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......

Héliodore ...... Il leur apparut un cheval monté par un cayalier vêtu d'habits magnifiques, et dont le regard était terrible. Le cheval fondit d'abord sur Héliodore, etc.....'

.....

Il apparut encore deux jeunes gens, rayonnants d'une éclatante beauté. Ils s'approchèrent d'Héliodore et le battirent de verges, etc.

...... Et cependant il ne s'agissait pas d'argent destiné aux sacrifices; mais seulement, etc....

Nous vous demandons, nous vous prions même de nous montrer et de nous déclarer ce que vous croyez qu'il y aurait à faire maintenant de notre part pour amener les esprits à une conciliation...... Etant sur les lieux, peut-être se présentera-t-il à vous quelque chose qui ne soit pas contraire, etc.

N. XII. ( Page 264. )

Lettre de l'empereur, au sujet des princes de l'Empire, possessionnés en Alsace.

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On ne peut plus douter de ma façon de penser sur a les affaires de France. Ma dernière déclaration « et les ordres que j'ai fait donner par mon gouvernement à Bruxelles, à l'agent des émigrés français, prouvent que je regarde mon beau-frère comme « libre, et que mon intention n'est pas de me mêler « des affaires de son royaume, aussi longtemps que les Français lui laisseront tout ce qu'ils lui ont assuré volontairement, et ce qu'il a volontairement accepté, dans le nouveau contrat constitutionnel. Mais qu'on n'exige point de moi davantage. Si le roi des Français

et

" a

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« a des griefs contre les états particuliers de l'Empire, « souverains libres comme moi, en vertu de la consti

"tution germanique, qu'il s'adresse à eux-mêmes, et

qu'il termine avec eux comme il entendra.

N.. XIII. (Page 273. )

Mirabeau.

Mirabeau était d'une taille moyenne avec des formes musculeuses et arrondies. Sa tête forte, le paraissait plus encore par l'amplitude de sa chevelure, toujours bouclée et arrangée avec art. Dans le repos, les traits de son visage semblaient disposés à se prêter à différentes expressions; ils s'embellissaient par l'éloquence, lorsqu'il l'employait aux choses honnêtes : alors sa physionomie prenait une expression grande et noble; elle semblait remonter à sa première destination. Quand ses passions le dominaient, et que son talent se vquait à leur service, le caractère de ses traits était altéré, sa couleur devenait pâle et livide, la, contraction des muscles de son visage avertissait qu'on devait le craindre; il expiait ainsi l'emploi de ses facultés, au moment même qu'il en abusait. Il connut toutes les affections des ames ardentes; en amitié, le dévouement sans calcul; en amour, l'emportement sans délire, la droiture dans les intérêts politiques', s'il n'était pas commandé trop impérieusement par les siens. Il disait de son frère : Dans une autre famille, il serait un homme d'esprit et un homme dangereux; dans la nôtre ce n'est qu'un homme ordinaire.

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Mirabeau

Tome I.

I L

mourut victime de l'amour et de l'amitié. Déja malade, il força nature pour venir apporter son opinion et sa parole dans une affaire importante pour son ami, le comte de la M***. Il fut dit que la cause la plus prochaine de son état furent des excès de l'orgueil humain, inspirés par un jeune objet, auquel sa gloire et sa célébrité avaient un moment tenu lieu de beauté et de jeunesse.

N.o (Page 246.).

Sur le départ de M. Necker.

Les derniers moments de l'existence politique de Necker furent abandonnés à ses ennemis alors nombreux. Peu de jours avant son départ, retiré dans sa demeure à Paris, on essaya de l'y inquiéter par des mouvements et des menaces populaires; on voulut même lui donner une garde de sureté; c'etait assez l'usage alors pour en constater la nécessité. Arrêté à Arcissur-Aube, il y fut détenu dans une chambre de son hôtellerie, et les clameurs d'un attroupement assemblé devant sa fenêtre, l'obligèrent de dire à sa femme: Madame, je vous prie de me pardonner les peines que je vous cause. Le retour du courrier envoyé pour demander sa liberté à l'assemblée, en rapporta l'ordre; il put continuer sa route. On faisait dire au peuple qu'il emportait notre argent. Vers Lyon, il fut encore inquiété sur le chemin par des hommes à cheval qui suivirent sa voiture, et semblaient le menacer. On voulait seulement que son départ lui ôtât tout espoir et tout desir de retour.

"

Fin du tome premier.

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