L'imagination: poëme, ÇáãÌáÏ 2Chez L. G. Michaud, 1819 |
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ÇáÕÝÍÉ 20
... Voyez - vous s'avancer cette nymphe timide ? La décence en secret à tous ses pas préside ; Ses regards sont baissés , ses deux bras demi - nus Semblent nager dans l'air , mollement soutenus ; A peine de ses pas elle laisse la trace ; L ...
... Voyez - vous s'avancer cette nymphe timide ? La décence en secret à tous ses pas préside ; Ses regards sont baissés , ses deux bras demi - nus Semblent nager dans l'air , mollement soutenus ; A peine de ses pas elle laisse la trace ; L ...
ÇáÕÝÍÉ 27
... Voyez l'adorateur de la belle nature , Racine , des forfaits adoucir la peinture : Dans cette grande lutte où d'un jeune empereur Le vice et la vertu se disputent le cœur , Néron , monstre naissant , s'essaie encore au crime ; Narcisse ...
... Voyez l'adorateur de la belle nature , Racine , des forfaits adoucir la peinture : Dans cette grande lutte où d'un jeune empereur Le vice et la vertu se disputent le cœur , Néron , monstre naissant , s'essaie encore au crime ; Narcisse ...
ÇáÕÝÍÉ 28
... Voyez - vous Ninias , que le destin sévère Appelle pour venger de meurtre de son père ? La tombe s'ouvre ! il entre , et le sang a coulé ; Le voyez - vous sortir , farouche , échevelé ? Il demande quel sang rougit sa main fumante Et sa ...
... Voyez - vous Ninias , que le destin sévère Appelle pour venger de meurtre de son père ? La tombe s'ouvre ! il entre , et le sang a coulé ; Le voyez - vous sortir , farouche , échevelé ? Il demande quel sang rougit sa main fumante Et sa ...
ÇáÕÝÍÉ 39
... Voyez cet arbre aux cieux monter avec audace ; Son feuillage est peuplé d'harmonieux oiseaux , Ses fleurs parfument l'air ; ses ondoyants rameaux , Amusent les zéphyrs ; mais sa base profonde Attache sa racine aux fondements du monde ...
... Voyez cet arbre aux cieux monter avec audace ; Son feuillage est peuplé d'harmonieux oiseaux , Ses fleurs parfument l'air ; ses ondoyants rameaux , Amusent les zéphyrs ; mais sa base profonde Attache sa racine aux fondements du monde ...
ÇáÕÝÍÉ 40
poëme Jacques Delille. Voyez , dans ses récits , le fabuleux Ovide , Qui d'erreurs en erreurs conduit l'esprit avide , De prodiges sans nombre embellir l'univers ! La raison en secret présidait à ses vers : C'étaient des fictions , mais ...
poëme Jacques Delille. Voyez , dans ses récits , le fabuleux Ovide , Qui d'erreurs en erreurs conduit l'esprit avide , De prodiges sans nombre embellir l'univers ! La raison en secret présidait à ses vers : C'étaient des fictions , mais ...
