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tifs sur deux ou quatre colonnes, sous lesquels on porte le SaintSacrement. (Bocquillot, Liturg. sacr., pag. 106 et 107.)

DALAIA (hébr., le pauvre, ou l'épuisement du Seigneur; autrement, la branche de la vigne), fils d'Élionaï, de la famille de David. (1. Par., 3, 24.)

DALAIAS, un des conseillers du roi Joakim qui s'opposa inutilement à ce prince lorsqu'il brula le livre du prophète Jérémie, que Baruch avait écrit sous la diction de ce prophète. (Jérémie, 36, 25.)

DALAIAU, de la race des prêtres. Il était de la vingt-troisième des bandes qui devaient servir dans le Temple. (ì. Par., 24, 18.)

DALDA, ville épiscopale de Lydie, au diocèse d'Asie, sous la métropole de Sardes. Suidas l'appelle Daldis, et remarque que ce fut le lieu de la naissance d'Artémidore. Les habitans la nomment Messen, et c'est sans doute celle qu'Hiérocle dit être Mossine, qu'il ne faut pas confondre avec Mottène, autre ville de Lydie. Voici ses évêques :

1. Paul, vint au concile d'Éphèse, et s'unit à ceux qui s'opposaient à son ouverture, jusqu'à ce que les Orientaux fussent arrivés. Il souscrivit cependant à ses décrets; vingt-sept ans après il souscrivit aussi à la lettre des évêques de sa province à l'empereur Léon.

2. Théodore, au sixième concile général.

3. Jean, au septième concile général.

4. Epaphane, à celui où Photius fut rétabli. (Oriens christ., tom 1, pag. 892.)

DALETH, quatrième lettre des Hébreux, d'où est venu le delta des Grecs.

DALFIN, ou DAUFIN (saint), c'est le même que saint Chaumond, ou Annemond. (Voyez ANNEMOND.)

DALIER (Odet)), jésuite, prédicateur du dix-septième siècle, a laissé deux volumes in-8° de Sermons, imprimés à Lyon en 1681.

DALILA (héb. pauvre, menue, ou chevelure), courtisane qui demeurait dans la vallée de Sorec, de la tribu de Dan, près le pays des Philistins. Samson l'aima et même l'épousa, selon quelques uns. Les princes des Philistins l'ayant su, vinrent trouver cette femme, et lui promirent chacun onze cents pièces d'argent si elle pouvait découvrir d'où venait à Samson sa force extraordinaire, et le leur faire savoir. Dalila, après trois tentatives inutiles, ayant enfin appris que la force de Samson consistait dans ses cheveux, le fit raser pendant qu'il dormait sur son sein, et le livra aux Philistins qui le chargèrent de chaînes, et le menèrent à Gaza où il demeura en prison jusqu'à sa mort. (Judic., 16, 4.)

DALISANDUM, siége épiscopal de la province d'Isaurie, au diocèse d'Antioche, sous la métropole de Séleucie. Ptolémée met cette espèce de ville dans la Cataonie, contrée de Cappadoce proche de la Cilicie, appelée As

pera, dont une partie a été attribuée à l'Isaurie. Il faut donc que ce siége ait passé du Pont au patriarchat d'Antioche, depuis que Séleucie est devenue métropole des villes de lanouvelle Isaurie. Basile de Séleucie (au liv. 2 de la Vie et des Miracles de sainte Thècle, chap. 10) nous apprend que Dalisande est plutôt un fantome de ville, qu'une ville, et qu'elle doit être mise au nombre des villes obscures et de peu de conséquence, comme celle dont parle saint Basile dans sa lettre à Amphiloque, dans lesquelles cependant il rétablit des évêques. Ceux de Dalycante sont: I. Marin, assista au premier concile général de Constantinople,

2. Étienne, représenté par Basile de Séleucie au concile de Chalcédoine, il souscrivit à la lettre des évêques de sa province à l'empereur Léon.

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3. Constantin 1er au sixième concile général.

5. Constantin 11, au septième concile général.

l'empereur Théodose-le-Grand, vers l'an 380. Il fut marié sous l'empereur Valens, sans que le dangereux lien du mariage, ni le soin des enfans que le Seigneur lui donna, fissent un obstacle aux devoirs de sa piété. L'an 383, il embrassa la vie solitaire et se mit avec son fils saint Fauste sous la discipline de saint Isaac, à Constantinople. Ce saint abbé ayant reconnu la solidité de sa vertu, par une longue expérience, le nomma, en mourant, son successeur dans le gouvernement de son monastère. Il était si amateur du jeûne et de la solitude, que l'on prétend qu'il passa une fois quarante jours sans manger, et qu'il fut quarante-huit ans sans sortir de son cloître, pas même durant les tremblemens arrivés à Constantinople, quelque instance que lui fit l'Empereur d'assister aux processions qui se firent à cet occasion. Cette grande retraite n'empêcha pas qu'il ne donnât ses

