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laï, 1775-1777; chevalier de Berwick, duc de Fitz-James, 1775-1787; comte de Noailles, duc de Mouchy, 1775-1794; de Durfort, duc de Duras, 1775-1800; comte de Muy, 1775-1775; marquis de Ségur, 1783-1801; de Maillé, marquis d'Harcourt, 1783-1794; d'Esparbès, marquis d'Aubeterre, 1783-1790; prince de Beauvau, 1783-1793; marquis de Castries, 17831801; duc de Laval-Montmorency, 1783-1793; duc de Croy, 1783-1787; comte de Vaux, 17831788; comte de Choiseul-Stainville, 1783-179 ); duc de Levis, 1783-1787; Luckner, 1791-1793; Donat de Rochambeau, 1791-1807.

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GÉNÉRAUX CÉLÈBRES.
OFFICIERS GÉNÉRAUX DES ARMÉES NAVALES.

Dumouriez, Bouillé, Dampierre, Théobald Dillon, Lafayette.
D'Aché, Beaufremont, comte de Grasse,

La Motte-Piquet, d'Orvilliers, Rohan-Montbazon, Saint-Aignan, Sercé, Thévenard.

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1792. L'Assemblée législative, qui termine ses séances le 21 septembre, est remplacée par la Convention nationale, qui ouvre les siennes le même jour. Elle proclame, par son premier acte, l'abolition de la royauté et la fondation de la république. — Siége de Lille par les Autrichiens et défense mémorable des habitants de cette ville. - Le général Anselme, qui passe le Var à la tête de l'armée d'Italie (28 septembre), s'empare de Nice, de Villefranche et du fort Montalban. Prise de Spire et de Worms par les Français (29 septembre et 4 octobre).-Levée du siége de Lille (8 octobre); évacuation de Verdun par les Prussiens.Premier combat de Suspello (18 octobre). Les Piémontais y repoussent l'avant-garde du général Anselme. Prise d'Oppenheim (18 octobre). Les Prussiens abandonnent Longwy (22 octobre). Les coalisés évacuent Saint-Amand, Orchies et Marchiennes. - Entrée de Custine dans Francfort-sur-le-Mein (28 octobre).-Bataille de Jemmapes (6 novembre). L'armée française, commandée par Dumouriez, ayant sous ses ordres le jeune duc de Chartres, les généraux d'Harville, Ferrand, Beurnonville, Dampierre et Thouvenot, y bat l'armée autrichienne commandée par le prince de Saxe-Teschen. Le général Labourdonnaye reprend Tournai et s'empare de Gand (8 et 12 novembre). — Combat d'Anderlecht (13 novembre). 10,000 Autrichiens y sont battus par Dumouriez. Prise de Bruxelles, de Malines et d'Ostende (14 et 16 novembre). Les Français se rendent maîtres d'Anvers, d'Ypres, de Furnes, de Bruges, de Namur et de Tirlemont (18, 21 et 22 novembre). Combat devant la ville de Liége (27 novembre). Dumouriez y bat un corps de 12,000 Autrichiens et entre dans la place. Le général Miranda s'empare de Ruremonde, et le général Beurnonville de Saarbruck et autres places (10 et 13 décembre). — Les succès des troupes françaises sur le Rhin, dans la Flandre et en Italie, amènent la conquête de la Belgique, de la Gueldre autrichienne, du comté de Nice et de la Savoie.

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- Pache (18 octobre 1792).

l'abbé Grégoire, Barrère, Defermont, Treilhard.

SOUVERAINS. — François II, empereur d'Allemagne, Gustave III, roi de Suède.
MINISTRE DE la guerre.
GENERAUX CÉLÈBRES.

Anselme, d'Arson, d'Harville, Beaupuy, Canclaux, Carteaux, Chazot, Custine, Dagobert, Dampierre, Desprez-Crossier, Art. Dillon, Dugommier, Dumerbion, Ferrand, Houchard, Humbert, Kilmaine, Laharpe, Ligonnier, Miranda, Montesquiou, Fezensac, Moreau, Moulin, Narbonne, Paoli, Rochambeau, fils du maréchal; Rusca, Servan, Sombreuil, Thouvenot, Valence, Westermann, Vimpfen, Vimpfen F.

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DE 1793 A LA PAIX DE CAMPO-FORMIO (1797).

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de Watignies. Armée du Rhin et de la Moselle, reprise des lignes de Weissembourg.

Hoche. Bataille de Turcoing. - Bataille de Fleurus.

sion de la Hollande. Armée des Alpes.

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Bataille d'Aldenhoven. - InvaArmée d'Italie. - Dumerbion et Bonaparte.

Armée des Pyrénées. Conquête de la Biscaye. Campagnes de 1795.

ment de Mayence. Prise de Manheim.

de Loano. chiens.

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Kellermann et Scherer.

- Combat d'Altenkirchen.

