rôné celui qu'il avait fait roi, fut tué, l'année suivante, en ombattant contre lui. Édouard IV remonta sur le trône, ù son fils, âgé de onze ans, lui succéda. Richard, duc de Glocester, oncle et tuteur du jeune prince, le fit enfermer vec son frère dans la tour de Londres, et usurpa la couonne après avoir fait égorger ses deux neveux. Il ne jouit as long-temps du succès de son crime. Henri, comte de Richemont, dernier rejeton des Lancastres, ranima la rose uge, et souleva le pays de Galles contre l'usurpateur. Les eux partis en vinrent aux mains dans les plaines de oworth, le 22 août 1485. Richard, au milieu du combat, it la couronne sur sa tête, comme pour avertir ses solats qu'ils combattaient pour leur prince légitime contre un rince rebelle. Mais le lord Stanley, l'un de ses généraux, ui depuis long-temps voyait avec horreur cette couronne uillée par le meurtre et le parricide, trahit son indigue aître, et passa du côté des Lancastres avec les troupes u'il commandait. Richard, voyant la bataille désespérée, e voulut point survivre à sa ruine; il chercha et reçut dans s rangs ennemis une mort plus glorieuse qu'il ne la métait. Cette journée mit un terme aux malheurs dont la se blanche et la rose rouge avaient accablé l'Angleterre ; comte de Richemont fut couronné sous le nom de enri VII, et, par son mariage avec Élisabeth, fille Édouard IV, il réunit enfin tous les droits des maisons de ancastre et d'York. Il eut pour fils et pour successeur le meux Henri VIII. 22) PAGE 176, VERS 3. O vierge de Nanterre, et si douce et si bonne! Ton temple est usurpé, tes honneurs sont proscrits. L'église de Sainte-Geneviève métamorphosée en temple profane, sous le titre de Panthéon Français, au lieu d'être consacrée à tous les dieux comme le panthéon d'Agrippa, devait, l'être à tous les grands hommes que la France a produits. On frémit encore en songeant de quelle manière elle a rempli cette destination. Les cénotaphes de deux écrivains célèbres sont les seuls monuments élevés dans ce temple dont le ridicule n'excite pas l'indignation. Au reste, on assure que l'église Sainte-Geneviève sera bientôt rendue au culte public, et purifiée, par des fêtes religieuses, des Saturnales de la révolution. 23) PAGE 176, VERS 7. La pucelle à Théroigne a légué ses vertus. Nom trop malheureusement fameux, pour qu'il soit nécessaire de faire sentir l'ironie amère de ce rapprochement. Cette femme est depuis long-temps détenue comme folle à la Salpétrière. 24 PAGE 176, VERS 12. Sa popularité n'en défend pas Henri. Pendant long-temps l'œil de l'étranger a cherché vainement sur le pont-Neuf la statue du meilleur des princes. Du seul roi dont le peuple ait gardé la mémoire. Des brigands qui s'appelaient le peuple, avaient détruit ce beau monument de l'amour des Français et du ciseau de Jean de Boulogne; mais la mémoire de ce prince était hors des atteintes du vandalisme. Sa statue a été relevée par l'héritier de son sceptre et de ses vertus, qui comme lui commande l'amour de ses sujets, la confiance et l'adıniration de l'Europe. POËME. CHANT HUITIÈME. LES CULTES, (*. IMAGE de son Dieu, favori de son roi, A ses faibles regards le dérobaient encor. Emporta ses pensers vers le Souverain être, L'approcha de son trône, et lui montra son maître; De la bonté divine il adora les traits, De trop Mit le ciel en commerce avec l'humble chaumière; Le malheur éploré tendit ses bras vers Dieu; L'homme connut un culte, en tout temps, en tout lieu; L'encens a parfumé les monts les plus antiques, Et l'écho du désert répéta des cantiques. Base auguste des lois, lien de l'univers, La religion sainte est l'objet de mes vers : Mais, tel qu'un voyageur sur les mers orageuses Noble fille du ciel, amour de la nature, Combien de cultes vains, bizarres ou pervers, A l'homme humilié vont s'offrir dans mes vers! Toutefois c'est trop peu d'offrir aux nations Sur ces rêves menteurs que l'erreur déifie, En chercher le berceau, vous montrer d'un coup-d'œil |