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PARIS,

Typographie de fikmin didot frÈRES, RUE JACOB, 56.

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MEMBRE DE L'INSTITUT (ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES }

SECONDE ÉDITION,

REVUE ET ENRICHIE D'OBSERVATIONS NOUVELLES.

TOME PREMIER.

PARIS,

LIBRAIRIE DE FIRMIN DIDOT FRÈRES,

IMPRIMEURS DE L'INSTITUT,

RUE JACOB, 56.

1846.
A.

LENOX

'DE L'AUTEUR

DES OBSERVATIONS ET ÉCLAIRCISSEMENTS HISTORIQUES

JOINTS A CETTE ÉDITION.

Depuis longtemps on sentait la nécessité d'une édition critique des œuvres historiques de Rollin. Il est en effet reconnu que Rollin n'a point également soigné toutes les parties du grand ensemble d'histoire dont il a fait présent à la France. Ne pouvant examiner avec assez d'attention le sens de certains passages difficiles qui auraient exigé un examen approfondi, il a dû s'en rapporter quelquefois à des versions inexactes. Le temps lui a manqué pour remonter toujours à la source des faits; et souvent il a incorporé dans son ouvrage les résultats des travaux de ses prédécesseurs, sans les soumettre à l'épreuve d'un nouvel examen : c'est ce qu'il avoue cent fois avec une franchise et une candeur admirables.

On ne saurait donc être surpris de ce que ses ouvrages historiques renferment quelques erreurs de détail, dont une critique malveillante s'est servie pour tâcher de décréditer ces ouvrages. Dans le siècle dernier, Rollin a été violemment attaqué par des pédants, jaloux du succès de son Histoire ancienne, ou par des hommes qui ne lui pardonnaient point d'avoir composé un livre d'histoire dicté par l'amour de la religion. Les critiques pointilleuses et mesquines d'un abbé Bellan

HIST. ANC.-T. I.

1

que

ger, qui voulait faire croire que Rollin ne savait pas un mot de grec; les sarcasmes de quelques écrivains ont contribué à répandre l'opinion, nous dirons le préjugé, l'Histoire ancienne et l'Histoire romaine fourmillent de contresens, et sont remplies d'erreurs de tout genre, de réflexions niaises et puériles, de contes rassemblés sans critique. S'ils n'ont pu réussir à en faire abandonner la lecture, ils en ont diminué l'autorité et le poids, en exagérant le nombre des fautes qui peuvent s'y trouver.

Il nous a paru qu'un moyen efficace de rendre à ces ouvrages une grande partie de l'autorité qu'on a voulu leur faire perdre ; de les relever dans l'opinion des juges éclairés; et de ramener les lecteurs prévenus ou qui manquent du loisir nécessaire pour examiner les faits par eux-mêmes; c'était de réduire à leur juste valeur les critiques dont les écrits de Rollin ont été l'objet, en publiant pour la première fois une édition qui offrît, sur les endroits vraiment fautifs, les rectifications et les éclaircissements nécessaires.

Le traducteur italien de l'Histoire ancienne avait déjà essayé de suppléer à quelques défauts qu'il avait cru remarquer dans cette histoire; mais nous n'approuvons nullement la méthode qu'il a suivie, d'insérer une multitude d'additions dans le texte même : à l'inconvénient d'être diffuses et fort insignifiantes, ces additions joignent celui de dénaturer l'ouvrage original.

Notre méthode est entièrement différente. En premier lieu, nous conservons absolument intact le texte origi

Storia Antica di Carlo ROLLIN, etc. Genova, MDCCXCII.

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