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InvestisseBataille Armée des Alpes et d Italie (1795). Armée de Sambre et Meuse. - Retraite des AutriMort de Marceau. Rhin et Moselle.- Batailles Bataille de Biberach. - Armée d'Italie. Bonaparte. - Batailles de Montenote, de Millesimo et de Mondovi. - Conquête de la Lombardie.-Castiglione. - Vurmser à Mantoue. - Arcole. Rivoli.- La Favorite. - Reddition de Mantoue. Passage de la Piave et du Tagliamento. Tyrol. Paix de Campo-Formio. - Armée de Sambre et Meuse.

d'Ettlingen et de Neresheim. Retraite de Moreau.

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La république française était proclamée, et pour donner à cet acte de souveraineté populaire une portée plus hautaine et plus fière aux yeux de l'Eu

rope, la Convention nationale fit rouler sur l'échafaud la tête du malheureux Louis XVI. Cette grande exécution produisit en France une terreur profonde, en Europe, un étonnement mêlé d'indignation. La lutte était engagée. — La république française en jetant aux royautés ce sanglant défi s'apprêtait à soutenir un combat à outrance, sans trêve ni merci. Il fallait combattre et vaincre les forces puissantes de la coalition ou succomber sous ses coups. Il n'y avait pas d'autre alternative. La Convention, avec cette effrayante énergie qui la caractérise, entra en lice sans hésiter, et mesura, avec une perspicacité profonde et un admirable sang-froid, la portée de cette lutte, les forces de ses adversaires et ses propres moyens d'action. Jusqu'ici trois puissances seulement avaient été engagées dans cette guerre, la Prusse, l'Autriche et le Piémont. L'Europe tout entière se levait en armes pour combattre la France. L'Angleterre, l'Espagne, la Hollande, la Saxe, le Hanovre et jusqu'aux royautés de Naples et de Portugal poussèrent un cri de réprobation et de guerre contre la république, et 400,000 baïonnettes brillèrent à la fois sur la Meuse, sur le Rhin, en haut des Alpes et au sommet des Pyrénées (1).

En même temps que toutes ces forces s'amassaient sur nos frontières, les départements du Midi et de l'Ouest se soulevaient et prêtaient la main à la coalition.

Pour faire face à tant d'ennemis à la fois, la Convention redoubla d'énergie et d'audace. On ne peut s'empêcher d'admirer la promptitude, la sagesse de ses dispositions et le sang-froid qui présidèrent à toutes ses mesures, même les plus violentes. Aux rois de l'Europe, elle a jeté une tête de roi pour défi, aux peuples, elle adresse une proclamation, traduite dans toutes les langues, où elle annonce l'ère de la liberté, c'est-à-dire guerre à outrance aux gouvernements et aide et protection aux mécontents qui voudront s'insurger. Un décret prescrit la levée de 300,000 hommes afin de porter à 500,000 l'effectif de l'armée (2). Le ministère de la guerre est confié à un seul

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(2) Décret du 24 février 1793, portant que tous les hommes mariés, de 18 à 45 ans, seront à la disposition du gouvernement, serait atteint.

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que le recrutement ne s'arrêterait que lorsque ce nombre Mais cette levée n'arriva qu'à 144,000 hommes par suite des insurrections des

homme, ayant six adjoints chargés chacun d'un service. L'armée était divisée en régiments composés de six bataillons et de bataillons de volontaires; elle sera désormais divisée en demi-brigades. Des fabriques de poudre et d'armes sont établies sur tous les points du royaume. Au milieu des embarras de la guerre territoriale, cette étrange et grandiose assemblée s'occupe de la marine, dont elle fixe l'état à cinquante-deux vaisseaux et à cinquante-deux frégates. Tous les officiers de marine sont mis en réquisition, et des lettres de marque sont accordées à tous ceux qui les demandent. Enfin dans les mesures de gouvernement comme dans les mesures de guerre, elle ne cesse de se montrer forte, active et intelligente. Elle se déploie par ses représentants aux armées, par ses commissaires dans les provinces, partout où la puissance morale s'éteint, où la victoire chancelle, où l'autorité semble faiblir.

D'après le plan arrêté par elle et publiquement dénoncé à la tribune, on devait garder la défensive à l'est et au midi, demeurer en observation le long des Pyrénées et des côtes, et déployer toute l'audace de l'offensive dans le nord, où selon Dumouriez, on ne pouvait se défendre que par des batailles. Pour exécuter ce plan, on prit les dispositions suivantes :

« 1° Les armées du Nord, depuis Dunkerque jusqu'au pays de Gex, y compris les garnisons, seront disposées comme il suit : 150,000 hommes de Dunkerque à la Meuse, 50 000 entre la Meuse et la Sarre, 150,000 de Mayence à Besançon et de Besançon jusqu'au pays de Gex, total 350,000 hommes, dont 30,000 de cavalerie et 6,000 d'artillerie de parc, non compris celle destinée au service des pièces de bataillons. Chacune des armées sera pourvue d'équipages de siége, de pontons et généralement de tout ce qui est nécessaire pour opérer offensivement.

