Cartulaire: ou histoire diplomatique de Saint Dominique, ÇáãÌáÏ 1

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Aux Bureaux de L'Année Dominicaine, 1893

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ÇáÕÝÍÉ 46 - A vingt-cinq ans, une âme généreuse ne cherche qu'à donner sa vie. Elle ne demande au Ciel et à la terre qu'une grande cause à servir par un grand dévouement; l'amour y surabonde avec la force.þ
ÇáÕÝÍÉ 143 - ... qui en dépendaient. Dans la suite, le comte Simon de Montfort, et d'autres catholiques de distinction , firent de grands dons à Prouille, qui devint une maison florissante et célèbre. Une grâce particulière y sembla toujours attachée. La guerre civile et religieuse qui éclata bientôt après, n'approcha de ses murs que pour les respecter, et tandis que les églises étaient spoliées , les monastères détruits , l'hérésie armée et souvent victorieuse, de pauvres filles sans défense...þ
ÇáÕÝÍÉ 43 - une chose merveilleuse et aimable à voir que cet « homme en qui le petit nombre de ses jours accu« sait la jeunesse, mais qui par la maturité de sa « conversation et la force de ses mœurs révélait le « vieillard. Supérieur aux plaisirs de son âge, il ne « recherchait que la justice ; attentif à ne rien perdre « du temps , il préférait aux courses sans but le sein « de l'Église sa mère, le repos sacré de ses taber« nacles , et toute sa vie s'écoulait entre une prière « et...þ
ÇáÕÝÍÉ 540 - ... et ces discours. Le baiser de Dominique et de François s'est transmis de génération en génération sur les lèvres de leur postérité.þ
ÇáÕÝÍÉ 88 - Lorsque quelqu'un se rend aux hérétiques , celui qui le reçoit lui dit : Ami , si tu veux être des nôtres, il faut que tu renonces à toute la foi que tient l'Eglise de Rome.þ
ÇáÕÝÍÉ 44 - ... le voyageur passant à la fin de l'automne dans un pays dépouillé de toutes ses moissons ; il rencontre quelquefois, pendant aux arbres, un fruit échappé à la main du laboureur, et ce reste d'une fertilité disparue, lui suffit pour juger les champs inconnus qu'il traverse ». Ailleurs, dans le silence austère des bibliothêques et des archives, M.þ
ÇáÕÝÍÉ 99 - On discute sur l'interprétation d'un texte de saint Jean. « Personne n'est monté au ciel si ce n'est celui qui en est descendu, le Fils de l'homme qui est au ciel. » Comment comprenez-vous ce passage?þ
ÇáÕÝÍÉ 68 - Cette hérésie a tellement prévalu, » .qu'elle a mis la division entre le mari et la femme, le » père et le fils, la belle-mère et la belle-fille.þ
ÇáÕÝÍÉ 133 - Dieu, soyez-nous en aide. Si ce que vous « avez prêché aujourd'hui est vrai, voilà bien du « temps que notre esprit est aveuglé par l'erreur; « car ceux que vous appelez hérétiques, et que nous « appelons bons hommes, nous avons cru en eux « jusqu'à présent, et nous leur étions attachées de « tout notre cœur. Maintenant nous ne savons plus « que penser. Serviteur de Dieu, ayez donc pitié...þ
ÇáÕÝÍÉ 179 - Il est fait, pour la première fois, officiellement mention du signe des hérétiques au concile de Toulouse, de 1229. Le statut 10 de ce concile prescrit qu'ils devront, pour témoigner qu'ils ont renoncé à leurs anciennes erreurs, porter deux croix sur la poitrine, l'une à droite, l'autre à gauche, et de couleur différente de celle de leurs vêtements1. La même prescription est renouvelée par les conciles de Béziers, de 1233, et de Tarragone, de 12422.þ

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