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tation comme Orateurs, Poëtes, Historiens et Gram. mairiens, avec les meilleures éditions de ceux de leurs ouvrages qui sont parvenus jusqu'à nous. Parmi les modernes, les langues Française et Anglaise ont seules fixé notre attention; nous en donnons l'analyse d'après les auteurs de ces deux nations: en parlant de la Musique, il ne nous étoit pas possible de remonter plus haut; nous avons, d'une manière précise, donné une idée de la musique des anciens et des trois principaux systêmes; en traitant de la Poësie nous nous sommes bornés à l'histoire de la poësie Française; tout autre plan eut été d'une étendue trop vaste; cependant dans un temps où quelques langues étrangères sont si répandues nous avons cru devoir, d'après l'opinion de ceux qui les ont jugés sans partialité, faire connaître quelques uns de ceux qui ont, comme Poëtes, acquis, depuis la renaissance des Lettres, plus de réputation en Angleterre, en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Portugal, et c'est ce que nous avons annoncé : La Peinture, la Sculpture, l'Architecture, les Théatres, chez les anciens, &c. sont, nous osons l'esperer traités

d'une manière satisfaisante; nous comptons cepend

ant sur l'indulgence de quelques artistes, et nous n'oublions pas nos autorités. Les matières qui viennent ensuite sont calculées d'après les différens dégrés d'esprit et d'éducation qui se rencontrent dans les différentes classes de la société; enfin nous avons terminé cet ouvrage par quelques anecdotes au choix desquelles nous avons fait une attention particulière et que l'on ne rencontre pas dans toutes les collections; nous ne nous sommes arrêtés qu'à celles qui pussent joindre à l'agrément une finesse d'idées et une délicatesse frappantes.

On nous observera peut-être que quelques matières étoient susceptibles d'une plus grande étendue et que la lecture laisse encore des choses à désirer: en admettant la vérité de l'observation, nous répondrons qu'il étoit absolument necessaire de réduire des matières sur lesquelles on a écrit des volumes entiers, et nous ne sommes, attachés à présenter que ce qu'il étoit indispensable de savoir; et si nous avons été assez heureux pour réussir à instruire les uns sur des

choses que le plan d'éducation ou des circonstances particulières ont obligé d'ignorer: de rapeller aux autres celles qui dans le cours des tems s'effacent souvent de la mémoire la plus fidèle et enfin d'être utiles a toutes les classes que nous avons eu en vue, nous avons rempli la tâche que nous nous étions imposée; et nous nous trouvons bien dédommagés de la peine qu'exigent de pareilles recherches; comme l'attention la plus scrupuleuse est souvent exposée a des fautes involontaires, nous nous soumettrons toujours au jugement d'un public éclairé et aux observations d'une critique solide et judicicuse.

MELANGES

HISTORIQUES ET LITTERAIRES.

ACADEMIES *.

ORIGINE DES ACADEMIES.

LES nations polies ont toujours été distinguées des peuples barbares par la culture des Lettres. Mais si dans tous les tems la politesse a du son accroissement à la perfection des arts, les arts ne sont arrivés à leur perfection que par la noble émulation des grands hommes qui ont travaillé à l'envi, à les rendre utiles à la société.

* Ce mot vient d'Academus, riche citoyen d'Athènes. Platon rougissant, dit on, de son embompoint, choisit exprès, aux environs de cette ville, le jardin d'Academus pour y établir son 'cole de philosophie à laquelle il présida pendant quarante ans ; de là, le mot Latin, Academia, Académie.

B

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