« 2° 11 sera établi une réserve vers Châlons, composée de 250,000 hommes, dont 3,000 de cavalerie, 1,200 d'artillerie, avec tout l'attirail nécessaire pour se porter partout où le besoin se fera sentir.

« 3° L'armée des Pyrénées sera de 40,000 hommes divisés en trois corps, dont 30,000 d'infanterie, 8,000 de cavalerie et 2,000 d'artillerie. Les armées des Alpes et du Var seront chacune de 16,000 hommes d'infanterie, 4,000 de cavalerie et 800 d'artillerie; celle des côtes de l'Océan, ou d'embarquement, de 40,000 hommes, dont 35,000 d'infanterie, 4,000 de cavalerie et 1,000 d'artillerie.

départements. Aussi, les armées républicaines, à l'ouverture de la campagne, ne présen. taient-elles encore que 270,000 hommes, ainsi répartis :

1° En Belgique, et destinés à l'expédition de Hollande...

2o Devant Maëstricht, sur la Roër et dans le Limbourg.

3o Armée de la Moselle.....

4o Armée de Custine à Mayence et sur le Rhin..

30,000

70,000

25,000

48,000

30,000

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5o Armée du Haut-Rhin......

« 4° Chacune de ces armées aura un état-major particulier. Une réserve de 6,000 hommes, dont 2,000 dragons, sera formée pour la garde des côtes de Bretagne. >>

En attendant, on entra en campagne avec 270,000 hommes seulement. Suivons les opérations de chacune des armées.

ARMÉE DU NORD. · 1793. L'armée, aux ordres de Dumouriez, s'élevait à environ 124,000 hommes, dont 30,000 sur l'Escaut, 70,000 sur la Meuse, et le reste dans les Ardennes. C'était la véritable armée de la France, et le but qu'on lui désignait était la conquête de la Hollande. Les troupes du général français se mirent en mouvement le 17 février, et pénétrèrent dans le territoire hollandais, où elles s'établirent dans des cantonnements très-serrés, de Berg-op-Zoom à Breda. Dumouriez recommanda à ses généraux Valence et Miranda de hâter les sièges de Maestricht et de Vanloo pendant qu'il pénétrerait en Hollande. Par suite de ses dispositions, il enleva le fort de Klundert, s'empara de Breda, de Gertruydemberg, et arriva jusque sur le Bieblos, où il établit son camp. Ce camp, jeté sur les bords de la mer autour de deux anses, entourées de canaux, fut couvert par nos soldats de huttes en paille alignées sur les dunes, ce qui lui fit donner le nom de camp des Castors.

Mais pendant que Dumouriez préparait un débarquement en Hollande, ses généraux éprouvaient des revers en Belgique; 260,000 mille hommes s'avançaient depuis le Haut-Rhin jusqu'en Hollande. Le plan des alliés était de chasser les Français de la Belgique, en rejetant l'armée républicaine sur la rive gauche de la Meuse, afin de dégager d'abord Maestricht, et ensuite de l'arrêter sur la Meuse jusqu'à ce que la place de Mayence eût été reprise. Après quoi l'armée impériale devait s'emparer des Pays-Bas. Le prince de Cobourg, général assez médiocre, mais qui jouissait alors d'une grande réputation, car il venait de partager avec Souwarow la gloire des batailles de Foczani et de Riminsk, livrées contre les Turcs, était chargé de l'exécution de ce plan. Il y avait beaucoup de ressemblance entre l'incertitude et la mollesse de caractère du prince de Cobourg et du duc de Brunswick, et Dumouriez eût pu s'immortaliser sur la Meuse et le Rhin, comme il l'avait fait dans l'Argonne et à Jemmapes; mais il fallait agir avec ensemble et énergie. Dumouriez fit le contraire. Mécontent du gouvernement, plein d'idées ambitieuses et trop confiant dans l'esprit de ses troupes, il négocia au lieu d'agir, forma des projets de royauté en faveur du duc de Chartres, rêva pour lui un gouvernement indépendant en Belgique, menaça la Convention, et se crut assez fort pour faire rétrograder la révolution. Le prince de Saxe-Cobourg, tout en accueillant les négociations, franchit la Roër sur deux colonnes; surprit dans leurs retranchements les généraux Valence et Miranda, fit lever le siége de Maestricht, et menaça le général Dumouriez lui-même dans sa retraite; celui-ci accourut en toute hâte pour rejoindre ses troupes désorganisées, et qui avaient eu bien de la peine à se rallier à Tirlemont. A peine eut-il rejoint l'armée du Nord qu'il voulut reprendre l'offensive pour rendre la confiance

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