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adoré affreux antiques araignée arts autels beau beauté bienfaits bonheur Bossuet brillants célèbres cercueil chants char charme cher ciel cieux cœur consolant crime cruel culte Delille destin deuil Dieu dieux Dirai-je dis-je divin douce douce illusion douleur doux Édouard IV Égypte encens esprit fêtes fleurs flots fureur gloire goût Grèce hameau Hélas héros heureux Homère hommage hommes humains JACQUES DELILLE jeune jeux jour Jupiter l'ame l'amour l'art l'homme L'Imagination l'orgueil l'univers Lancastres Lapon lieux loin lois long-temps Louis XIV lyre main Maldives malheur maux Milton mœurs monde monuments mort mortels mystères d'Éleusis nature noble orgueil Palès Partout Paul Émile peint Pélisson père peuple pinceau plaisirs pleurs poëme poète pompe raison Raphaël regards règne regret religion remords rois Romains Rome sacré sage saint sang secret sentiments seul sort souvent sublime talent temple terre tombeaux trépas triomphe triste Turgot tyrans vainqueur vertus Virgile vœux voix Voltaire yeux
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ÇáÕÝÍÉ 184 - Si l'on considère ce prince dans sa vie privée, on le voit à la vérité trop plein de sa grandeur, mais affable; ne donnant point à sa mère de part au gouvernement, mais remplissant avec elle...þ
ÇáÕÝÍÉ 74 - Tout ce fatras fut du chanvre en son temps; Linge il devint par l'art des tisserands, Puis en lambeaux des pilons le pressèrent : II fut papier ; cent cerveaux à l'envers De visions à l'envi le chargèrent ; Puis on le brûle, il vole dans les airs, II est fumée, aussi bien que la gloire. De nos travaux voilà quelle est l'histoire ; Tout est fumée, et tout nous fait sentir Ce grand néant qui doit nous engloutir.þ
ÇáÕÝÍÉ 102 - J'aime la pauvreté qui n'est pas la misère. Horace la nommait la médiocrité : II faut un peu d'aisance a la félicité : La fortune a son prix ; l'imprudent en abuse, L'hypocrite en médit, et l'honnête homme en use.þ
ÇáÕÝÍÉ 144 - Plein de ces grands pensers et de ces grands tableaux, J'ai médité long-temps, assis sur les tombeaux; Non pas pour y chercher, dans ma mélancolie , Le secret de la mort, mais celui de la vie.þ
ÇáÕÝÍÉ 129 - Voilà pourquoi, quoique le commerce ordinaire des hommes me soit odieux , l'intime amitié m'est si chère , parce qu'il n'ya plus de devoir pour elle ; on suit son cœur, et tout est fait. Voilà encore pourquoi j'ai toujours tant redouté les bienfaits ; car tout bienfait exige reconnoissance, et je me sens le cœur ingrat, par cela seul que la reconnoissance est un devoir.þ
ÇáÕÝÍÉ 76 - L'enfant joue et s'endort, pour jouer se réveille. Trop faible encor , son cœur ne saurait soutenir Le passé , le présent, et l'immense avenir. A peine au présent seul son âme peut suffire ; Le présent seul est tout : un coin est son empire , Un hochet son trésor, un point l'immensité, Le soir son avenir , un jour l'éternité. Mais l'homme tout entier est caché dans l'enfance : Ainsi le faible gland renferme un chêne immense.þ
ÇáÕÝÍÉ 92 - L'infortuné qu'il est! à son heure dernière, Souffre à peine une main qui ferme sa paupière ; Pas un ancien ami qu'il cherche encor des yeux ; Et le soleil lui seul a reçu ses adieux. Malheureux! le trépas est donc ton seul asile; Ah!þ
ÇáÕÝÍÉ 26 - Sans cesse variant nos volages humeurs. Le temps conduit la mode, et la mode les mœurs; Ainsi pour un travers il s'en reproduit mille. Mais, puisqu'il nous distrait, ton art nous est utile : Tous ces fous, tous ces sots, par toi si bien décrits, Incommodes ailleurs, charment dans tes écrits. Que dis-je? chacun d'eux, grâce à ton art suprême, Chez toi, sans le savoir, vient rire de lui-même : Ainsi l'oiseau léger, crédule et curieux, Vient se prendre au miroir qui le montre à ses yeux.þ
ÇáÕÝÍÉ 151 - Entre le corps d'un père et le tombeau d'un fils ; Et, par ses cheveux blancs averti d'y descendre ^ Déjà choisit sa place à côté de leur cendre, Approchez : là , repose un héros villageois Qui laissa ses sillons pour les drapeaux des rois. Le Trépas , au hasard peuplant son noir royaume, L'oublia dans les camps et le prit sous le chaume :• Tout le hameau le pleure : il ne contera plus Les grands coups qu'il porta, les hauts faits qu'il a Quelle est, sur la hauteur, e^tte tombe isolée,...þ
ÇáÕÝÍÉ 114 - Il fait notre portrait en nous faisant le sien : Aimant et haïssant ce qu'il hait, ce qu'il aime, Je dis ce que d'un autre il dit si bien lui-même : « C'est lui, c'est moi. » Naïf, d'un vain faste ennemi, Il sait parler en sage et causer en ami.þ