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Date (dépense) des avant dis trésoriers :

1. Pour le brief dou salaire (état des salaires payés aux employés de la ville) 2. Por lerente hiritable avec les c liv. por le maistre dou temple (rentes perpétuelles dues par la ville, y compris celle de 100 livres reconnue en faveur du maître du Temple par l'acte du 5 avril 1289).

3. Pour le rente hors le hanghewart

porte et ailleurs sor les fossés. 4. Pour le brief dou pardekin (état des frais de voyages faits dans l'intérêt de la ville (1)

5. Por les couts faits (dépenses faites) par eschevin sor le halle et ailleurs dedens le ville

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6. Pour les couts des présens (dons de courtoisie faits au nom de la ville).

7. Pour les couts fais en dons à

diverses personnes.

8. Pour les couts dou brief dou com-
mun ouvrage (dépenses d'ouvrages
de charpente et maçonnerie, répa-
ration ou reconstruction des bâti-
ments appartenant à la ville)
9. Pour les couts des scerewetters (2)

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Somme delle date
Demeure que li tresorier doivent

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(1) Au compte de Bruges de 1285: Extradatum pro equitatione. (Hist. de Flandre, II, 261.)

(2) gens du guet, troupes de garde

Le brief dou salaire, formant le premier article des dépenses ci-dessus reprises, a été conservé. Il commence le 14 novembre 1304 (le samedi'après le jour de saint Martin en hiver) et s'étend jusqu'au 28 octobre 1305. On peut le considérer comme un relevé de tous les emplois salariés par la ville.

Nous y rencontrons tout d'abord une somme de 40 livres payée à Wautier Liebart, dont les fonctions ne sont pas indiquées et qui ne figure pas au compte de l'exercice précédent; puis 200 livres à l'écolâtre de Cassel (Denis Nappin d'Ypres, écolâtre de l'église de Saint-Pierre, à Cassel, et clerc du comte (1), le même auquel les émeutiers du mois de novembre 1303, avaient prétendu interdire la rentrée dans la ville), porté pour une somme égale au compte de 1303 à 1504. Nous ignorons également les fonctions municipales à raison desquelles ce salaire lui était alloué.

Viennent ensuite quatre clercs des échevins ou de la ville, rétribués inégalement à raison de 40, 25 et 16 livres, outre une légère indemnité de 20 ou 30 sous pour parchemins. Le premier de ces clercs, Chrétien Hanewas, était en outre notaire de la cour ecclésiastique de Térouane (2); il se rencontre plus tard au nombre des procureurs de la ville d'Ypres dans les actes des 5 juin 1507 et 1er septembre 1316, concernant la paix avec le roi de France (3).

Les deux maîtres des ouvrages de la ville, maître Pierre le machon et maître Jehan de Flamertinghes,

destinées à empêcher les surprises de la part de l'ennemi. Leurs chefs portaient le titre de constables.

(1) Inv. anal. des chartes de Rupelm., no 981.

(2) Acte de 1295, dans de Saint-Genois, Mon. anc., p. 837. (3) Inv. anal. des chartes de Rupelm., nos 1165 et 1405.

charpentier, reçoivent chacun 20 livres de salaire, outre des robes ou draps d'été et d'hiver et des fourrures pour l'une et pour l'autre saison, le tout s'élevant pour les deux à 39 liv. 9 sous 6 deniers.

Quatre sergents de la ville sont rétribués chacun à raison de 32 livres par an.

Six garçons de la ville reçoivent chacun 5 livres pour leurs draps ou livrées; l'un d'eux a de plus un traitement de 17 livres, quatre autres de 11 livres, le dernier n'en reçoit aucun.

Quatre pipemaistres, chargés de la surveillance des conduits d'eau potable (1), touchent ensemble 32 li

vres.

