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d'une maladie par sa dévotion au Crucifix miraculeux de Saint-Martin.

26 juin 1649. Attestation de la guérison miraculeuse de Reyne Aulbertin, femme de Claude Desbois d'Au

tun, attaquée depuis trois ans de violentes douleurs par tout le corps, qui la réduisaient à se servir de crosses pour marcher.

13 juillet 1659. Acte par lequel il est constaté que Claudine Fourny, fille de Pierre Fourny, laboureur au village de Changy-les-Charolles, était atteinte d'une maladie aux genoux et aux jambes, en sorte qu'elle ne pouvait marcher, les parties affligées étant à demi desséchées, en sorte que ladite Fourny ayant eu recours au Crucifix miraculeux de SaintMartin, elle avait été guérie de ce mal.

21 mars 1680. Attestation de Garnier, chirurgien à StSernin-du-Bois, portant qu'il a été guéri d'un flux de sang, en se vouant au crucifix miraculeux de Saint-Martin.

CHARTE N° 165.

Acte certifiant la guérison de Gabriel-Jean-Gilbert de Carbonnières, fils de messire Philibert de Carbonnières, marquis de la CapelleBiron. (Par-devant Moreau, notaire à Autun, 5 juin 1677).

LE nommé Gabriel-Jean-Gilbert de Carbonnières, âgé de douze ans et demy, fils de haut et puissant seigneur, Philibert de Carbonnières, chevalier, marquis de la Capelle-Biron, seigneur de la Motte d'Antes en Agénois, de Salon, le Pin, le Fraisse et plusieurs autres lieux en la

province du Limousin, et de dame Lucresse de la Beaume de Foursat, ses père et mère, tomba malade le six may 1677 d'une fièvre assez violente qui dura trois jours, laquelle l'ayant quitté, il luy resta une si grande faiblesse aux jambes qu'il ne pouvait aucunement se soutenir dessus ny marcher qu'à l'ayde de deux personnes, ayant les genoux et le dessus des pieds extrêmement enflés. Après avoir usé tous les remèdes, le médecin, voyant le mal augmenter, jugea qu'il y avait paralysie, et que les eaux de Bourbon-Lancy pouvaient seules procurer quelque soulagement. Tel fut aussi l'avis du sieur Grangier, chirurgien, et ils assuraient que le moindre retard était très préjudiciable. Néanmoins les parents de l'enfant, avant de l'envoyer aux bains, le vouèrent au Crucifix de Saint-Martin. Il y commença une neuvaine le mercredi 26 may, se confessa et communia ce même jour. Le vendredy 28, continuant sa neuvaine, il se soutenait encore moins, ce jour-là le matin, lorsqu'on le mit à cheval pour le conduire à Saint-Martin. Il y entendait la messe lorsqu'au moment de l'élévation, il se sentit tout à coup guéri. Il assista à genoux au reste de l'office et revint en marchant sans difficulté à l'abbaye de SaintJean-le-Grand. De ce moment il se trouva plus ferme que jamais, courut et sauta plus vigoureusement que ses autres frères, et dès l'heure même retourna de son pied à Saint-Martin rendre grâce à Dieu devant le saint Crucifix, revint de même, et depuis a toujours marché sans aucune peine ny douleur, l'enflure qu'il avait aux genoux se trouvant passée dès ce jour là..

<< Certifié véritable, par Laguille et Grangier, médecin et chirurgien, par escript cy-après, lesquels ont traicté

ledit sieur de Carbonnières en ladite maladie, par l'abbesse de Saint-Jean-le-Grand, par l'aumonier de la dite abbaye, par Gabriel-François de Carbonnières, fils aîné du dit seigneur, marquis et frère du dit sieur GabrielJean-Gilbert de Carbonnières, C. du Four, Hugues Bérard, etc.

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SUPPLÉMENT

CHARTE N° 1.

Lettre de Raoul, archevêque de Lyon, reconnaissant qu'il n'est venu à Saint-Martin qu'à titre d'ami, sans avoir droit de visite dans l'abbaye (1286).

Nos Radulphus, permissione divina Prime Lugdunensis ecclesie archiepiscopus, gerentes administrationem episcopatus Eduensis, ipsius sede vacante, notum facimus universis quod nos in hac instanti die dominica post festum B. Luce evangeliste, intendimus ad monasterium S. Martini Eduensis descendere, necessaria pro nobis et nostris recipere et ibidem pernoctare, non tanquam metropolitanus, non tanquam gerentes administrationem predictam, sed tanquam hospes et amicus, ad

preces et requisitionem fratris P., abbatis monasterii supradicti, nec intendimus propter hoc privilegiis dicti monasterii prejudicium in aliquo generari, jure tamen ecclesie nostre Lugdunensis et ecclesie Eduensis in omnibus nobis et successoribus nostris salvo.

In cujus rei testimonium presentibus litteris sigillum nostrum duximus apponendum. Datum apud S. Symphorianum Eduensem, die veneris in festo B. Luce evangeliste.

Anno domini MCC octogesimo sexto.

CHARTE N° 2.

Décharge donnée par les religieux de Saint-Martin, aux chanoines de Beaune, d'un coffre qu'ils avaient confié à ces derniers pendant la guerre (1475).

Nous frère Loys de Montjournal, grant prieur, Hugues, soubprieur, Laurent de Villeneuve, Claude de Voille, secrétain, Josserand de Villeneuve, aulmonier, Anthoine Cadot, chambrier, Jean Saulnier, infirmier, Charles Prevost, chantre, Ferry de Luzy, Claude de Voille le jeune, Noël de Sermizelles et Jehan Burtaul, tous religieux du couvent et monastère de Saint-Martin-lez-Ostun, etc., nous faisons fort, quant à ce pour très révérende personne en Dieu mons" Jehan Rolin, par la grâce de Dieu cardinal évesque d'Ostun, abbé et perpétuel administrateur du dit monastère, notre abbé et prélat, etc., à savoir que nous, sachans et bien advisés, confessons avoir eus et receuz de messieurs les vénérables doyen et chapitre de l'église collégiale de Notre-Dame de Beaulne ung coffre

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