jours du monde, commencer avec la ouvrages de Dieu & entrer dansk plan de la création. Application dea principe au Chriftianifme. Le Chrétie nous renvoie pour les titres de fon or gine au Peuple Juif. Antiquité de celu ci par fes Patriarches. Comparaifon ave les autres Peuples dont on vante le pla l'ancienneté. Authenticité des Livre: de Moïfe, & leur intégrité. Trois pri cipaux articles de fon Hiftoire, la cré tion du monde & du premier homme, la chûte de l'homme, & le déluge, une fois prouvés, garantiffent, amenen: & prouvent les autres faits qu'il nous raconte. Foule innombrable de rapports qui concourent en fa faveur, & qui parlent pour lui. Page 270 NOTES. LETTRE XXXVI. Du Marquis à Emilie. Réponse à la demande qu'elle lui a faite relativement au luxe. Ce que c'est que le luxe proprement dit. S'il eft un bien par rapport au Particulier; s'il en eft un par rapport à l'Etat, à la Société dont il eft membre. Ce que les partifans du luxe alleguent en fa faveur. Langage que tiennent fur cet objet l'Evangile & le fentiment. Doux & légitime ufage des richeffes. NOTES. 363 388 322 ETTRE XXXVII. D'Emilie au Marquis. Conformité de fes principes avec ceux que fon pere a établis dans fa derniere Lettre au fujet du luxe. Ils deviennent à cet égard ceux de Valmont. Nouvelles preuves de fa jaloufie par rapport à fon épouse. Entretien qu'elle a avec lui fur cet objet. Page 408 LETTRE XXXVIII. Du Comte de Valmont à fon pere. Il eft frappé des caracteres de vérité que le Marquis a attachés à la véritable Religion, & du développement qu'il a fait du premier en faveur du Chriftianifme. Il fe plaint de ne pas y trouver le caractere d'univerfalité pour les lieux, comme celui de perpétuité pour les temps. Il avoue à fon pere fes craintes au fujet d'Emilic. 416 LETTRE XXXIX. Du Marquis à fon fils. Il répond à fes craintes & lui en fait fentir l'injuftice. Il continue l'examen des caracteres de la vraie Religion. Il réfute l'objection prise du défaut d'univerfalité; après quoi il prouve Funité de la Religion Chrétienne, l'accord de toutes fes parties & leur rapport à un centre commun. Il montre quel eft, dans la Religion révélée, l'objet effentiel des promeffes,. des prophéties, de l'attente de tout Ifraël, des vues de la Providence dar fe gouvernement de toutes les N tions, de la grande efpérance de to le Peuple Chrétien. Force invincible ce caractere d'unité qui réduit tout une expofition fimple, au-deffus toute difcuffion épineufe, de toute jection futile, & de toute vaine di culté. Page 41 NOTES. LETTRE XL. De la jeune Mada de Veymur (autrefois Mlle. de Senne ville) à la Comtesse de Valmonts Ell s'entretient de fon mari avec Emilie elle lui parle des égaremens auxquel il s'eft livré dans fa jeuneffe & de fon repentir. Elle fe félicite d'être à l'abi des piéges tendus de toute part aux perfonnes de fon fexe. Elle plaint per celles qui appellent fes dangers; mais elle plaint vivement celles qui font h dupe du fentiment & de leur candem même. Elle dévoile, d'après les confidences que lui a faites fon mari, les artifices dont la paffion, & plus encore, le libertinage fe fervent pour féduire; & elle expofe, toujours d'après M. de Veymur, les précautions qu'il faut prendre pour échapper à la féduction. 469 LETTRE XLI. D'Emilie au Marquis. Elle fait part à fon " pere d'une malheureufe avanture qui concerne une femme de la Cour & un ami de Laufane. Cet événement, en redoublant les jaloufies & les craintes de Valmont, augmente fes propres allarmes. Pour faire diverfion à fes inquiétudes & à fes peines, elle prie fon beau- pere d'effectuer la promeffe qu'il lui a faite autrefois de lui donner encore quelques avis fur l'éducation de fes enfans, relativement à la Religion. Page 480 LETTRE XLII. Du Marquis à Emilie. Il partage fes allarmes, & s'attache à la foutenir & à la confoler. Il remplit fon engagement par de nouveaux avis fur l'inftruction de fes enfans par rapport à la Religion. 486 Fin de la Table du fecond Volume TABLE DES LETTRES DU TROISIEME VOLUME. Valmont à fon pere. D'après les bruits qu'il prétend que Laufane a répandus fur le compte d'Emilie, il la croit in- fidele fes menaces, fon reffentiment & fa fureur. Cependant il en revient à douter encore: il veut fe procurer des lumieres plus fures. Il demande à fon pere des confeils & de nouvelles inf- tructions fur la Religion, dont il ad- fils. Sa douleur d'être féparé de fon fils dans la fituation d'efprit où il le voit. Juftice que Valmont doit à Emilie, & ménagemens qu'exige fon état. Laufane a pu être vain, mais non pas au point où Valmont le croit: quelque coupa- ble qu'il foit d'ailleurs, ce n'eft point au Comte à l'en punir: funeftes fuites qu'il doit craindre de cette vengeance, & de la paffion qui le tranfporte. Le Marquis fe fent contraint de renvoyer |