Anselme le guetteur de la ville, Anseel le waite, reçoit 30 livres; les inspecteurs (wardeurs, en latin du temps circuitores, en flamand bereckers) du marché aux poissons, ensemble 2 livres; le sonneur remplaçant le trompette de la ville, 16 livres; le même pour sonner la cloche des tisserands (2), 40 sous par mois de quatre semaines, ou 26 livres par an; maître Jehan

Yperman reçoit pour son salaire de l'hôpital de Belle, 4 livres (3); Catherine Yperman, 6 livres pour son salaire de l'hôpital sur le marché; une autre femme, 50 sous pour son salaire, peut-être comme concierge, de la Vieille Halle; divers individus sont chargés du de la propreté on paye 5 livres pour l'enlèvement des immondices entre les portes, 4 livres au

soin

(1) Nous verrons au paragraphe suivant qu'on les appelait aussi comites dulcis aquæ, en flamand zoelwatergraven.

(2) Nous voyons par le compte de 1297-1298 qu'il y avait aussi des cloches de noces et du marché aux grains.

insérée dans le Bulletin de la société de médecine de Gand, volume (3) Au sujet de ce chirurgien nous renvoyons à la discussion

de 1855.

nouveau marché, 8 livres 16 sous (16 sous par mois de quatre semaines à partir de la Noël) devant la Halle, 8 livres pour les alentours des fossés de la ville et pour la rue de Boesinghe jusqu'au marché, et 20 sous au comte des ribauds pour son baing (?).

Les deux scelleurs des étoffes (ikers) à la Halle, touchent ensemble 20 sous; un autre individu a pour salaire, sans autre indication, 12 livres 3 sous; l'un des garçons de la ville est chargé de sonner la cloche de la garde des portes, à partir de l'Épiphanie, et reçoit de ce chef 3 sous par semaine; deux autres employés ont ensemble 21 sous par semaine pour le service qu'ils font sur le beffroi ; on paye en outre 1 livre par semaine à huit hommes du guet munis de cornets, qui font le service de nuit durant six semaines. Enfin, pendant ces mêmes six semaines nous trouvons encore deux surveillants des ordures devant la Halle et aux alentours, payés chacun à raison de 2 sous par semaine.

§ VIII. DÉTAILS DE STATISTIQUE JUDICIAIRE DE LA VILLE D'YPRES EN 1280.

Une partie considérable d'un rôle de condamnations pécuniaires prononcées par les échevins d'Ypres, durant un terme d'environ dix mois nous a été conservée (1). Le commencement de cette liste, où se trouvait probablement l'indication de l'année à laquelle elle se rapportait, est malheureusement enlevé (2), et nous sommes ainsi réduit à fixer conjecturalement sa

(1) Nous devons à l'obligeance de M. l'abbé Ch. Carton la communication de ce document intéressant, demeuré inconnu à M. Warnkoenig.

(2) La pièce comprend encore dix feuilles de parchemin d'une

date, d'après diverses énonciations de la pièce même, à l'année 1280.

La mention d'une condamnation prononcée en faveur du seigneur Baudouin, châtelain d'Ypres (iij. lib. dno baldeuino castellano Ypren.), fixe tout d'abord la date du document entre l'année 1277, où la châtellenie appartenait encore à Hugues d'Aubigni, prédécesseur de Baudouin, et le 7 décembre 1516, date de la mort de ce dernier. L'indication d'un mercredi 21 février (feria iiija in vigilia beati Petri ad cathedram) limite le champ des probabilités aux années 1280, 1285, 1291, 1302, 1508 et 1313, les seules où cette date puisse se vérifier durant cette période. Mais l'année 1285 ne peut être celle du rôle, puisque en cette année le dimanche de la Quadragésime ou Invocavit correspondait au 11 février, tandis que dans le rôle, ce dimanche vient après la Saint-Mathias, 24 février. Nous pensons aussi devoir écarter les années 1508 et 1313, le jeudi après la Saint-Mathias indiqué dans le rôle étant pour ces deux années, le lendemain du jour des Cendres, notation fort usuelle, et que l'on n'eût pas manqué de préférer

si l'on

en avait eu le choix. L'année 1502 nous semble à son tour inadmissible, n'étant guère probable qu'au milieu des embarras de la guerre contre le roi de France, les échevins aient pu vaquer à l'administration de la justice répressive avec la régularité que le rôle nous retrace.

Une autre considération qui nous porte à n'admettre aucune des années 1302, 1308 ou 1313, pour

largeur de 135 millimètres et d'une longueur totale de 5 mètres et demi; on aperçoit à la première feuille les traces de la couture d'une feuille arrachée; la dernière est complétement intacle.

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