Oeuvres posthumes de Marmontel... Imprimées sur la manuscrit autographe de l'auteur. Mémoires, ÇáãÌáÏ 2

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Chez Xhrouet, 1846

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ÇáÕÝÍÉ 92 - Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et de sang tout couvert échauffant le carnage...þ
ÇáÕÝÍÉ 419 - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur? Ces flambeaux, ce bûcher", cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat...þ
ÇáÕÝÍÉ 87 - L'œil morne maintenant et la tête baissée, Semblaient se conformer à sa triste pensée. Un effroyable cri, sorti du fond des flots, Des airs en ce moment a troublé le repos; Et du sein de la terre une voix formidable Répond en gémissant à ce cri redoutable.þ
ÇáÕÝÍÉ 419 - Et ces lauriers encor témoins de sa victoire; Tous ces yeux qu'on voyait venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards; Ce port majestueux, cette douce présence...þ
ÇáÕÝÍÉ 153 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.þ
ÇáÕÝÍÉ 52 - Œnone, et ne suis point de ces femmes hardies Qui, goûtant dans le crime une tranquille paix, Ont su se faire un front qui ne rougit jamais.þ
ÇáÕÝÍÉ 52 - Je connais mes fureurs, je les rappelle toutes. Il me semble déjà que ces murs, que ces voûtes Vont prendre la parole, et prêts à m'accuser, Attendent mon époux pour le désabuser.þ
ÇáÕÝÍÉ 70 - Où suis-je? qu'ai-je fait? que dois-je faire encore? Quel transport me saisit? quel chagrin me dévore? Errante et sans dessein , je cours dans ce palais.þ
ÇáÕÝÍÉ 90 - Victime faible et tremblante, A cette image sanglante , Je soupire nuit et jour, Et, dans ma crainte mortelle . Je suis comme l'hirondelle Sous les griffes du vautour.þ
ÇáÕÝÍÉ 221 - N'attendez pas, messieurs, que j'ouvre ici une scène tragique, que je représente ce grand homme étendu sur ses propres trophées, que je découvre ce corps pâle et sanglant auprès duquel fume encore la foudre qui l'a frappé...þ

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