Prisant peu la tolérance: Messieurs La Harpe et Naigeon? Entre eux il s'élève un schisme : Ferré sur le catéchisme; Tous deux braillaient comme pies; La Harpe les nomme impies; A ces oracles suprêmes, Leur éloquence modeste Partout ces deux Prométhées V. SUR MADEMOISELLE RAUCOURT, JOUANT LE RÔLE DE PHÈDRE. O Phèdre! dans ton jeu que de vérité brille! VI. LA HARPE, dans un écrit sur la langue révolutionnaire, avait proscrit le verbe FANATISER, et avait posé, comme règle générale, qu'aucun adjectif en IQUE ne peut produire un verbe en ISER. Si par une muse électrique Et d'une ode anti-pindarique. VII. SUR L'ENTRÉE D'UN VIEIL ABBÉ A L'ACADÉMIE FRANÇAISE. Ce timballier philosophique, Admis parmi les vétérans, Dans le fauteuil académique Prend la palme des mécréans. Mais qu'on plaisante ou qu'on raisonne Sur ce choix tant que l'on voudra: Il est certain qu'il est mieux là VIII. SUR CARION DE NISAS, Qui venait de faire jouer sa tragédie de PIERRE LE GRAND, à l'époque où Bonaparte fut fait empereur. 1804. Prince Carion! s'il vous plaît: Quittez le cothurne tragique; Vous serez mieux dans le comique: Vous êtes un si bon valet! IX. SUR ROEDERER. Jean Roederer, ennuyeux journaliste, De son squelette a fait peindre les traits. Vingt connaisseurs, rassemblés tout exprès, Nul ne répond; chacun regarde et bâille; X. RÉPONSE AU MÊME. Jean Roederer, et vous, Martin Ferlus, XI. SUR LA RÉÉLECTION DU CARDINAL MAURY A L'ACADÉMIE FRANÇAISE, EN 1807. Dubois aux enfers a bien ri, Quand il a vu l'académie, Puisant dans son histoire une loi d'infamie, Donner du monseigneur au cardinal Maury. O parbleu! s'écria le cuistre: J'étais, j'en conviens aujourd'hui, Vil, insolent et vénal comme lui; XII. ÉPITAPHE D'ATALA. Ci-gît la pudique Atala, FIN DU TOME III DES OEUVRES ANCIENNES. |