulture des rois. On vient d'élever un MOLDment en Alsace, au lieu même où la France perdit ce grand homme. I, TB, 227, 265, 300, 326, 345. II, 49, 92, 101, 153, 15, 343. ++5, 461. III, 150, 172, 193, 214, 216, 219, 339, 346. TURNAL (Simon), fameux docteur de Paris. I, 150.

V.

TURNEBUS ou Turnebe (Adrien), professeur royal en langue grecque, et directeur de l'imprimerie royale, mourut dans cette ville en 1565, a 53 ans, laissant cinq enfans, et plu sieurs écrits remplis de critique et de savoir. II, 123. TUSANUS, savant du seizième siècle. II, 122.

après, en odeur de sainteté. II, 191. URIE, Juif, mari de Bethsabee. David le fit tuer, pour jouir de sa femme. II, 68.

URRAQUE, fils d'Alphonse I, roi de Portugal, épousa la fille de Ferdinand II, qui régnoit à Léon, vers l'an 1157. I, 149. UXELLES (Nicolas Chalon Dublé, marquis d' ), destiné d'abord à l'état écclésiastique, le quitta ensuite pour prendre le parti des armes. Il soutint 56 jours de siége dans Mayence, et ne se rendit que par ordre du roi. Il fut nommé maréchal de France en 1703, membre du conseil de régence en 1718, et mourut en 1730, sans avoir été marié. I, 76.

VAGAN (Georges), d'Arezzo en Tos- VALBELLE (M. de), officier-général

cane. II, 438.

VAHISES, ambassadeur du roi des Parthes, auprès de Crassus, général romain. I, 254.

VAKED, Arabe fort pauvre, mais riche en amis. I, 96.

sous Louis-le-Grand. I, 313. VALENS ( Flavius), frère de l'empereur Valentinien I, qui venant d'être proclamé par les troupes romaines, en 364, l'associa presque aussitôt à l'empire, et lui donna l'Orient en

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partage. Valens se déclara pour l'hérésie d'Arius, persécuta les fidelles, fit la guerre aux Goths, perdit contre eux la fameuse bataille d'Andrinople, le 9 Août 378, y fut blessé, et ayant été porté ensuite dans une cabane de paysans, les vainqueurs y mirent le feu, et le brulèrent tout vif, à 50 ans. II, 144,311,348.III, 351. VALENTIN, soldat du régiment d'Hamilton, en 1695. III, 127. VALENTINIEN I (Flavius), fut proclamé empereur par les soldats romains, en 364, après la mort de Jovien. Il étoit fils de Gratien surnom. me le Cordier, parce que cinq soldats, malgré tous leurs efforts, ne purent lui arracher une corde qu'il tenoit entre les mains. Valentinien donna l'Orient à son frère Valens; et se réservant l'Occident, il fit trembler les anciens ennemis de l'état, et remporta de glorieuses victoires. Une maladie qu'il essuya en 367, lui fit songer à se donner un successeur, et il déclara Auguste Gratien son fils aîné. L'an 375, les Quades lui ayant envoyé des ambassadeurs mal vêtus, soit par misère, soit pour exciter la compassion Valentinien se crut insulté par une telle députation, et il leur parla avec tant d'emportement qu'il se rompit une veine, et mourut subitement, âgé de 55 ans. Il en avoit régné près de douze, I, 401. II, 71, 207.

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VALENTINIEN II (Flavius), second fils du précédent, fut associé à l'empire d'Occident par Gratien son frère, aussitôt après la mort de leur père, en 375. Ces deux princes ayant hérité de l'empire d'Orient trois ans après, par la mort de Valens leur oncle, et se trouvant trop foibles pour un si grand fardeau, jetèrent les yeux sur Theodose-le-Grand; et Gratien le nomma Auguste en 379, et lui donna POrient. Après la mort de son frère, l'an 383, Valentinien se vit exposé aux attaques du tyran Maxime, qui s'étoit emparé de la Grande Bretagne. L'usurpateur voulant étendre sa domination, entra en Italie. Alors Valentinien eut recours à Théodose, qui vainquit Maxime, en 388, et rétablit le légitime souverain sur le trône. Il n'y fut pas long-temps paisible. Arboguste se révolta en 392, et le fit étrangler à Vienne en Dauphiné, n'étant âgé que de 26 ans. I, 401. II, 144, 203, 275, 416.

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VALERE, fils du sophiste Léonce et

frère d'Athénaïs ou Eudocie, épouse de Théodose-le-Jeune. Cette princesse lui procura la dignité de maître des offices. III, 20.

VALERE-MAXIME, historien latin, vécut sous Auguste et sous Tibère. Il nous a laissé un Recueil d'actions et de paroles mémorables, des Romains et des autres peuplés. Il intéresse plus par le fond des choses que par la manière dont il les rend. La meilleure édition est celle de Leyde, 1670, in-8°. I, 164.

VALERIE, dame romaine. I, 122. VALERIEN (Publius-Licinius), fut proclamé empereur romain l'an 253. Dabord favorable aux chrétiens, il excita ensuite contre eux la huitième persécution qui commença en 257. Trois ans après, il fut fait prisonnier par Sapor, roi de Perse, qui le traita avec la dernière indignité, jusqu'à le faire servir de marche-pied lorsqu'il montoit à cheval. Il mourut en captivité, et la mort ne termina pas son ignominie. Sapor le fit écorcher, fit teindre sa peau en rouge, et la mit dans un temple, pour être un monument éternel de l'opprobre des Romains. III, 24, 280. VALERIUS-FLACCUS (Publius), sénateur romain, contemporain de Caton-l'Ancien avec lequel il fut censeur. II, 423. III, 295. VALERIUS-PUBLICOLA (Publius), fut un des fondateurs de la liberté romaine. Subrogé au consul TarquinCollatin il devint le collègue de Brutus, l'an 509 avant J. C. Il fut encore revêtu du consulat les deux années suivantes; et pour la dernière fois, l'an 504 avant J. C. I, 470. II, 440. VALINCOURT ( le docteur), contemporain de La Fontaine. II, 488. VALLIÈRE (Louise Françoise de la Beaume-le-Blanc, duchesse de la), victime d'un penchant aveugle, ne put voir Louis XIV sans l'aimer; et ce monarque la paya d'un tendre retour. Cette vie scandaleuse, malgré les charmes trompeurs qui en cachoient le crime, ne pouvoit dérober son horreur aux yeux d'une pécheresse élevée dans la vertu. Elle détestoit sa foiblesse; mais pour rompre les liens funestes qui l'enchaînoient, il falloit que le Ciel parlât. Il parla, et l'on vit un spectacle nouveau dans les cours la maîtresse d'un grand roi renoncer solennellement aux douces voluptés du siècle, pour

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