4. Côme, aux canons in soins à d'autres monastères que Trullo, le sien, et qu'il n'en bâtit un de son nom qui tint le premier rang entre tous ceux de Constantinople, supposé que le patrice Dalmace qui en fut le fondateur, n'ait été autre que lui. Mais rien ne fut plus glorieux au saint abbé, que les services qu'il rendit à toute l'Église au sujet de l'hérésiarque Nestorius. Ayant su comment saint Cyrille d'Alexandrie qui avait présidé au concile d'Éphèse, et les évêques catholiques qui y avaient assisté, étaient maltraités par les partisans de Nestorius, il alla

6. Constantin III, siégeait en 1156, et assista au concile de Constantinople, où Soterich Panteugène fut condamné pour son erreur sur le sacrifice de JésusChrist, qu'il disait n'avoir point été offert au Fils comme Dieu. (Oriens christ., t. 2, p. 1025.) DALMACE, ou DALMAT (S.), d'une famille distinguée dans l'Empire d'Orient, fut d'abord officier dans la seconde compagnie des gardes du Palais, sous

en procession au palais de l'empereur Théodose, avec un grand nombre de moines et une multitude de séculiers qui portaient des cierges et chantaient des psaumes, parla à l'Empereur, lui ouvrit les yeux, et lui fit promettre qu'il écouterait les députés du concile, et qu'il remédierait aux désordres que ses commissaires, joints aux Nestoriens, avaient causés sous son autorité. Saint Dalmace écrivit aussitôt au concile qui lui répondit en corps d'une manière très-glorieuse à sa mémoire, et lui donna une procuration pour agir en son nom à Constantinople, dans tout ce qui pourrait regarder la foi et les intérêts de l'Église catholique. On croit que le saint abbé ne vécut pas longtemps après cette commission qui lui mérita le titre d'avocat d'Éphèse. Il fut aussi qualifié d'archimandrite, c'est-à-dire, supérieur de monastères, soit parce qu'il en gouvernait plusieurs, soit parce qu'il était le plus ancien des abbés de Constantinople. Cette qualité devint un titre de prééminence que l'on fit passer de sa personne à celle de ses successeurs. L'Église grechonore saint Dalmace, saint Fauste son fils, et saint Isaac son maître, le 3 août. (Voyez les Actes du concile d'Ephèse; la seconde partie de la Préface du père Garnier, sur Marius Mercator. L'Histoire des Moines d'Orient, de M. Bulteau. M. Baillet, tom. 2, 3 août.)

que

DALMACE MONER, bienheureux de l'Ordre de Saint-Do

minique, naquit l'an 1291, dans un petit bourg appelé SainteColombe de Fernez, près de Gironne en Catalogne, où il reçut l'habit des dominicains à l'âge de vingt-trois ans. On l'obligea d'enseigner pendant plusieurs années; mais les exercices littéraires ne pouvant ralentir le désir qu'il avait de mener une vie inconnue, on le chargea de l'éducation des novices. Ce fut dans cet emploi que le bienheureux Dalmace, rendu, pour ainsi dire, à lui-même, se fit une loi de ne quitter la solitude qui faisait toutes ses délices, que par une nécessité indispensable, sans que l'évêque de Girone et quelques seigneurs de la cour, les infants mêmes qui essayèrent souvent de le tirer de sa retraite, pussent vaincre sa délicatesse sur ce point. Cet amour de la vie cachée le pressant de plus en plus, il obtint la permission de se retirer dans la fameuse grotte, appelée en Provence la SainteBaume, où, pendant trois années, il mena une vie plus angé lique qu'humaine, occupé le jour et la nuit à méditer la loi du Seigneur, à chanter ses louanges, et à pratiquer les plus rudes mortifications. Rappelé à Gironne par ses supérieurs, il se creusa une espèce de grotte dans un roc de son monastère où il passa les quatre dernières années de sa vie, n'en sortant que pour assister avec ses frères aux actes de communauté. Il y finit sa sainte carrière le 24 septembre 1341, dans la cinquantième année de son âge. On fit la trans

lation de ses reliques le 22 septembre 1613. Le pape Innocent xi a approuvé son culte par un décret du 13 août 1721; et Benoît xm, par un autre du 10 juin 1726, a permis à tout l'Ordre de Saint-Dominique, ainsi qu'à tout le clergé séculier et régulier du diocèse de Gironne, d'en faire tous les ans l'office. Sa fête est fixée au 24 septembre. (Bzovius, ad an. 1341, in-18. Le père Touron, dans ses Hommes illustres de l'Ordre de Saint-Dominique, t. 2,p. 211.) DALMANUTHA (hébr., seau; autrement, épuisement, maigreur, branche). Saint Marc, ch. 8, dit que Jésus-Christ, s'étant embarqué sur la mer de Tibériade avec ses disciples, vint à Dalmanutha. Saint Matthieu, chap. 15, rapportant le même événement, dit que le Sauveur alla à Magedan, et plusieurs manuscrits de saint Marc disent de même. Le grec de saint Matthieu porte Magdala. Le syriaque, l'arabe et plusieurs anciens exemplaires grecs portent Magdan. Cellarius et Ligtfoot suivent la leçon qui porte Magdala, qu'ils placent au voisinage de Gadan et de Tibériade, à l'orient du lac de Génézareth, et disent que c'est au voisinage de cette ville de Magdala, qu'était celle de Dalmanutha.

