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on le baniroit dypres et de le chastellerie tant et si longuement quil seroit venus avant pour amender che qui aroit mespris vers le franchise de le ville pour metre main en bourgois. Et se homme de forains bat ou ledenge bourgeois dypres dedens le ville ou dehors et il i ait autre bourgois Et li bourgois quon bat encuert sur terre de bourgoisie. tout li bourgois qui i sont et le voent li doivent aidier encontre le deforain et sans meffait. Et se il i avoit bourgois qui le veist ledengier et ne li aidast dont Eschevins oissent la verite il seroit a soisante sous de fourfait au seigneur et seroit ales encontre son serment. Et che li doit on dire en le halle par devant Eschevins. Et se bourgois est en aiuwe de homme de forain en mellee encontre bourgoit ou encontre fame de bourgois ou encontre enfant de bourgois il est a soisante sols de fourfait encontre le seigneur et si a sa bourgoisie perdue et si est pariures ne jamais ne puet estre bourgois et si lescharse on de tout son vaillant et le claime on a le berteske qui nest jamais bourgois ne ne puet jamais estre bourgois pour che quil a ale encontre son serment de che quil a greve le bourgois encontre le homme de forain. Et nous le don desus dit prometons loiaument a no pooir a faire greer et otroier de mot a mot en la fourme desus dite a no chier seigneur et pere ou a ses hoirs Contes de flandres se de li fust defailli anchois quil retournast en flandres. Ausi tost comme il seroit poissans de la Conte de flandres desus dite. Et pour ce que ce soit ferme chose et estable et que chis dons leur soit tenus perpetuenment nous leur avons donne ces lettres sellees de no grant seel. faites a lille lan de grace mil trois cens et deus el mois de novembre.

LXIII

Philippe de Thiette reconnaît que les débats entre le comte de Flandre et l'une de ses bonnes villes, ou des bonnes villes entre elles, sont de la compétence des autres bonnes villes (1).

12 avril 1304.

Philippe fius au conte de flandres, coens de Thiette et de laureth. tenans le gouvernement de flandres. faisons savoir a tous. Comme ensi fust, que nous eussiens trait en cause et en loy, une lettre que nous aviens donnee desous no scel, a le ville dypre, lequele lettre nous tresimes en cause et en loy pardevant les autres quatre Eschevinages de flandres. Cest a savoir, de Gand, de bruges, de lylle, et de doway, en proposant que elle estoit de nule valeur, comme pardevant cheaus, que nous entendiens, entendons et creons qui Juge en devoient yestre par droit, selonc le anchiene coustume. Dont pluseurs jugement en furent rendu a bruges et a Gand. liquele lettre fu prononchie en le ville dypre de nule valour et condempnee par les Eschevinages dessus dis. Et reconnissons lont (2) chou que nous avons entendu, entendons et creons selonc lor anchiene coustume, ke se aucuns debas sourdoit dou seigneur de flandres contre le corps daucunes

(1) Archives d'Ypres, 2e bureau voûté, layette 1, no 11 A; original scellé.

Un pareil original scellé du grand scel de Philippe pendant à lacs de soie cramoisie se trouve aux archives de la Chambre des comptes à Lille. L'acte est copié au Rudenbouck des Archives de Bruges, fol. xvi, et a été imprimné par Lambin, Geschiedk. onderz., p. 56-57, d'après une autre copie du Registre des priviléges d'Ypres, fol. 11 recto.

(2) Lone chou, selon ce.

des chiunc boines villes de flandres. Cest a savoir de Gand, de bruges, de ypre, de lylle, et de doway, u contens, u debas meust dou corps de lune des chiunc boines villes a lautre, u apiaus de Jugement fust fais contre aucun des dis Eschevinages, ke les autres quatre boines villes ont, et doivent avoir de droit, le connissanche de celi cause, et le jugement, et en doit li plaidies iestre demeneis et traities, en lune des chiunc boines villes devant dites, a le semonse de nous, u de no liu tenant. Et toutes les choses dessus dites, Reconnissons nous, si ke devant est dit, en tant, que a nous appartient, u en puet appartenir. Par le tiesmoign de ces presentes lettres, scelles de no seel. Donnees a ypre. En lan de grace mil trois cens et quatre. le prochain diemenche apres le Quasimodo.

