Que vient de fause ypocrisie ; Charité, qui de sa bone oevere Si que Que li don sont de charité, Que li bons quiens Phélipes done, Donc vaut mielz cil que ne valut C'est li contes del Graal, Dont li quiens li bailla le livre ; Si orrez coment il s'en delivre." MS. Arundel, Coll. Arm. 14, f. 150. The incidents in the Anglo-Norman romance follow in the same order, at the commencement, as in the abridged English version here printed. The death of the elder Perceval, the retirement of the mother, taking the young hero with her to share her seclusion; his incitement to chivalry by accidentally meeting with some of Arthur's knights, his rude costume, and his victory over the knight who carried away the golden cup, are common to each. (The English version, however, omits all mention of the Bleeding Lance and St. Graal, so conspicuous in the other; and Chrestien de Troyes relates a variety of adventures not there found.) It is in fact an abridgment in the strictest sense of the term, the translator chiefly confining himself to the principal points of Perceval's career, with the exceptions above mentioned. The metrical romance of Perceval was reduced into prose in the fifteenth century, and afterwards printed, 4to. Paris, 1530. It is a close copy of the original, and in many instances the same words are used. As the book is of great rarity, the prologue, which contains a brief history of the work, is here added. Cy commence le Prologue de l'acteur. Il est naturellement impossible à celuy qui en sa terre n'espand ou seme la semence à suffisance, qu'il y puisse recueillir le grain en habondance: parquoy est le proverbe veritable, disant, Qui petit seme petit recueille. Doncques celluy qui desire recepvoir d'aucune terre le grain à plenitude, regarde à mettre sa semence en terre utile et fertile, et si ainsi le faict, la terre luy rapportera à cent au double. Car en terre seiche, aride, et infertile, ne peult le grain profiter, mais y seicher et se deperdre. Pareillement la bonne parolle, dicte et alleguee devant ceulx qui ne la veullent retenir, ne humblement en leurs cueurs garder pour doctrine, ne peult aussi porter profit. Ce considerant, feu trehault et magnanime prince Philippes Conte de Flandres, fort charitable et convoiteux de veoir, lire, et ouyr les faictz et proesses des preux et hardis chevaliers, aymant leurs vertus et honorables enseignemens, ne voulut laisser perdre et perir la memoire de ceulx desquelz il avoit ouy ou entendu par escript l'honorable, vertueuse, et bien famée vie. Luy doncques, meu de telle affection, quelque jour se rememorant des merveilleuses entreprises et nobles faictz des chevalliers de la Table Ronde, print ung desir en son couraige de faire venir à lumiere la vie et faictz chevallereux du très preux, craint, et hardi chevallier Percevalle le Gallois. Car comme ayt dict, le dict Philippes Conte de Flandres estoit tant rempli de charité, que rien ne voioit où elle deust estre gardée, qu'il ne se meist en son debvoir de faire les choses à elle appartenantes, en suyvant la doctrine de Sainct Paul, qui dict, que Dieu est charité, et quiconques vit en charité, Dieu vit en luy. Car de toutes les vertus icelle est la principalle. Voyant doncques le dict Conte Philippes ceste vertu estre tant aggreable à Dieu, pour icelle ensuyvir, commanda à aucun docte orateur, de rediger et mettre par escript les faictz et vie du dict noble et preux chevallier Perceval le Gallois, suyvant la Chronique d'iceluy prince et traictie du Sainct Graal: mais parce que le Chroniqueur du dict Phelippes et luy trespasserent de ce siecle avant l'achevement et accomplissement du livre, et que leur intention vint à effect long temps après, passe que tres haulte et excellente princesse Madame Jehanne Contesse de Flandres eust veu le commencement de la chronique, sachant l'intencion du Conte Philippes son aieul, elle, meue de pareille charité, commanda à ung sien familier orateur nommé Menessier traduire et achever icelle chronique en la forme qu'elle estoit encommencée, ce que diligentement feist et acheva, suyvant le commandement et intention de sa dame et maitresse. Et parce que le langaige du dict Mennessier ne de son predecesseur n'est en usaige en nostre vulgaire Francoys, mais fort non acoustumé et estrange, je, pour satisfaire aux desirs, plaisirs, et voulontez des princes, seigneurs, et aultres, suyvans la maternelle langue de France, ay bien voulu m'employer à traduire et mettre de rithme en prose familiere les faictz et vie du dict vertueux chevallier Perceval, en ensuyvant au plus près selon ma possibilité et povoir le sens de mes predecesseurs translateurs, comme ay trouvé par leur escript, parquoy à tous auditeurs et lecteurs qui ce traictié liront et orront, de ce que ay presumptueusement et tropt audacieusement mis, prie et requiers retenir et reserver le grain, et mettre au vent la paille. Cy finist le prologue. An analysis of this version, from a MS. of the fifteenth century, is given in the Bibliothèque des Romans, Novembre, 1775, pp. 37-83. Lady C. Guest has described the printed copy in her elegant edition of the Mabinogion, p. 395; and a more complete account of it is given in Dunlop's History, vol. i. pp. 223-233. The tale of Perceval enjoyed great popularity, and was translated into most European languages. Perhaps the best known translation is that made by Wolfram von Eschenbach * into German at the commencement of the thirteenth century, consisting of 24,678 lines. It has been several times printed, but the best edition is that contained in Lachmann's collection of his works, 8vo. Berlin, 1833, pp. 13-388. The German version concludes as follows, "Ob von Troys meister Cristjân The late Mr. Bright possessed a fragment of an early MS. of this translation. See the sale catalogue of his Manuscripts, 8vo. 1844, art. 175. Von Provenz in tiuschiu lant Daz ist ein nütziu arbeit. Diu muoz mir süezer worte jehn." Parzival, ed. Lachmann, p. 388. About the middle of the fourteenth century, a Flemish translation of the French Perceval was commenced by Penninc, and concluded by Peter Vostaert. It consists of 11,333 lines, and was completed in 1350, as appears from the following lines at the end :— "Dese boec was ghescreven int jaer, Dat segghic u wel vorwaer, Als men screef m.ccc. ende 1. mede. God gheve ons sinen ewighen vrede." Hoffmann's Hora Belgica, 8vo. 1830, p. 57. |