DALMAS (le père Joseph-Antoine'), jésuite, a donné: Méditations sur la Passion de NotreSeigneur Jésus-Christ, à Toulouse, chez Birosse, 1747, deux vol. in-12. Cet ouvrage a été imprimé à Paris, chez Hippo

1

lyte-Louis Guérin, rue SaintJacques, à Saint-Thomas d'Aquin.

DALMATIE, province de l'Empire d'Occident, sujette d'abord au préfet d'Italie, ensuite aux Hérules, puis aux rois goths, et enfin à Charlemagne qui se rendit maître du royaume d'Italie en 806. Peu de temps après, les Empereurs grecs la soumirent, et elle ne recouvra sa liberté que sous l'empire de Michel-le-Bègue, en 832; mais la grainte des Slavons les porta à la fin à se donner aux Vénitiens qui l'ont possédée les derniers.

On prétend que l'Évangile y fut annoncé du temps des apôtres, et on se fonde sur ce qui est dit dans la seconde épître à Timothée (ch. 4, v. 20), que Tite, disciple de saint Paul, alla en Dalmatie. (Voyez SALONE, métropole de cette province.)

L'an 1199, Jean, chapelain du pape Innocent ш, et Simon, son sous-diacre, tous deux légats du Saint-Siége, tinrent un concile en Dalmatie, dans le quel ils firent douze canons.

Le premier ordonne qu'on dépose pour toujours les évêques qui prennent de l'argent pour l'ordination, et qu'on mette au rang des laïcs ceux qui ont été ordonnés.

Le second approuve l'ancienne division des biens ecclésiastiques en quatre parties.

Le quatrième porte qu'on gardera le secret de la confession, sous peine de perdre son office et son bénéfice.

Le huitième condamne les

lafcs qui donnent des bénéfices, et ceux qui les reçoivent de leurs mains.

Le dixième excommunie les maris qui quittent leurs femmes sans attendre le jugement de l'Église.

Le onzième défend d'ordonner les bâtards.

Le douzième défend d'ordonner aucun prêtre qu'il n'ait atteint l'âge de trente ans. (Labbe, tom. 11, pag. 1. )

DALMATIQUE, dalmatica, ornement d'église propre aux diacres et aux sous-diacres qui assis tent le prêtre à la messe, ou dans les autres cérémonies. La dalmatique est ainsi nommée des peuples de Dalmatie, qui s'en servaient communément, selon saint Isidore, (lib. 19, Origin., cap. 22. ) Le père Thomassin et M. Fleury disent aussi que la dalmatique était un habit profane et ordinaire aux laïcs. Les empereurs et les rois étaient revêtus de dalmatiques à leurs sacres et en d'autres cérémonies. Alcuin dit que le pape saint Sylvestre mit le premier la dalmatique en usage pour les diacres de l'Église romaine seulement, et il paraît qu'à la fin du sixième siècle les évêques mêmes n'avaient point encore droit de la porter, puisque saint Arige, évêque de Gap, demanda cette grace à Saint-Grégoire-le-Grand qui la lui accorda à lui et à son archi-diacre. (Liv. 7, épist. 112. Arigio, épist. de Gall.) Depuis ce temps, d'autres évêques prirent la dalmatique et la com

muniquèrent à leurs diacres, et enfin aux sous-diacres. ( Valafride Strabon, au 24o chap. de son Traité des Offices divins, dit que de son temps, c'est-àdire vers le milieu du neuvième siècle, tous les évêques et quelques prêtres se croyaient en droit de porter la dalmatique sous la chasuble. Anciennement les dalmatiques étaient faites en forme de croix. Elles avaient du côté droit des manches larges, et du côté gauche de grandes franges. La dalmatique marque au diacre la protection divine, la joie du Saint-Esprit et la justice. ( De Vert, Cérémonie de l'Église, tome 2, page 350. Bocquillot, Liturg. sacr., pag. 146.) En Orient, les dalmatiques descendent presque jusqu'aux talons, et elles ont les côtés cousus presque jusqu'au bas, aussi bien que les manches closes. (Moléon, Voyage liturg., pag. 450.)

DALON, ou DALONE, lieu du Limousin où il y avait une abbaye de l'Ordre de Câteaux. On y tint un concile l'an 1114, dont parle le père Mabillon dans le cinquième tome de ses Annales bénédictines, pag. 595.

DALON, Dalonum, abbaye de l'Ordre de Cîteaux, était située au diocèse de Limoges, près de la rivière de Dalon qui se jette dans celle de Lauvezère, à une lieue de Saint-Robert, à cinq de Brive, à six de Périgueux, et à douze de Limoges. Elle fut fondée en 1114 par Géraud de Sala, père de plusieurs autres monastères, et auquel Géraud et Gol

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