LXIV*

Pouvoir donné par la ville d'Ypres aux négociateurs flamands (1).

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Nous Jehans sires de Kuuc Gherars sires de Sottenghem, jehans de Gaure sires descornay et Gherars li mors chevalier faisons savoir a tous que li procureur des villes chi dessous cotenues a savoir est jehan de coyenghem jehan de Arsele eschevins jehan de lemberghe et jaqueme le chevalier conseilleurs de la ville de Gant, Jaqueme vastraed lambert de Laon eschevins wautier dardoye Willame de hosters et nicole le

(1) Archives d'Ypres, 2e bureau voûté, layette 5, no 9.

goort conseilleurs de le vile de Bruges, maistre Denys escolastre de Cassel franchois Belle avoet Willame le Waghenare Willame de haringhes eschevin et Jaqme de houtkerke consaul de le ville d'Ypres, de no ordenance et convant ont baillet et doneit chertaines lettre contenans fourme et teneur qui sen sieut :

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A tous ceus qui verront ces presentes lestres li consaus les eschevins et toute la comunauste de la ville d'Ypre Salut. Sachent tout que nous a nobles homes monseigneur, Jehan seigneur cuhc de monseigneur Guerart seign1 de Sottenghem, monseigneur Jehan seign' de Scornay et a monseigTM Guerart le mor chevalier establiz de par nous pour nous et au non de nous et de notre ville ou traitie que nous avons avesques nos granz seign's haus homes et nobles monsegn1 loys fius du roy de france conte d'evreux mons. le duc de Bourgoigne Ame conte de Savoye et Jehan conte de Dreux establiz pour notre segnr le Roy donnons au nom de notre dite ville plain povoyr et auctorite que il puissent la trieve prise entraux en non du Roy notre seigneur et en non de nous une fois ou plusieurs esloingnier selonc ce que il verront que mestier sera pour le bien et pour le pourfit de la besoingne Laquelle trieve se il avient que elle soit par les devant diz quatre chevaliers establiz de par nous ou par les trois diceux une fois ou plusieurs esloingniee nous promectons par nos semens a avoir ferme et estable et garder et tenir loiavment sans venir a lencontre. Ou temoing de la quelle chose nous avons fait mectre en ces lettres le seau du quel nous usons en notre dite ville. Donne la veille de la feste sainte Katherine lan de grace mil trois cenz et quatre. Et en tesmoignage de che nous avons donne ches presentes saelees de nos saeaus qui furent faites et donnees lan de grace mil trois chens et quatre le morgdi devant le jour dou noel.

(Ce Vidimus est muni des sceaux en cire verte à double queue de parchemin, des sires De Kuuc, de Sottenghem, d'Escornay et du chevalier Gerard De Moor.)

LXV*

Philippe de Thiette et Jean de Namur promettent de garder les bons usages et coutumes des bonnes villes, et de leur procurer pareille promesse de leur frère, Robert de Béthune, comte de Flandre (1).

A Pontoise, 8 mai 1305.

Nous philippes de Flandres Cuens de thiette et de laureth tenant ladministration de le Conteit de flandres faisons savoir a tous ke nous entendons, ke de tant de tans qui peust souvenir toutes les besoignes ke li Conte de flandres qui par le tans ont estei, touchant communaument lestat dou pays, li dit Conte les ont traitiet et ordenei par les boines villes de le conteit. Et chouke par le seigneur et les dites boines villes a estei ordenei, generaument il convint ke che fuist tenu et wardei par toute le conteit et les boins usages et costumes des dites villes nous avons jure et promis a warder. Encore promettons as dites boines villes ke se ens ou traitiet de le pais entre tres excellent prince philippe par le grasce de dieu Roy de france dune part no tres chier seigneur et aisne frere mon seigneur Robiert, conte de flandres, Nous et le pays de flandres dautre part aucune nouvielitei avenist encontre les dis usages et costumes Nous volons et greons ke che ne fache preiudice nul as dites villes. Et se aucune chose enfuist faite si en apres encontre les dis usages et costumes nous ne volons mie ke nuls le puist traire a usage ne a costume, ne mettre avant en acroissement de son droit. Et leur avons enconvent et promettons ke nous currons et pro

(1) Archives d'Ypres, 2e bureau voûté, layette 1, no 12; original, deux sceaux en cire verte à doubles queues de parchemin.

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